Dans le blockbuster trade de James Harden chez les Nets, Caris LeVert est l'une des victimes collatérales. Envoyé chez les Pacers contre Victor Oladipo, l'ancien arrière de Brooklyn va devoir patienter pour fouler de nouveau les parquets. Conformément au règlement, LeVert a passé une batterie de tests physiques et d'examens avant de rejoindre définitivement Indianapolis. Le diagnostic révélé par une IRM fait froid dans le dos : le joueur a une grosseur au niveau du rein gauche. Indisponible jusqu'à nouvel ordre, LeVert va bien sûr passer un bilan complet pour évaluer le traitement approprié pour soigner cette masse rénale. Malgré cette tuile, les Pacers ont quand même souhaité finaliser le trade. Les Nets ont par ailleurs envoyé une enveloppe de 2,6 millions à Indiana pour compenser l'absence du joueur. Le président des opération basket, Kevin Pritchard, reste optimiste sur l'avenir de LeVert avec sa franchise :
Dès que nous avons découvert cela, tous les yeux se sont tournés vers Caris pour essayer de l'aider. Il y a des risques, mais nous sommes prêts à les accepter. Et puis, il y a aussi un élément humain dans tout cela. L'organisation va se démener, l'aider à traverser ça pour le ramener sur le terrain. Je suis très confiant sur le fait qu'il retrouvera les parquets. Ce n'est peut-être pas dès aujourd'hui qu'il pourra nous aider, mais nous croyons qu'il pourra le faire dans un avenir pas si lointain.
Il y a déjà un certain temps que Caris LeVert était dans les petits papiers des Pacers. Drafté par Indiana en 2016, il avait été envoyé à Brooklyn en échange de Thaddeus Young. Pour Pritchard, cette arrivée devait marquer un nouveau chapitre pour la franchise. Plus jeune que Victor Oladipo, l'ancien Net semblait être un très bon fit dans le roster actuel où ses capacités au scoring et à la création pourraient aider le duo Malcolm Brogdon - Domantas Sabonis. C'est en tous cas, le point de vue du GM :
Ce que nous avons remarqué à propos de Caris, c'est qu'il adore ce jeu. Il fait partie de ces joueurs qui ont tendance à s'améliorer et il est dans son prime. Une fois que nous aurons mis tout cela derrière nous, nous sentons que nous avons un joueur qui, probablement, peut créer pour lui-même mais aussi pour les autres. Il fait en moyenne six passes par match maintenant. Dans mon esprit, avec notre nouvelle attaque orchestrée par Nate (Bjorkgren) et avec la façon dont nous essayons de jouer dans la raquette, nous pourrons lui donner le ballon et il va vite remplir la feuille de statistiques.