Arrivée en 2011 dans le coaching staff de Houston, J.B. Bickerstaff va prendre la place sur le banc de son mentor Kevin McHale. Même si sa présence à moyen ou long terme à la tête des Rockets n'est pas confirmée, celui ci va devoir immédiatement relever des défis de taille. Expert du jeu défensif, il va commencer par colmater une défense trop poreuse, 29ème de la ligue avec la bagatelle de 108,7 points encaissés. Il devra également rebooster les stars de l'équipe, James Harden en tête, en manque complet d'implication depuis le début de saison. Pour cela, ils dispose de la confiance du general manager des Rockets Daryl Morey.
Je pense que c'est un grand meneur d'hommes. Il s'est tenu prêt à ce genre d'opportunité pendant toute sa carrière. Il a un très bon pedigree et s'est toujours montré à son avantage lors de nos victoires pendant ces quatre dernières années. Il est l'architecte de notre défense la saison passée qui était dans le Top 10 de la ligue et même dans le Top 5 quand Dwight Howard jouait. Nous devons retrouver cette intensité défensive et je pense que J.B. y parviendra.
Fils du célèbre coach Bernie Bickerstaff, J.B. a commencé sa carrière avec les Charlotte Bobcats puis avec les Timberwolves. Depuis 2011, il évolue dans l'ombre de McHale. Son émancipation devrait le conduire à bouleverser les schémas de jeu des Rockets. La solution Ty Lawson titulaire n'a guère convaincu et il ne serait pas étonnant de retrouver Patrick Beverley dans le cinq quand celui-ci sera à 100%. Dans un groupe au bord de l'implosion, Bickerstaff va essayer de retrouver un semblant de jeu collectif articulé sur l'axe Howard-Harden. Ce dernier doit impérativement remplir les minima défensifs sous peine de voir son temps de jeu chuter. Cette semaine, Houston affronte Portland mercredi soir, Memphis vendredi et New York samedi. Trois matchs, normalement à lors portée. Trois matchs pour se refaire la cerise et permettre à Bickerstaff de se faire un prénom.