Les Pelicans décrochent leur première victoire (119/100) dans la série les opposant aux Golden state Warriors. Cette nuit, ils ont pu compter sur l'axe Anthony Davis (33 points/18 rebonds)/Rajon Rondo (4 points/21 points/10 rebonds) pour ne laisser aucune chance aux Champions en titre. Le match débute avec une surprise concoctée par Steve Kerr : Andre Iguodala (4 points/2 rebonds) est remplacé par JaVale McGee (2 points/2 rebonds) dans le cinq majeur de son équipe. Cela ne fonctionne guère. Son équipe fait circuler le ballon sans réussite. Une aubaine pour leurs adversaires ? Aucunement ! Les Pelicans ne sont pas plus inspirés en attaque. Cela donne lieu à un début de rencontre durant lequel les maladresse multiplient. Pourtant, le réveil de New Orleans a lieu dans la deuxième partie de ce premier quart-temps grâce à plusieurs tirs primés inscrits par Anthony Davis ou Nikola Mirotic (16 points/13 rebonds). Les Pels passent un 17 à 3 à leurs adversaires grâce à un dunk de Jrue Holiday (21 points/7 rebonds/5 passes). Les Dubs n'arrivent pas à contenir le rythme de leurs adversaires. Pas au rendez-vous dans l'intensité défensive, ils ne peuvent s'appuyer que sur Kevin Durant (22 points) pour apporter au scoring alors que Stephen Curry (19 points à 6/19 aux tirs) est dans le dur. L'écart au score ne cesse d'augmenter durant le début de deuxième quart-temps avant le réveil de Golden State. Les joueurs de la Baie haussent leur intensité défensive autour d'un Draymond Green (11 points/12 rebonds/9 passes mais 7 ballons perdus) en mode energizer. De l'autre côté, Klay Thompson (26 points/7 rebonds) prend un coup de chaud et multiplie les paniers afin que les siens ne reviennent qu'à quatre points (44/40). La réponse ne se fait guère attendre. Elle passe par une domination sans partage de Davis, servi dans les meilleurs conditions par un Rajon Rondo particulièrement en jambes. Un 11/2 plus tard et le comeback des Warriors est oublié. La fin de première mi-temps tourne plutôt en faveur de Golden State grâce à Stephen Curry et Klay Thompson, auteur de 20 points sur la seule période. Le score est de 62 à 56 en faveur des joueurs d'Alvin Gentry à la pause. Ils reviennent le couteau entre les dents et font déjouer leurs adversaires grâce à une belle solidarité défensive. A l'image de Draymond Green, cette équipe de Golden State multiplie les maladresses, que ce soit les balles perdus, les mauvaises défenses ou les tirs loupés. Nikola Mirotic apporte sa pierre à l'édifice tandis que l'axe Anthony Davis/Rajon Rondo fonctionne toujours aussi bien. Les Pels prennent 20 points d'avance. L'écart ne redescendra jamais, la faute à une équipe de Golden State rarement aussi apathique. Les hommes de Steve Kerr se laissent dominer par Ian Clark (18 points) ; un des anciens de la maison, en fin de rencontre. Leur banc jouera quelques minutes en fin de rencontre pour apporter sa pierre à l'édifice, sans succès. Est-ce que les Pels pourront rééditer l'exploit ? On l'espère tant leur engagement et leur détermination est admirable.
Les Rockets se sont montrés impitoyables (113/92) à Salt Lake City pour reprendre l'avantage du terrain. Ceux qui pensaient l'exploit possible pour le Jazz n'ont pu espérer longtemps tant l'équipe de Mike D'Antoni a dominé durant l'intégralité de la rencontre. Dès le début de match, leur agressivité, symbolisée par Clint Capela (11 points/8 rebonds/4 contres) ou Trevor Ariza (11 points) fait déjouer cette jeune équipe d'Utah. Donovan Mitchell (10 points à 4/16 aux tirs) est en dedans et aucun autre joueur ne parvient à le supplée de manière efficace. L'écart ne cesse de se creuser alors que Derrick Favors (2 points/2 rebonds) tire à de multiples reprises sans réussite. Chris Paul (15 points/7 rebonds/6 passes) et James Harden (25 points/12 passes), caviardisent leurs coéquipiers sans soucis et la défense imaginée par Quin Snyder prend l'eau de toute part. Pire que tout, Eric Gordon (25 points) livre sa meilleure entrée en jeu des playoffs, lui qui était peu en phase avec son tir jusqu'ici. Le score en fin de premier quart-temps ? 39 à 22 pour les texans. Et encore, il s'en est fallu un bon passage d'Alec Burks (14 points) pour que celui-ci ne soit pas plus élevé. La défense de Houston, autour d'un Clint Capela impérial, ne baisse pas d'intensité. Rudy Gobert (12 points/9 rebonds) est dans les choux, dépassé par la rapidité du jeu adverse. Le petit réveil initié par le rookie Royce O'Neale (17 points) aura un effet limité. Houston, grâce à James Harden réagit. Ce n'est pas le alley oop réussi par Rudy Gobert qui leur fera peur. Personne ne se détache dans le marasme de basket proposé par Utah. Donovan Mitchell et Joe Ingles (6 points à 2/10 aux tirs/5 rebonds) sont catastrophiques. L'écart est de 30 points en faveur de Houston à la mi-temps (70/40). Au retour des vestiaires, la faute à un James Harden efficace, les Texans continuent de donner une leçon de basket à leurs adversaires. L'écart atteint les 38 points d'écart. Alors que l'entrée de Raul Neto (8 points/4 passes) a ravivé un peu de cohérence dans le basket mormon, c'est Derrick Favors qui se blesse à la cheville gauche et sort du terrain jusqu'à la fin de la rencontre. La fin de match, bien que plus réussi par Utah, ne dévie pas... C'est bien Houston, grâce à son sens du sacrifice, qui s'impose. Le garbage time permet de voir des têtes peu connus et notamment David Stockton, le fils du papa. Les Rockets reviennent forts.
Record de franchise pour le duo Anthony Davis et Rajon Rondo