Ce mercredi, Jabari Parker revient pour la première fois à Milwaukee avec ses nouvelles couleurs de Chicago. L’occasion pour lui de faire le point sur son départ du Wisconsin pendant la free agency. Drafté en deuxième position en 2014 par les Bucks, l’ailier se projetait sur le long terme avec l’équipe. Mais, l’éclosion de Giannis Antetokounmpo l’a fait passer au second plan du projet de reconstruction. Et que dire de ses deux ruptures des ligaments croisés du genou. En quatre années passées à Milwaukee, Jabari n’aura joué que 183 rencontres sur 328 possibles. Avec de telles interrogations sur sa santé physique, les Bucks ont préféré laisser filer l’ancien Dukie en ne matchant pas le deal proposé par les Bulls : 40 millions sur 2 ans. Interrogé par le journaliste Joe Cowley du Chicago Sun Times, Parker est revenu sur son déménagement :
Je n’avais pas prévu de partir si tôt, surtout que j’y suis resté quatre ans. J’adorais ce groupe, tout le personnel encadrant et le staff médical. Je me sentais chez moi. Chaque moment que j’ai eu, impliqué dans la communauté, est gravé. Mais, ils ont pris une direction différente, ce que je peux comprendre. Ces choses-là arrivent, c’est le business. Ce n’était ma responsabilité de créer tout un tas de scénarios différents dans ma tête. J’ai juste pris ça comme ça, cela élimine la confusion et j’essaie juste de passer à autre chose.
Originaire de Chicago, Jabari Parker rentre au bercail dans un contexte de reconstruction. Le front office des Bulls a protégé ses arrières en plaçant une option sur la seconde saison de son contrat. L’ailier n’aura, donc, pas d’autre choix que de prouver rapidement qu’il est revenu à un niveau correct. Son pic statistique date de 2016 (20.1 points et 6.2 rebonds) et depuis sa deuxième blessure au genou, il peine à retrouver ses sensations, notamment en attaque. Un challenge de taille pour celui qui peut incarner, en compagnie de Zach LaVine, le renouveau des Bulls. En attendant, l’intéressé va retrouver avec plaisir ses anciens coéquipiers et un staff avec lequel il reste très attaché :
J’ai d’excellents souvenirs ici, des expériences formidables et des rencontres inoubliables. Je reste un peu amer de la façon dont tout cela s’est fini, mais le plus important c’est que je garde des moments plaisants ici. Donc, en quelque sort, ça efface tous les mauvais souvenirs que j’ai eu avec eux.