- MENEUR : tomas satoransky (republique tcheque)
Chez les Wizards : 4 saisons pour 232 matchs
Bilan : 112 victoires - 120 défaites (48,3%)
Stats : 6.4 points à 48,8% aux tirs, 2.8 rebonds et 3.8 assists en 21 minutes
Certainement le guard le plus talentueux issu de la République Tchèque. Formé à Prague, Tomas Satoransky s'envole très jeune vers le championnat espagnol, d'abord à Séville puis à Barcelone. Meneur de grande taille, il se fait remarquer par sa polyvalence en flirtant plusieurs fois avec le triple double en ACB. Quatre ans après sa draft au second tour par les Wizards, Sato tente sa chance en NBA. Relégué en bout de banc lors de sa saison rookie, il lui faut attendre la blessure de John Wall en 2018 pour obtenir une fenêtre de tir. Sur ses 30 titularisations, il envoie 10.4 points, 4.4 rebonds et 5.8 passes. Il reste sur la même dynamique l'exercice suivant avec enfin un triple double dans l'escarcelle : 18 points, 12 rebonds et 10 passes dans une victoire contre les Bucks. Transféré chez les Bulls en 2019, il revient faire une dernière pige dans la capitale en 2022. Entre temps, Satoransky s'est illustré dans les plus grandes compétitions internationales. Il réussit même l'exploit d'envoyer son pays aux Championnats du monde 2019. Une première pour les Tchèques qui se hissent en quart de finale avec un Sato toujours aussi omniprésent : 15.5 points, 5.6 rebonds et 8.5 passes.
- ARRIÈRE : andrew gaze (australiE)
Chez les Wizards : 1 saison pour 7 matchs
Bilan : 1 victoire - 6 défaites (14,3%)
Stats : 3.1 points à 47,1% aux tirs, 1.0 rebond et 0.7 assist en 10 minutes
Tout simplement la plus grande légende du basket australien ! Un pionnier qui a contribué à l'essor de la balle orange en Océanie. Une véritable usine à gaz du scoring que ce soit avec son club de Melbourne ou en sélection nationale qu'il porte lors de trois Olympiades (21.5 points de moyenne aux J.O.). Attention, il faut se mouiller la nuque avant de plonger dans le palmarès d'Andrew Gaze en NBL : 7 titres de MVP, 15 nominations dans la All-NBL First Team, 11 sélections au All Star Game et 14 fois meilleur scoreur du championnat ! Le sniper est aussi le leader alltime au scoring, à la passe, aux tirs à 3 points et aux lancers francs ! En plein prime, Gaze carbure tranquille à 38.8 points, 5.4 rebonds et 8.1 passes. Fils du sélectionneur Lindsay Gaze, Andrew baigne dès sa naissance dans l'univers du basket. Trop doué pour rester sur l'île, il multiplie les expériences à travers le globe. Tout d'abord, il y a cette tournée contre les meilleures facs de la Big East Conference en 1988. Andrew enchaîne 4 matchs à plus de 40 points en 8 jours ! Subjugué par son talent, l'université de Seton Hall le rapatrie le temps d'une saison NCAA. Ensuite, en 1991, il s'expatrie en Italie à Udine pour une campagne bouclée à 30.9 points. Seule la NBA lui résiste quand il tente sa chance à Washington en 1993 et à San Antonio en 1998. Dans la ligue actuelle, son adresse lui aurait certainement offert un autre destin...
- AILIER : RUI hachimura (japon)
Chez les Wizards : 4 saisons pour 177 matchs
Bilan : 77 victoires - 100 défaites (43,5%)
Stats : 13.0 points à 47,9% aux tirs, 5.1 rebonds et 1.4 assist en 27 minutes
Ils sont rares les joueurs du pays du Soleil Levant à faire carrière en NBA. Rui Hachimura est sans consteste le plus doués d'entre eux. Repéré dans son adolescence lors des championnats du monde junior, il carbure à 22.6 points en U17 puis 20.6 points et 11.0 rebonds en U19. Il bosse comme un acharné son anglais pour entrer à la fac de Gonzaga. Choc linguistique, choc culturel, le Japonais s'accroche pour devenir le leader offensif des Bulldogs, toujours avec un rythme de croisière autours des 20 points. Attendu dans le Top20 de la draft 2019, Rui est finalement sélectionné à la neuvième place. Un reach de la part des Wizards qui ne le regrettent pas. Dès sa saison rookie, Hachimura s'impose comme un scoreur fiable à mi-distance et confirme ses aptitudes en sophomore en atteignant les 30 unités pour la première fois. Mais, après les Jeux Olympiques de Tokyo, il est victime d'un burn out. Trop sollicité médiatiquement, il met du temps à retrouver son niveau. Et quand c'est le cas fin 2022, il est échangé chez les Lakers. Premier mouvement qui en appelera beaucoup d'autres pendant l'intersaison.
