Malgré le départ de Carmelo Anthony, les Rockets redressent la barre depuis quelques matchs, et ce n'est pas la victoire facile (107/86) contre les Warriors qui va les persuader du contraire. Grâce au retour de Draymond Green (0 point/5 rebonds/5 passes), couplé à la présence d'Andre Iguodala (5 points/6 rebonds) dans le cinq de départ, les Warriors passent un 8/1 aux joueurs de Mike D'Antoni. S'appuyant sur leur adresse extérieure, les Texans prennent l'avantage en fin de premier quart-temps. Début du deuxième quart-temps et le match est toujours apathique. Entre les deux finalistes de la Conférence Ouest de la saison précédente, l'intensité est proche du néant. Les tirs ne rentrent pas, la faute à un manque de rythme évident de part et d'autre. Du côté de Golden State, rien ne va, avec une multiplication des pertes de balle dont les Rockets ne profitent pas suffisamment, même s'ils prennent une dizaine de points d'avance. Qui dit retour de Draymond Green sur le terrain, signifie hausse de l'intensité. L'intérieur est de nouveau sur le parquet et c'est l'attaque des Warriors qui se porte mieux, à l'image d'un Kevin Durant (20 points) de nouveau concerné. Le talent de James Harden (27 points) calme les ardeurs des Warriors alors que la mi-temps est sifflée. Le score (47/41) est significatif de ce manque de rythme criant. Au retour des vestiaires, les joueurs de Steve Kerr continuent leur festival de balles perdues. Cette fois, les joueurs de Houston, à l'instar de Chris Paul (10 points/7 passes) en profitent. Sur demi-terrain, James Harden et lui ne cessent d'agresser le cercle. La défense de Golden State est trop souvent prise de cours à l'image de Damian Jones (5 points/5 rebonds), remplacé par un Kevon Looney (12 points/5 rebonds) porteur d'une énergie incroyable. Golden State grignote son retard mais l'entrée en jeu du rookie Gary Clark (9 points/7 rebonds) change la donne. Trois tirs primés plus tard et c'en est terminé des maigres espoirs de victoire des Champions en titre. Empêtrés dans la défense adverse, les Warriors ne font plus d'effort des deux côtés du terrain. Houston passe un 21/2 à leurs adversaires pour prendre 30 points d'avance. Le garbage time débute alors. James Ennis (19 points/5 rebonds) en profite pour se montrer à son avantage dans une fin de match inintéressante.
Troisième défaite consécutive pour les Spurs, cette fois-ci défaits par une accrocheuse équipe des Clippers (116/111). Le collectif texan est en train de payer son manque criant de talent. Dès l'entame du match, les joueurs de Doc Rivers sont supérieurs à leurs homologues texans dans la gestion du tempo et dans la circulation de balle. Tobias Harris (18 points/8 rebonds/5 passes) et Danilo Gallinari (19 points/7 rebonds) en profitent. Personne n'est égoiste et tout le monde s'arrache. Portés par leur collectif, ils dominent une défense des Spurs complètement dépassée. L'écart se creuse peu à peu mais c'est sans compter sur le réveil de DeMar DeRozan (34 points/6 rebonds/5 passes), bien aidé par Rudy Gay (19 points/6 rebonds). Les deux hommes ramènent San Antonio au score puis ils permettent aux hommes de Gregg Popovich de prendre l'avantage. Durant le troisième quart-temps, les deux équipes se rendent coup pour coup. Montrezl Harrell (14 points/6 rebonds/5 passes) et Lou Williams (23 points) alimentent la marque pour les Clippers alors que LaMarcus Aldridge (10 points à 3/15 aux tirs/16 rebonds) est toujours autant en difficulté avec son tir en ce début de saison. Heureusement, Rudy Gay et Bryn Forbes (17 points) sont là pour suppléer son relatif manque d'impact sur le pan offensif. Le money time débute dès l'entame du derneir quart-temps. Les Clippers prennent dix points d'avance mais connaissent un trou d'air permettant à Patty Mills (12 points) et Marco Belinelli de permettre à San Antonio de revenir à une possession de leurs adversaires. Les Clippers parviennent à gérer leurs émotions et ne laissent jamais les Texans prendre l'avantage au tableau d'affichage. Les possessions s'enchaînent, les bonnes défenses se multiplient et c'est Lou Williams, grâce à un trois-points monstrueux qui terminera le travail à 40 secondes du terme de la rencontre. Une mauvaise perte de balle de DeRozan et deux lancers-francs de Danilo Gallinari plus tard clotureront le match.
45 points... Ce n'est pas le nombre de points générés par Trae Young (6 points à 2/11 aux tirs/5 passes) mais l'écart au score entre les Nuggets et les Hawks (138/93) alors que les premiers nommés restaient sur quatre défaites consécutives... Du suspense ? Une notion inconnue des joueurs de Denver qui ont torpillé les jeunes pousses d'Atlanta dès les premières possessions. 25/8 pour débuter et le match est plié. Juancho Hernangomez (25 points/9 rebonds) est précieux depuis qu'il est titulaire au sein de cette équipe. Atlanta est guidé par Vince Carter (11 points) et Jeremy Lin (16 points/5 rebonds/5 passes), ses vieux loups, mais l'écart est toujours d'une dizaine de points. En accélérant le jeu dès que l'occasion leur en est donnée grâce à la défense agressive de Paul Millsap (18 points/9 rebonds/5 passes) et aux passes brillantes de Nikola Jokic (12 points/9 rebonds/7 passes), les joueurs de Mike Malone profitent de la naiveté adverse pour inscrire un nombre incalculable de paniers faciles. L'écart n'est que de 16 points à la mi-temps. Durant le troisième quart-temps, les Hawks lâchent complètement l'affaire. Trae Young passe complètement à côté alors que Miles Plumlee se fait salement dunker dessus par son frère Mason... Rien ne va plus alors que le collectif des Nuggets tournent à plein régime. Le principal enseignement de la soirée ? La titularisation (sanction?) de Monte Morris (8 points) en lieu et place de Jamal Murray (14 points/5 passes) Rien de neuf pour Atlanta qui enchaîne les défaites...
G.S 86 Houston 107
Atlanta 93 Denver 138
San Antonio 111 L.A 116
L'action de la nuit pour DeMar DeRozan