- Arrière : Ben Gordon (Grande-Bretagne)
Chez les Bulls : 5 saisons pour 398 matchs
Bilan : 206 victoires - 192 défaites (51,8%)
Stats : 18.5 points à 43.7% aux tirs dont 41.5% à 3pts, 3.0 rebonds, 3.0 passes en 31.4 minutes
Ben Gordon a brillé lors de ses deux saisons universitaires avec les Huskies. Il remporte le championnat NCAA en 2004 avant d’être drafté en troisième position par les Bulls en 2004-2005, la même année que Luol Deng. Très rapidement, l’arrière, très bon shooteur, prend ses marques au sein de sa nouvelle équipe. Il permet aux siens de revenir en playoffs pour la première fois depuis l’ère Jordan. Il devient le premier rookie de l’histoire a être élu Sixth Man of the Year. Joueur clutch, l’arrière impressionne. Il alterne entre le banc et le cinq majeur lors de sa deuxième saison. Les siens atteignent à nouveau les playoffs, sans dépasser (encore une fois) le premier tour. Il marque 21.4 points par match lors de sa troisième saison, sa meilleure en carrière. L’arrière continue de montrer qu’il est capable de prendre des coups de chaud monstrueux. Son aventure à Chicago se termine par une défaite en playoffs 4-3 contre les Boston Celtics. Joueur emblématique de ce renouveau des Bulls, Gordon est l’archétype même du joueur micro-onde, aux capacités offensives exceptionnelles mais au potentiel défensif limité.
- Ailier : Luol Deng (Grande-Bretagne/Soudan)
Chez les Bulls : 10 saisons pour 637 matchs
Bilan : 365 victoires - 272 défaites (57,3%)
Stats : 16.1 points à 46.0% aux tirs, 6.4 rebonds, 2.5 passes, 1.0 interception en 35.9 minutes
Luol Deng est drafté en septième position par les Suns (et directement envoyé aux Bulls) en 2004 après une universitaire à Duke. L’ailier montre rapidement qu’il possède des qualités athlétiques qui lui permettront de durer en NBA. Elu dans la meilleure équipe rookie, il continue de progresser lors de sa saison sophomore. Il fait également partie de cette équipe des Bulls, au visage très international, aux côtés de Pau Gasol, Joakim Noah et Gordon. Véritable couteau suisse, il peut inscrire des tirs à 3 points tout en défendant fort sur les meilleurs ailiers adverses. Ses très bonnes performances l’emmènent au All Star Game en 2012 et 2013. Il est le joueur ayant passé le plus de temps de moyenne sur le terrain lors de ces deux saisons. Le meilleur résultat collectif de cette équipe reste cette Finale de Conférence contre le Heat. Joueur de devoir, ses 10 ans à Chicago prouve son importance. Il est transféré en 2014 contre Andrew Bynum (et des tours de draft) aux Cavaliers.
- Ailier : Toni Kukoc (Croatie)
Chez les Bulls : 7 saisons pour 436 matchs
Bilan : 299 victoires - 137 défaites (68,6%)
Stats : 14.1 points à 45.8% aux tirs, 4.8 rebonds, 4.2 passes et 1.1 interceptions en 29.5 minutes
Toni Kukoc est un membre importantissime du deuxième three-peat des Bulls version Michael Jordan. Après avoir illuminé l’Europe sous le maillot de Split, puis celui de Benetton Trévise, il rejoint les Bulls lors de la saison 1992/1993. Ces derniers l’ont drafté en 29ème position en 1990. Il n’y est clairement pas le bienvenue, Michael Jordan ne souhaitant pas le voir rejoindre son équipe. Pour son arrivée en NBA, il ne trouve pas MJ parti à la retraite. Il prend alors doucement ses marques avant de devenir titulaire lors de sa deuxième saison. Il est une pièce fondamentale des Bulls qui enregistre le retour de Jordan. Il retrouve le banc lors de sa troisième saison (et le début du three-peat). Avec son QI basket et ses qualités offensives, le yougoslave est élu Sixth Man of The Year. Malgré une saison suivante décevante à titre individuelle (plombée par de nombreuses blessures), il est le deuxième meilleur joueur des Bulls lors de la saison 1997/1998, en l’absence de Scottie Pippen. Son équipe obtient un troisième titre mais Jordan annonce à nouveau sa retraite. Rare survivant de l’intersaison, Kukoc devient leader de sa franchise en 1998/1999. Les résultats collectifs ne suivent plus malgré les statistiques du croate. Il quitte les Bulls, transféré, lors de la saison suivante, après avoir laissé une empreinte sur cette époque dorée de Chicago.
