LaMarcus Aldridge est sans nul doute le gros coup de l'été pour des Spurs vieillissants, mais qui constituent toujours de solides prétendants au titre NBA. Mais comme le souligne CBS Sports, le nouveau numéro 12 de San Antonio n'a pas tellement brillé lors des deux premières rencontres des Spurs.
Il est bien évidemment trop tôt pour tirer la sonnette d'alarme comme nous avons pu l'entendre sur l'état de forme d'un Tony Parker encore timide lors du premier game face à Oklahoma City. D'ailleurs, face au Thunder, Aldridge a terminé son match avec 11 points à 4/12 et 5 rebonds. Hier soir dans la victoire des siens face aux Nets, il termine en double-double avec 10 points (5/11), 11 rebonds et 4 passes. La saison passée, l'ailier-fort terminait sa neuvième saison à Portland avec 23,4 points (47%, 35% à 3pts), 10,2 rebonds et 1,7 passe en 35 minutes de jeu.
Au micro d'ESPN, LaMarcus Aldridge explique que son adaptation est toujours en cours et surtout son rôle dans le roster est totalement différent de ce qu'il a toujours connu avec les Blazers :
Je ne suis pas le même. Je ne suis pas la même personne que j'étais à Portland. Je ne sens pas comme quoi ils ont besoin que je sois cette personne tout le temps. C'est un apprentissage sur la façon d'être moi-même en attaque. Je n'ai encore trouvé la solution. J'ai la philosophie du jeu collectif de cette équipe dans ma tête tout le temps. J'espère qu'au fur et à mesure que la saison avancera, que je puisse trouver la solution. Mais actuellement, je dois m'adapter.
J'ai toujours été le joueur principal, j'ai toujours eu la balle. Je suis en train d'apprendre comment jouer en attaque. Je suis en train d'apprendre à faire circuler la balle et comment prendre les tirs. Pop me dit de prendre des shoots, mais c'est un processus pour moi. Je ne joue pas à ma façon actuellement. Je ne peux pas être égoïste ici. Je suis ici pour gagner.
Que l'on se rassure, le futur homme fort des Spurs est très loin de se plaindre dans un système qui fait place à un collectif ultra rodé. Pour Aldridge, la transition sera un peu plus longue étant donné qu'il a toujours été le pilier des Blazers lors de ses neuf dernières saisons et qu'il doit se fondre dans la force collective voulue et imposée par Gregg Popovich.
Ce n'est que le début et Aldridge aura à coeur de montrer qu'il est clairement investi dans le jeu et la philosophie des Spurs. Il faut que dans une raquette qui comprend le quintuple champion NBA Tim Duncan, l'expérimenté David West et le couteau suisse français Boris Diaw, Aldridge va aussi devoir apprendre à se contenir et ainsi être plus tranchant en défense ou sur des séquences offensives plus brèves.