Philadelphie s’impose (105/87) contre des Lakers privés de LeBron James, absent de dernière minute, la faute à une douleur au genou. Dès le début de rencontre, les consignes sont claires : abreuver les joueurs dominants. Anthony Davis (31 points/12 rebonds) et Joel Embiid (26 points/9 rebonds/7 passes) se rendent coup pour coup. Mieux entouré, c’est le dernier nommé qui permet aux Sixers de prendre l’avantage. Tobias Harris (23 points) apporte sa patte au scoring et les locaux prennent dix points d’avance. Dès le retour d’Anthony Davis durant le deuxième quart-temps, les Lakers, dominés, reviennent au score. Multipliant les paniers près du cercle, Unibrow livre une première mi-temps de classe pour son deuxième match depuis son retour. Les Sixers, autour d’un Embiid moins dominant, restent devant au tableau d’affichage à la mi-temps (54/48). Tyrese Maxey (14 points/10 passes) rentre ses paniers et trouve à plusieurs reprises son intérieur ou Tobias Harris. En face, les Lakers peuvent s’appuyer sur un Russell Westbrook (20 points) enfin agressif. Les Sixers s’échappent peu à peu, la faute à une défense de Los Angeles trop faiblarde. Ils prennent vingt points d’avance sur deux tirs paniers de Georges Niang (14 points). Malgré un sursaut d’orgueil initié par Westbrook, les Lakers sont trop inconstants face à une solide équipe de Philadelphie. Ils ne sont pas en réussite à 3-points, à l’image d’un Malik Monk maladroit (11 points à 3/13 aux tirs) , et ne peuvent revenir face à l’équipe de Doc Rivers. En trouvant des paniers faciles, ils valident leur victoire face à des Lakers frustrants.
Malgré un début de rencontre réussi, les Timberwolves s’inclinent (124/115) contre des Warriors en réussite. Andrew Wiggins (19 points), néo-All Star, porte les siens pour commencer le match. Karl-Anthony Towns (31 points/12 rebonds/6 passes) domine dans la raquette. Les deux équipes sont au coude à coude avant que KAT n’enclenche définitivement la machine. A lui seul, face à une raquette privée de Draymond Green, il impose ses skills offensifs, faisant sortir des parquets Kevon Looney, à de trop nombreuses fois fautif face à son adversaire direct. Les Warriors ne trouvent pas de rythme en attaque, sauf Wiggins, particulièrement impliqué. A la pause, les Wolves ne mènent que de quatre points, la faute à un Anthony Edwards (27 points/6 rebonds/6 passes) trop maladroit. Dès l’entame du troisième quart-temps, les dynamiques s’inversent. Les Splash Brothers passent un 15/4 à leurs adversaires. Stephen Curry (29 points/8 rebonds/6 passes) et Klay Thompson (23 points) se rappellent leurs meilleurs souvenirs pour dominer la rencontre. La défense de Minnesota provoque des pertes de balle mais c’est trop tard, les hommes de Steve Kerr ont définitivement appuyé sur l’accélérateur pour s’échapper au tableau d’affichage (95/81). Malgré un Anthony Edwards en démonstration en fin de rencontre, Minny ne reviendra jamais au score face à des Warriors qui ne loupent aucun panier. A la fête, s’ajoute un Jordan Poole (19 points) en grande réussite.
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