- AILIER FORT : kristaps porzingis (lettonie)
Chez les Wizards : 2 saisons pour 82 matchs
Bilan : 34 victoires - 48 défaites (41,5%)
Stats : 22.9 points à 49,3% aux tirs, 8.5 rebonds et 2.7 assists en 31 minutes
En perte de vitesse chez les Mavericks où son association avec Luka Doncic n'a pas réellement fonctionné, Kristaps Porzingis s'est parfaitement refait la cerise dans la capitale. Pour preuve, le Letton a enregistré la saison passée sa meilleure moyenne au scoring (23.3 points) tout en shootant à 49,8%, là encore son pic en carrière. Moins obnubilé par le tir longue distance, la licorne s'est rapproché du cercle pour plus d'efficacité. Tout proche du niveau All Star, Porzingis ne s'inscrit pas dans la durée chez les Wizards. A peine remis sur pied, il déménage du côté de Boston à la free agency. Après avoir appuyé sur le bouton rouge, les dirigeants ont estimé que le Letton ne faisait pas partie du projet de reconstruction. Un passage remarqué, mais donc éphémère.
- PIVOT : marcin gortat (pologne)
Chez les Wizards : 5 saisons pour 402 matchs
Bilan : 217 victoires - 185 défaites (54%)
Stats : 11.6 points à 55,5% aux tirs, 9.2 rebonds et 1.5 assist en 30 minutes
Entré par la petite porte en NBA avec une draft à la 57ème position en 2005, le marteau polonais a fait progressivement son trou dans la ligue. Une montée en puissance chez le Magic puis les Suns pour arriver à Washington en plein dans son prime. Privés de playoffs depuis cinq saisons, DC trouve de la stabilité dans la raquette autour du duo Marcin Gortat - Nenê Hilario. Un tandem aussi musculeux que combatif sous les cercles qui permet à la franchise de retrouver la postseason et même de passer un tour contre les Bulls en 2014. L'aventure s'arrête en demi de conf' où Gortat sort le match de sa vie pour repousser un temps l'élimination contre les Pacers : 31 points et 16 rebonds. Profitant pleinement des caviars de John Wall, le Polish Hammer fracasse les cercles régulièrement sur des dunks surpuissants. Car, nous sommes là face à un intérieur old school, qui n'a jamais développé un tir à distance. Peut être la cause de son déclin amorcé en 2017 et qui se termine par un trade aux Clippers l'année suivante.
- LE BANC
Raul Neto (Brésil)
2 saisons pour 134 matchs
Stats : 8.1 points à 46,5% aux tirs, 2.2 rebonds et 2.7 assists en 21 minutes
Deni Avdija (Israël)
3 saisons pour 212 matchs
Stats : 8.1 points à 43,1% aux tirs, 5.5 rebonds et 2.1 assists en 25 minutes
Davis Bertans (Lettonie)
3 saisons pour 145 matchs
Stats : 11.6 points à 41,1% aux tirs, 3.3 rebonds et 1.1 assist en 24 minutes
Nenê Hilario (Brésil)
5 saisons pour 249 matchs
Stats : 11.8 points à 51,1% aux tirs, 5.6 rebonds et 2.3 assists en 25 minutes
Gheorghe Muresan (Roumanie)
4 saisons pour 276 matchs
Stats : 10.6 points à 57,9% aux tirs, 6.8 rebonds et 1.6 block en 23 minutes
Sur le banc de la capitale, l'un des plus grands joueurs à avoir foulé les parquets NBA. Gheorghe Muresan, 2m31, est découvert par Pau-Orthez, au fin fond de la Transylvanie, lors d'un match de Coupe des Coupes, où le géant a failli éliminer les Palois à lui seul. Sa taille et son potentiel attirent rapidement les scouts américains et ce sont les Bullets qui dégainent en premier avec une draft à la 30ème position. De curiosité physique, le Roumain trouve progressivement son rythme de croisière en NBA, au point d'être élu Most Improved Player en 1996. Titulaire cette saison-là, il tourne à 14.5 points, 9.6 rebonds et 2.3 blocks. Pendant deux exercices, il est également le joueur les plus adroit de la ligue avec une adresse à 60%. Logique, quand il faut quasiment se baisser pour scorer près du cercle ! Malheureusement, le physique de Gitza ne suit pas la cadence effrénée de la NBA. Après seulement six saisons, il revient en Europe à Pau pour une dernière danse en 2001.
Mentions : Trop justes face aux big men de cette équipe, les Français Kevin Seraphin et Ian Mahinmi restent dans les mentions. On pense aussi à Manute Bol, qui aurait fait une sacrée paire de tours jumelles avec Muresan. Trop courts également le lituanien Darius Songaila et l'ukrainien Oleksiy Pecherov tout comme les déceptions Jan Vesely et Felipe Lopez.
Episode 27 : San Antonio Spurs
Episode 25 : Portland Trailblazers
Episode 23 : Philadelphie Sixers
Episode 21 : Oklahoma City Thunder
Episode 19 : New Orleans Pelicans
Episode 18 : Minnesota Timberwolves
Episode 15 : Memphis Grizzlies
Episode 14 : Los Angeles Lakers
Episode 13 : Los Angeles Clippers
Episode 10 : Golden State Warriors