Plus les saisons passent, plus le cas d'Isaiah Thomas devient épineux. Signé au minimum vétéran l'an dernier par les Nuggets, le micro meneur n'a joué que 12 matches dans les Rocheuses, incapable de s'intégrer dans les rotations du coach Mike Malone. Cet été, c'est avec les Wizards que Thomas a tenté de se relancer. Dans un effectif en pleine reconstruction en quête de talents offensifs, IT a tiré son épingle du jeu d'un point de vue statistique : 12.2 points, 1.7 rebond et 3.7 assists sur 40 matches et 23 minutes de temps de jeu. Pas assez cependant pour convaincre le front office de Washington qui n'a pas hésité à le marchander à la première occasion venue : lors de la trade deadline, Thomas a été envoyé aux Clippers contre Jerome Robinson dans un deal à trois franchises. Dans la foulée, l'équipe californienne annonçait qu'elle ne conserverait pas l'ex Celtic. C'est donc sans contrat que Thomas abordait la dernière partie de la saison avant sa suspension. Interrogé sur Twitter sur son possible départ vers des championnats étrangers, IT a coupé court et pense toujours avoir a place dans la Ligue :
Pourquoi ne pourrais-je pas avoir une autre chance ? J'ai commencé 40 matches cette saison en tant que titulaire, avant de me retrouver dans un trade pour équilibrer les salaires dans une équipe qui ne voulait pas de moi. Ni plus ni moins. Tout ce dont j'ai besoin c'est d'une équipe qui me veut. Je vais revenir tout bientôt.
La question peut quand même se poser tant le jeu d'Isaiah Thomas est devenu unidimensionnel. A Boston, Brad Stevens avait construit un système pour cacher ses lacunes défensives et optimiser son potentiel de scoreur. Mais, toutes les franchises n'en sont pas capables. Cette saison dans une équipe de Washington qui propose l'une des pires défense alltime - 115,8 points encaissés sur 100 possessions, bonnet d'âne de la Ligue - IT était trop pénalisant de ce côté du parquet. Sur 503 joueurs NBA, Thomas est classé 500ème au Defensive Real Plus-Minus avec -2,78 !