Le 16 mai 1980, le Spectrum de Philadelphie reçoit le Game 6 des finales, il sera le dernier d’une série serrée de bout en bout. Le jeune rookie Magic Johnson guide les Lakers vers une quatrième victoire dans le Game 6 des finales face aux Sixers. Il est propulsé au poste de pivot après la blessure à la cheville du All-Star Kareem Abdul-Jabbar. Le dernier match de la série est globalement dominé par les purple and gold , Magic Johnson livre un travail exceptionnel aux côtés des Michael Cooper et Jamaal Wilkes. Le tout jeune Magic est le pivot de rechange du coach Paul Westhead un soir de Game 6, il marque 42 points, capte 15 rebonds et distribue 7 passes, auquel il faut ajouter les 37 points de Wilkes et les 16 points de Cooper. En face à part un Julius Erving puissant et dominant dans la raquette avec 27 points, les Sixers n’étaient pas à la hauteur. Les Lakers de Paul Westhead ont fait un run fatidique dans le 3ème quart avec un 14-0, les Sixers ne s’en remettront jamais et Jamaal Wilkes y aura été pour quelque chose, il aura marqué 16 de ses 37 points dans le 3ème quart. Le score est sans appel, une large victoire des Lakers 123 à 107 face aux Sixers.
Les finales auront vu un duo Abdul-Jabbar / Johnson mené une équipe des Lakers en confiance dans cette finale. Le premier fini avec 33,4 points, 13 rebonds et 4,6 contres de moyenne sur la série, alors que son jeune compère compile près de 21,5 points, 11 rebonds, 9 passes et 3 interceptions pendant les six matchs. Après les cinq premiers matchs les californiens était devant dans la série (3-2), Kareem Abdul-Jabbar sortait d’un match en 40 points, 15 rebonds et 4 contres en 41 minutes, mais le pivot se tordra la cheville après un contact avec Lionel Hollins pendant le Game 5. Le titre du MVP des finales fut attribué à Magic Johnson pour la première saison de l’ancien meneur de Michigan State. Même si la star Kareem Abdul-Jabbar pouvait aussi envisager la récompense, on retiendra la régularité impressionnante de Magic malgré son jeune âge, mais surtout un Game 6 incroyable où il ne trouva personne à sa taille parmi une défense des Sixers trop hésitante. Le meneur est ainsi le seul joueur dans l’histoire de la NBA à avoir remporté dès sa saison rookie le titre de MVP des finales.