- Ailier Fort : Pau Gasol (Espagne)
Chez les Bulls : 2 saisons pour 150 matchs
Bilan : 84 victoires - 66 défaites (56%)
Stats : 17.6 points à 48.3% aux tirs, 11.4 rebonds, 3.4 passes et 2.0 contres en 33.1 minutes
Pau Gasol est resté deux saisons au sein des Bulls. Il ne prolongera pas pour une troisième saison malgré sa player option, sentant le vent de la reconstruction arriver chez les Bulls. En 2014, il est associé à Noah dans la raquette de Chicago. Les résultats collectifs sont probants mais le chemin s’arrête rapidement en playoffs (1/2 de Conférence). Preuve de son impact, il est élu dans la All-NBA Second Team lors de la saison 2015 tout en étant All-Star lors de ses deux saisons avec les Bulls. Même s’il ne s’agit pas du prime de la carrière de Gasol (plutôt identifié aux Grizzlies ou aux Lakers), son impact est réel au sein de la franchise de Chicago. Futur Hall of Famer, une icône est passée au sein de cette franchise mythique.
- Pivot : Joakim Noah (France)
Chez les Bulls : 9 saisons pour 572 matchs
Bilan : 327 victoires - 245 défaites (57,2%)
Stats : 9.3 points à 49% aux tirs, 9.4 rebonds, 3.0 passes et 1.3 contres en 29.5 minutes
Joakim Noah a une histoire particulière avec les Bulls, équipe qui l’a drafté en neuvième position en 2007. Il ne s’impose pas directement dans le cinq majeur de Chicago, souffrant d’un manque de temps de jeu après une saison universitaire terminée avec un deuxième titre NCAA consécutif au sein des Florida Gators. Il perce vraiment lors de sa troisième saison. En parallèle, les Bulls renouent avec des bons résultats collectifs. Avec l’arrivée de Tom Thibodeau, il franchit un cap. En 2010-2011, dans une équipe guidée par Derrick Rose, MVP, son équipe termine avec 62 victoires (malgré 31 matchs loupés par Noah). Défaits 4-1 par le Heat des Three Amigos en Finales de Conférence, les Bulls semblent lancer vers le succès. Avec la blessure de Rose, Noah prend son envol en 2012-2013. Il devient All Star et amène les siens en playoffs, incarnant l’âme de l’équipe. En 2014, il est à nouveau All Star et meilleur défenseur de l’année. Son jeu n’a eu de cesse d’évoluer. En gagnant en altruisme tout en progressant sur son tir à mi-distance, il devient une vraie menace pour les adversaires. Il est également 5ème au vote pour le MVP. Les saisons 2014/2015 et 2015/2016 sont moins glorieuses, la faute à de nombreuses blessures. Il signe alors avec les Knicks après avoir marqué de son empreinte cette équipe de Chicago, version Derrick Rose.
- Le banc :
Andres Nocioni (Argentine)
Chez les Bulls : 5 saisons pour 351 matchs
Statistiques : 11.7 points à 43.7% aux tirs et 36.7% à 3pts, 5.0 rebonds et 1.3 passes en 25.2 minutes
Andres Nocioni arrive en NBA après un début de carrière en Espagne. Il complète l’effectif avec Gordon et Deng. Ailier shooteur, il écarte les défenses tout en se montrant intelligent sur le terrain, à l’image de cette génération argentine.
Nikola Mirotic (Montenegro)
Chez les Bulls : 4 saisons pour 243 matchs
Statistiques : 11.4 points à 41.8% aux tirs dont 36.1% à 3-points, 5.4 rebonds et 1.3 passes en 23.0 minutes
Le monténégrin a rejoint les Bulls après être devenu un joueur important en Europe. Bagarreur (avec Bobby Portis), il est précieux par sa capacité à écarter le jeu malgré de réelles lacunes défensives.
Lauri Markkanen (Finlande)
Chez les Bulls : 4 saisons pour 221 matchs
Statistiques : 15.6 points à 44.0% aux tirs et 36.6% à 3-points, 7.1 rebonds et 1.2 passes en 29.5 minutes
Drafté en 7ème position (par Minnesota), l’intérieur finlandais a réalisé deux très bonnes premières chez des Bulls en manque de résultats collectifs. Il a ensuite décliné avant de rejoindre les Cavs.
Bill Wennington (Canada)
Chez les Bulls : 6 saisons et 367 matchs
Statistiques : 5.1 points à 47.1% aux tirs et 2.7 rebonds en 13.9 minutes
Après son retour d’Italie (après un début de carrière NBA mitigé), Bill Wennington rejoint les Bulls en tant que remplaçant de Longley. Il apporte des minutes importantes en sortie de banc.
Luc Longley (Australie)
Chez les Bulls : 5 saisons pour 261 matchs
Statistiques : 8.9 points à 46.3% aux tirs, 5.3 rebonds, 1.1 contre en 24.3 minutes
Arrivé chez les Bulls en 1993 (en même temps que Kukoc), Luc Longley est un des pionniers de ce three-peat. Parfaitement adapté dans le système en triangle, il réalise toutes les petites tâches défensives importantes.
Mentions : Tomas Satoransky, Omer Asik, Marco Belinelli, Vladimir Radmanovic, Thabo Sefolosha, Victor Khryapa...