Dans les rumeurs de transfert depuis l’élimination du Thunder en playoffs, Steven Adams préfère se focaliser sur son rôle au sein du Thunder. Les départs de Russell Westbrook et Paul George ont précipité OKC dans une période de reconstruction. Beaucoup de journalistes estiment qu’il ne s’agit que de la première phase, d’autres trades sont dans les cartons, à commencer par ceux de Chris Paul et de Steven Adams, les deux plus gros salaires du roster. A l’heure actuelle, le Thunder est trop fort pour tanker, mais pas assez costaud pour rivaliser avec les cadors de la Conférence Ouest. Un entre-deux jamais idéal en NBA qui pourrait pousser la franchise à sacrifier son intérieur. Dans le quotidien New Zealand Herald, Steven Adams est revenu sur le sujet :
Ce n’est pas comme si je venais juste de lire ces rumeurs et que j’étais surpris que cela puisse m’arriver. Si cela est arrivé à d’autres, il y a une chance que ça puisse m’arriver – c’est juste du bon sens. Cela vous affecte toujours d’une certaine façon, parce que je suis humain. Evidemment, je me soucie de la franchise ici, mais, encore une fois nous sommes là pour soutenir l’organisation, et cette organisation doit faire de son mieux. Vous devez garder cela à l’esprit.
Drafté en 2013 par le Thunder, Adams est toujours resté fidèle à la franchise. Six longues saisons à Oklahoma City, où il a d’abord appris le métier auprès de Nick Collison avant de devenir le titulaire indiscutable dans la raquette. Depuis qu’il a signé son contrat de 100 millions sur 4 ans en 2017, le Kiwi tourne quasiment en double double : 13.9 points et 9.3 rebonds. Une production qui pourrait sans doute intéresser d’autres équipes. Mais, dans l’immédiat, l’intérieur n’y pense pas et se dit fier d’appartenir et de contribuer à l’histoire du Thunder, une franchise à part, pour lui :
Je suis juste ici pour aider. Si je peux placer ma brique dans l’Histoire d’Oklahoma qui est en train de se construire, c’est un privilège, c’est cool. Même s’ils m’échangent, ça aura juste été un immense honneur. Je sais que pour chaque joueur qui est passé ici, ce fut un grand honneur de contribuer à l’histoire d’Oklahoma. C’est vraiment une franchise spéciale… qui se débrouille très bien par elle-même.