Austin Rivers, Dwight Howard et maintenant Jeff Green. On peut dire que le front office de Washington ne chôme pas en ce début d’inter-saison. Leurs objectifs ? Premièrement, nettoyer le roster : une affaire qui n’a pas traîné avec le débarquement de Marcin Gortat. Deuxièmement, renforcer leur banc.
Décevants toute l’année, la second unit des Wizards s’était distinguée dans l’immense bataille de fin de saison pour le 8ème spot de l’est. En apportant quasi-rien. Résultat : des titulaires épuisés, une attaque qui stagne, un meneur star qui n’arrive plus à créer et des coéquipiers qui s’agacent. Digérés par les Raptors en six matchs, les hommes de Scott Brooks ont ensuite eu tout le loisir de philosopher sur leur futur recrutement. Et ils ont opté pour Jeff Green.
Sortant d’une saison solide (11 points – 3 rebonds), le natif de Maryland est avant tout et surtout un slasheur reconnu. Gavé d’assists par Lebron l’an dernier, Green devrait poursuivre dans la droite ligne de son apport offensif aux Cavs. À savoir profiter des fixations du tandem Wall/Beal et sanctionner sur un mélange de coupes, drives et trois points.
Défensivement, nul doute que Scott Brooks appréciera les progrès effectués par son protégé depuis leur temps au Thunder. Véritable passoire à l’époque, Green est passé par Boston. Et il a bossé. Au point de devenir le Cavs le plus impactant sur le plan défensif. Long, athlétique et rapide, il est capable de switcher sur tous les postes. Une option small ball alléchante qui pourrait permettre aux Wizards de venir jouer les trouble-fête dans une conférence Est plus ouverte que jamais.