La cote de Kemba Walker a chuté de manière vertigineuse en l'espace d'une saison. Coupé pendant l'été 2021 par le Thunder, le meneur avait signé un contrat de deux ans pour 18 millions chez les Knicks. Natif du Bronx, son arrivée à Big Apple était attendue et semblait être la rampe de lancement idéal pour un retour aux affaires. Il n'en sera rien. En février, New York décide d'écarter Walker des rotations pour donner la mène à Immanuel Quickley. En 37 matchs sous le maillot des Knicks, Cardiac Kemba s'affiche à 11.6 points et 3.5 passes, ses plus faibles moyennes en carrière. Logiquement, les Knicks se sont débarrassés de son contrat en l'envoyant à Detroit le soir de la draft. Une destination qui ne devait être qu'une escale, tant les Pistons ne misent pas sur le vétéran pour leur reconstruction.
Plus de deux mois après ce trade, Walker est toujours bloqué à Motor City. Les deux camps n'ont pas trouvé de terrain d'entente financièrement. Selon le journaliste James L. Edwards III de The Athletic, les Pistons ont fait une offre inférieure de quelques millions sur son salaire 2022-2023 (9.165.000 dollars). Mais, Walker n'a toujours pas accepté cette proposition. L'ex All Star attendrait de s'engager avec une nouvelle franchise, avant d'accorder cette ristourne à Detroit. Les Pistons ont actuellement 17 contrats garantis dans le roster et ne souhaitent pas conserver le vétéran, car il devrait pour cela couper deux joueurs. La situation reste donc bloquée à quelques jours du training camp. Annoncé du côté de Charlotte cet été, Kemba n'a rien signé de concret, même avec un deal au minimum qui coûterait 2,9 millions. Le front office de Detroit temporise sur ce dossier et pourrait procéder à un buyout après le camp d'entraînement. La franchise a le cap space nécessaire pour encaisser la totalité du salaire de Walker.