Le Heat avait vraiment besoin d'un break

Le Heat avait vraiment besoin d'un break

Miami Heat

L’équipe de Miami est descendue à la 8ème place à l’Est alors qu’elle pointait à la 4ème place il y a quelques semaines.

Le Heat ne va pas fort en ce moment. Après un début de saison poussif, l’équipe floridienne avait su en janvier reprendre sa marche en avant qu’elle avait arrêté en avril dernier. Elle avait alors su enchainer 7 victoires de suite et avait conclu le mois de janvier avec 10 victoires pour 5 défaites. Malheureusement, la machine qui semblait rouler vers les premiers spots de l’Est s’est enrayée. Depuis le 31 janvier, Miami ne compte qu’une seule victoire (contre Milwaukee) pour 7 défaites, dont la dernière en date contre les Sixers alors qu’ils menaient de 24 points. C’est presque tous les efforts du mois précédents qui se sont envolés juste avant le All-Star break. Erik Spoelstra n’a pas caché sa déception à la sortie du match contre Philadelphie.

 

C’est décevant, c’est ce qu’on ressent tous actuellement. Avec 2 ou 3 jours de repos on va pouvoir mettre cette mauvaise série en perspective, et au bout 5 à 6 jours on pourra se remettre au boulot tous ensembles, s’y mettre à fond pour faire une bonne série lors de ces 24  derniers matches.

 

Comme il le dit lui-même, la pause du All-Star Weekend tombe à pic et va faire le plus grand bien à son effectif. Au programme : repos complet, les joueurs sont libres d’organiser leur temps libre comme ils le souhaitent du moment que les batteries sont rechargées pour le retour à l’entrainement.

 

Lors de ces deux dernières semaines tous les joueurs ont été très impliqués émotionnellement, et pour nous dans cette saison chaque match était un match de playoffs. On en a laissé 7 ou 8 en route et donc ça a un effet sur tes émotions. Tu essayes d’aller de l’avant et ainsi on s’améliorera dans ces situations. Mais le timing (du All-Star break) est bon, pour nous tous. Je veux juste que les joueurs se détendent. Ils n’ont pas à voir un seul terrain de basket.

 

Le break va faire du bien, même à Goran Dragić qui lui sera à Los Angeles pour le match des étoiles et aura donc un weekend un brin moins reposant que ses coéquipiers. Le run d’après All-Star Game, qui a fait tellement de mal aux adversaires du Heat l’année dernière, est dans toutes les têtes, et pour cela il faut profiter aussi de cette période d’arrêt pour bien se calibrer entre les joueurs et trouver les automatismes avec les nouveaux éléments. Dwyane Wade vient d’arriver dans l’équipe, Rodney McGruder fera son retour de blessure survenue en présaison, Kelly Olynyk  sera de retour de sa blessure à l’épaule. Tous ces éléments n’ont pas encore joué ensemble et donc il faut pouvoir les réintégrer dans le jeu du Heat.

 

Si tu perds six matches sur sept, je pense que c’est le bon moment pour ça. Il faut essayer de passer du temps avec sa famille, penser à d’autres choses, se détendre et comme ça quand tu reviens tu as envie de te mettre au travail, t’améliorer. Bien sûr ça aidera Dwyane qui n’a joué que trois matches avec nous. Quand il connaitra un peu mieux notre façon de jouer ça nous aidera beaucoup.

 

Wade n’en pense pas moins. Heureux d’être de retour chez lui à Miami, il n’oublie pas que c’est lui le nouveau dans cette équipe et donc à lui de s’adapter.

 

Toutes les équipes de la ligue à ce moment de la saison a besoin d’un reset. Quand on perd sept de ses huit derniers matches c’est clairement le bon moment pour faire ce reset. (…) J’ai des choses prévues à Los Angeles, mais j’ai aussi envie de m’entrainer pour rester actif donc c’est une combinaison de plusieurs choses, mais fin février je serai prêt à repartir. C’est juste embêtant pour moi car je dois m’intégrer au rythme de l’équipe.

 

 

Vous l’aurez compris, la pause va définitivement faire un bien fou aux membres du Heat. Le repos sera de mise mais les enjeux des entrainements à la reprise sont multiples et très importants. Mais la finalité est la même, l’équipe de Miami a bien l’intention de remettre la marche en avant et de faire une grosse fin de saison pour non seulement se maintenir dans les qualifiés pour les playoffs, mais aussi pour grappiller des places très importantes au classement.

 

Propos recueillis par Sébastien Hervé à Philadelphie.