Le sophomore, Jabari Parker a encore tout à prouver dans la ligue après une première saison quasi-blanche. Depuis quatre matchs cette année, il continue de progresser et ses sensations reviennent petit à petit. Même s'il a été gardé au chaud dans le back to back mercredi à Denver, le garçon se sent prêt à se dépenser à 100 %.
J'arrive à contrôler mon énergie et je peux faire des efforts sans souffrir. J'espère que cela va continuer ainsi .
Après son retour, les Bucks ont enchaîné trois victoires et Jason Kidd fait monter doucement en pression son poulain : 16 minutes pour ses débuts contre les Sixers puis 18 contre les Knicks et 24 contre les Nets. Mardi, Milwaukee a chuté face aux Celtics démontrant un jeu d'attaque encore trop défaillant. Pour autant, le coach de Boston, Brad Stevens ne tarit pas d'éloges concernant Parker.
Je me rappelle de Jabari quand il jouait au lycée, j'ai vu quelques uns de ses matchs. Je pense que c'est un futur grand basketteur car c'est un scoreur né. Il sait comment se placer sur le terrain pour marquer. Il peut driver et shooter. Il est grand et puissant. Il a déjà réalisé quelques moves cette année qui m'ont fait dire Wouah ! Comme à New York où il part ligne de fond avant de s'envoler et écraser un dunk.
En seulement quatre rencontres, les stats de Parker sont encore loin du niveau réel du prospect : 6 points, 3,8 rebonds et 0,8 passe. Il va devoir trouver sa place dans l'équipe où beaucoup de joueurs sont interchangeables. Son entente notamment avec le grec Giannis Antetokounmpo devrait être le salut dans les mois et les années à venir de l'attaque des Bucks. Les deux jeunes âgés de 20 ans seulement peuvent évoluer indifféremment au poste 3 et 4. Un atout si la mayonnaise prend, mais qui peut vite tourner au carnage si le duo se marche sur les pieds. Voilà la lourde tâche qui attend Jason Kidd qui s'est exprimé sur le temps de jeu de Parker.
J'ai un plan en accord avec lui. Je lui donne le plus de minutes que je puisse afin de construire un jeu collectif avec lui. Je veux l'aider à trouver ses marques et la saison est longue. Sur ce sujet, nous sommes sur la même longueur d'onde.