- meneur : emmanuel mudiay (république démocratique du congo)
Chez les Knicks : 2 saisons pour 81 matchs
Bilan : 18 victoires - 63 défaites (22,2%)
Stats : 13,2 points à 42,9% aux tirs, 3,1 rebonds et 3,9 passes en 26 minutes
Comment dire à quel point c’est compliqué à la mène chez ces Knicks ? Peut-être que la simple présence d’Emmanuel Mudiay à ce poste suffit pour expliquer à quel point c’est le désert. Seulement 81 matchs, à cheval sur deux saisons, suffisent au joueur pour s’installer ici. Bien regrettable pour nous, français, de ne pas pouvoir nous réjouir de voir un de nos talents avoir saisi l’opportunité. Dans une saisons cataclysmique des Knicks, au cours de laquelle un joueur, dont nous reparlerons plus tard, s’est fait tradé, il aura été le meneur de jeu le plus fiable de New York avec près de 15 points et 4 passes en 27 minutes sur les parquets. Dans l’une des pires équipes de l’histoire de la franchise. Cela explique certainement la réussite du joueur né en RDC, lui qui a disparu des radars depuis 2020 et ne s'est jamais réellement imposé ailleurs.
- arrière : evan fournier (france)
Chez les Knicks : 2 saisons pour 107 matchs (en cours)
Bilan : 51 victoires - 56 défaites (47,6%)
Stats : 12,1 points à 40,5% aux tirs, 2,4 rebonds et 1,9 passe en 26 minutes
A défaut de voir un français prendre place à la mène des Knicks, un tricolore s’installe sur le poste d'arrière avec Evan Fournier. Pareil, la concurrence n’est pas folle et c’est ce qui permet à l’ancien du Magic de prendre le spot. Point positif pour notre arrière : il possède le record de 3 points rentrés sur une saison régulière, effaçant John Starks des tablettes. Et… c’est à peu près tout. Arrivé en grande pompe à New York, dans une équipe qui vient de retrouver les Playoffs, lui et Kemba Walker sont les deux signatures de l’été, supposées aider Julius Randle offensivement. La saison ne se passe pas comme prévu et les Knicks ne jouent même pas le play-in. La saison suivante, celle qui vient de s’écouler, Fournier sort de la rotation et l’équipe retrouve la postseason et élimine Cleveland au premier tour. L’aventure devrait prochainement prendre fin, tant le français n’est pas dans les plans de Tom Thibodeau.
- ailier : RJ Barrett (canada)
Chez les Knicks : 4 saisons pour 271 matchs (en cours)
Bilan : 131 victoires - 140 défaites (48,3%)
Stats : 18,1 points à 42,2% aux tirs, 5,4 rebonds et 2,8 passes en 34 minutes
Coéquipier de Zion Williamson à Duke, RJ Barrett était très attendu du côté des Knicks lorsqu’il fut drafté avec le troisième choix de la cuvée 2019. Dans le dur depuis de nombreuses années, New York espérait voir son renouveau se matérialiser autour du canadien. 4 ans après sa Draft, une pointe de déception émerge tant le joueur stagne malgré une production loin d’être minable ainsi que des flashs très intéressants. Arrivé dans un marasme complet, la nomination de Thibodeau au coaching a remis les Knicks sur le droit chemin et permis à la franchise de retrouver les Playoffs. Au fil des années, Barrett a progressé mais son efficacité pose problème par moment, notamment de loin, où il a shooté à seulement 31%. S’il s’améliore dans ce domaine, il deviendra un vrai casse-tête pour les adversaires et contribuera à augmenter le plafond de New-York.
- ailier-fort : DANILO GALLINARI (italie)
Chez les Knicks : 3 saisons pour 157 matchs
Bilan : 67 victoires - 90 défaites (42,6%)
Stats : 13,7 points à 42,2% aux tirs, 4,3 rebonds et 1,5 passe en 31 minutes
Petite hésitation sur comment cette raquette allait se présenter, et finalement le choix s’est porté sur un sniper qui écarte le terrain. Tant pis pour la défense, on repassera une autre fois, mais Danilo Gallinari accompagne un joueur aux qualités semblables dans la raquette et prend le poste 4. Drafté par la franchise, l’ailier-fort est un produit local qui s’éclatera dans ces Knicks dirigés par Mike d’Antoni où le shooteur avait toute sa place et collait parfaitement à la philosophie de son coach. Poste 2 à ses débuts, l’ancien entraîneur des Suns l’a très vite décalé sur le terrain et l’apogée de son histoire avec New York fut lors du début de saison 2010-11. Amar’e Stoudemire débarque au cours de l’intersaison et la franchise sourit à nouveau. En cours de saison, il fera les frais du trade amenant Carmelo Anthony et rejoindra donc les Nuggets, sans qu’on sache jusqu’où ces Knicks cool à voir jouer aurait été.
