Si l'on compare les statistiques de Mike Scott en saison régulière, par rapport à ce qu'il produit pour dans ce premier tour des playoffs face aux Pacers, on peut dire que l'ancien pensionnaire de Virginia n'a rien révolutionné dans son apport sur le terrain.
Le seul point qu'il faut relever, c'est son adresse derrière l'arc qui est impressionnante. En saison régulière, Scott était à 9,6 points (48%, 31% à 3pts), 3,6 rebonds et 0,9 passe en 19 minutes. Pour un temps de jeu équivalent, il est à 9,4 points (40%, mais 47% à 3 points), 2,4 rebonds et 0,6 passe.
Son adresse à trois points, voilà ce que les Pacers n'ont pas su anticiper, et surtout sa garde intérieure. Scott en attaque est un joueur qui aime bien jouer avec les poste 4 adverses. Mais dans cette série, David West et Luis Scola ont été complétement pris dans le piège de Scott qui attire les Big Mens près de la ligne des trois points.
Non seulement, il étire les défenses, donnant ainsi plus d'espace aux Hawks et notamment à Paul Millsap qui n'en demandait pas tant, mais surtout, il épuise des Big Mens qui ont cravaché tout au long de la saison. Son adresse fait mal au compteur, mais elle fait surtout mal dans la tête et les Pacers ont montré tout au long de la saison qu'ils étaient assez fragiles de ce côté-là.
Indiana est cens être une équipe qui s'est s'appuyer sur son périmètre, or on voit bien dans ces playoffs que la seconde unité a du mal à tenir cette réputation. Evan Turner est simplement à côté du sujet, et les meilleurs back-ups se concentrent plus sur le jeu intérieur que sur le jeu extérieur. Les Hawks attaquent là où les Pacers sont censés être meilleur. La performance de Mike Scott montre tout simplement les limites physiques du jeu des Pacers, mais surtout les limites psychologiques d'une équipe trop vite à bout de souffle et à bout de nerfs.
Ce soir, les Hawks ont l'occasion de créer la surprise de ces playoffs et il est certain que Mike Scott voudra encore faire mal. La différence cette fois-ci, c'est que les Pacers n'ont plus rien à perdre et qu'ils seront prêts à courir un peu plus et plus longtemps pour maintenir l'espoir.