Pour son retour dans sa ville natale de Los Angeles, Paul George s'est longuement entretenu avec les médias. Les spéculations sur une arrivée aux Lakers cet été alimentent toujours les quotidiens californiens. PG n'a jamais caché son envie de rejoindre son équipe de coeur et en avait même fait sa destination favorite lors de son divorce avec les Pacers. Interrogé par ESPN sur ses envies pour la prochaine free agency, le All Star a avoué que son choix ne serait pas si facile et que beaucoup de paramètres entraient en ligne de compte :
Cet été sera énorme, j'ai beaucoup de choses à penser. Si nous allons dans la bonne direction, si je pense que nous construisons quelque chose de valable avec une base solide, cela serait stupide de partir.
En bon chef de troupe, Russell Westbrook veut tout faire pour retenir l’ailier du Thunder. Le MVP de la dernière saison a récemment déclaré que le succès d’OKC déterminerait le choix de PG. Pour lui, seul le titre suprême serait une garanti tangible pour convaincre George de poursuivre l’aventure dans l’Oklahoma. Pourtant, l’ex Pacer a confié que la bague NBA n’était pas une condition, qu’une réelle progression collective pourrait suffir à faire pencher la balance en faveur du Thunder :
Je suis pour le moins conscient que nous sommes ensemble depuis moins d’un an et que nous continuons à progresser. Il vaut mieux s’en tenir à ce que nous avons pour travailler sur une construction collective. Donc, je ne peux pas dire "Un titre ou je me tire". Tout dépend de ce que l’on construit. Si j’aime bien notre alchimie et le niveau vers lequel on tend, ça serait stupide de s’éloigner de cela.
Entre langue de bois et réelle adhésion au projet du Thunder, seul Paul George détient la réponse et sera maître de son choix en juillet prochain. En attendant, le Big Three d’OKC commence à trouver ses automatismes et engranger des succès. Avec 13 victoires lors des 18 derniers matchs, les hommes de Billy Donovan pointent à la cinquième place de la Conférence Ouest. PG a retrouvé la confiance en shootant à 48% à 3 points en décembre contre 39,8% lors des 20 premières rencontres. La cohésion collective commence à fonctionner avec une hiérarchie plus distincte au sein du groupe. Avec Westbrook en patron, l’équipe vit mieux selon Paul George :
Nous avions tous peur de nous marcher sur les pieds. Je sentais que parfois Russ essayait d’impliquer les autres alors qu’il avait des shoots qu’il devait prendre et cela nous sortait du rythme du match. Nous avons confiance en lui, il nous fait confiance. Nous avons un bon rythme actuellement, la balle tourne bien, nous sommes détendus et vraiment à l’aise sur le parquet.