- pivot : kristaps porzingis (lettonie)
Chez les Knicks : 3 saisons pour 186 matchs
Bilan : 76 victoires - 110 défaites (40,8%)
Stats : 17,8 points à 43,7% aux tirs, 7,1 rebonds et 1,3 passe en 31 minutes
En voilà un autre qui était attendu par les Knicks pour leur permettre de passer un cap. Drafté en 4 par Phil Jackson en 2015, Kristaps Porzingis est l’un des rares choix positifs réalisé par l’ancien General Manager de la franchise. Véritable licorne, le joueur de 2m21 est capable de dégainer de très loin sur le parquet faisant de lui une option très intéressante offensivement, malgré ses lacunes défensives, qui lui posent problèmes à certains moments. Lors de ses trois saisons aux Knicks, le duo avec Carmelo Anthony n’a pas permis à cette équipe de retrouver la postseason. Il fut véritablement épanoui une fois l’ailier parti de Big Apple. Porzingis réalisa un début de saison 2017-18 canon scorant près de 23 points par match et obtenant une sélection pour le All Star Game ! Malheureusement une grave blessure le coupera dans son élan et ne portera plus jamais le maillot des Knicks. Le letton rejoindra les Mavs via un trade.
- le banc :
Frank Ntilikina (France)
Chez les Knicks : 4 saisons pour 211 matchs
Stats : 5,5 points à 36,6% aux tirs, 2 rebonds et 2,7 passes en 19 minutes
Rolando Blackman (Panama)
Chez les Knicks : 2 saisons pour 115 matchs
Stats : 8,5 points à 44,1% aux tirs, 1,7 rebond, 2 passes en 21 minutes
Sasha Vujacic (Slovénie)
Chez les Knicks : 2 saisons pour 103 matchs
Stats : 4,1 points à 35,8% aux tirs, 2 rebonds et 1,3 passe en 13 minutes
Enes "Freedom" Kanter (Turquie)
Chez les Knicks : 2 saisons pour 115 matchs
Stats : 14 points à 57% aux tirs, 10,8 rebonds et 1,6 passe en 26 minutes
Andrea Bargnani (Italie)
Chez les Knicks : 2 saisons pour 71 matchs
Stats : 13,9 points à 44,7% aux tirs, 4,9 rebonds et 1,3 passe en 29 minutes
Que ce fut compliqué de constituer un banc pour les Knicks. Franchise historique, très gros marché, donc on voit peu de joueurs réellement durer dans le temps. Parmi les éléments qui se sont démarqués, Enes "Freedom" Kanter. A peine 30 ans mais plus en NBA à cause de ses limitations défensives, le pivot s’est montré productif offensivement et au rebond mais dans des équipes assez pauvres. Gêné par les blessures, le passage d’Andrea Bargnani ne restera pas dans les annales, malgré une production honorable. Mention pour Rolando Blackman, qui même en fin de carrière s’est montré utile dans les Knicks de Pat Riley et Patrick Ewing. Au rayon des déceptions, impossible d’éviter Frank Ntilikina, français drafté le plus haut au moment de son arrivée, qui n’aura jamais réussi à faire son trou dans des effectifs désastreux. Enfin Vujacic aura joué une centaine de matchs, sans pour autant rester dans les mémoires.
Mentions : Premiers noms dans cette section, Ernie et Kiki Vandeweghe, nés en dehors des Etats-Unis mais qui ont tous les deux adopté la nationalité américaine très vite. Sinon, ils pourraient largement avoir une place sur le banc, si ce n'est mieux. Les Knicks ont également vu des meneurs talentueux sous leurs couleurs avec Pablo Prigioni, Jose Calderon ou encore Sergio Rodriguez. Cependant aucun n'aura duré dans le temps. Petite mention également pour Dikembe Mutombo, dont le passage fut court.
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Episode 18 : Minnesota Timberwolves
Episode 15 : Memphis Grizzlies
Episode 14 : Los Angeles Lakers
Episode 13 : Los Angeles Clippers
Episode 10 : Golden State Warriors