- MENEUR : luke ridnour
Stats : 9.3 points, 2.3 rebonds, 4.5 passes
Record contre le Jazz : 22 points
Enorme passeur chez les Ducks de l'Oregon en NCAA, Luke Ridnour détient le record d'assists sur une saison de la fac avec 218 caviars. Une réputation de porteur d'eau et de gestionnaire qui lui permettent d'être choisi à la 14ème position de la draft en 2003 par les Sonics. Dès sa seconde saison, il gagne sa place de titulaire, bien poussé par Ray Allen qui souffle à son coach Nate McMillan, les qualités du garçon. Le choix s'avérera payant, puisqu'à la surprise générale, Seattle accède aux demi-finales de conférence cette année-là avec un Ridnour qui s'affiche à plus de 10 points et 6 passes. Des standards qu'il maintient lors de ses transferts à Milwaukee et Minnesota. Ce n'est que passé la trentaine que Luke laisse son rôle de starter pour devenir un pigeon voyageur et enchaîner les franchises. Le meneur atteint même le summum l'été 2015 où il est transféré à quatre reprises en l'espace de 6 jours : échangé à Memphis contre Janis Timma, puis envoyé dans la foulée aux Hornets contre Matt Barnes, expédié quelques heures plus tard à OKC contre Jeremy Lamb pour finir aux Raptors contre un choix de draft. Pour la petite histoire, Ridnour n'aura pas le temps de faire tous ces déménagements, et décidera au final de prendre une année sabbatique.
- ARRIÈRE : byron scott
Stats : 14.1 points, 2.8 rebonds, 2.5 passes
Record contre le Jazz : 32 points
Né à Ogden, une ville célèbre pour avoir accueilli la compétition de curling des J.O. 2002 de Salt Lake City, Byron Scott grandit à Los Angeles à quelques pas du Forum d'Inglewood où il n'a d'yeux que pour les Lakers. On imagine sa déception lorsqu'il est retenu avec le pick 4 en 1983... par les Clippers. Conscients du potentiel offensif de l'arrière, les Lakers vont alors monter un trade pour récupérer le rookie. Rapide et adroit, Scott a toutes les qualités pour se fondre dans le style showtime de l'époque. Il boucle sa première saison à plus de 10 unités et devient rapidement l'arrière titulaire aux côtés de Magic Johnson. Il remportera trois bagues de champion avec la superteam californienne, se payant même le luxe de finir meilleur scoreur en 1988 avec 21.7 points de moyenne, son record.
Une histoire intimement liée à celle des Purple Yellow, puisque après un bref interlude aux Pacers et aux Grizzlies, il revient à L.A. pour finir sa carrière et jouer les mentors auprès de Kobe Bryant. Byron sera même le dernier entraineur du Black Mamba. Reconverti en coach, il se fait remercier par le staff californien en 2016 après un exercice bouclé avec 17 victoires... le pire bilan de l'Histoire de la franchise. Un flop retentissant qui balaie son excellente performance sur le banc des Nets en 2002 qu'il conduit en Finale NBA pour finir sweepé par les Lakers.
- AILIER : adam morrison
Stats : 7.5 points, 2.1 rebonds, 1.4 passe
Record contre le Jazz : 15 points
Malgré une carrière NBA éphémère, Adam Morrison est une légende vivante dans sa fac de Gonzaga. Lors de son année junior, l'ailier tourne à 28.1 points et dépasse à 5 reprises les 40 unités. Eliminé par UCLA cette saison, Adam reçoit toutefois le trophée de meilleur joueur du pays en compagnie de J.J. Redick. Choisi en troisième position de la draft 2006 par les Bobcats, il devient le premier joueur sélectionné par un certain Michael Jordan, alors président des opérations basket. La première saison de Morrison confirme le flair de MJ puisque le rookie s'affiche à quasiment 12 points de moyenne. Cela sera son seul exercice convaincant. Adam connaît une saison blanche en 2008 pour une blessure au genou et finit par se faire transférer aux Lakers contre Vladimir Radmanovic. En deux ans, Adam joue seulement 39 matchs pour les Californiens, juste assez pour remporter deux bagues de champion. A 25 ans seulement, il quitte la grande Ligue pour s'exiler un bref moment en Europe, avant de se reconvertir assistant coach à Gonzaga en 2013.
En dépit de sa carrière éclair, Morrison est resté célèbre pour ses excentricités hors parquet. Lors de son passage à Charlotte, l'ailier ne prenait jamais de douche après les matchs, une facétie qui est vite devenu gênant pour ses coéquipiers. Plus récemment, il évoquait ses croyances pour les complots politiques en tous genres. Mais, en cas de pépins, Adam a tout prévu : il s'est fait construire un bunker équipé de flingues et de nourriture pour survivre en cas d'apocalypse !
- AILIER FORT : tom chambers
Stats : 18.1 points, 6.1 rebonds, 2.1 passes
Record contre le Jazz : 38 points
Quatre fois All Star, deux sélections dans les All-NBA Teams et MVP du Match des Etoiles en 1987, Tom Chambers est le franchise player de cette équipe. Meilleur marqueur, rebondeur et contreur des natifs de l'Utah, Tom fait ses débuts chez les Clippers de San Diego avant de rejoindre les Sonics où il émerge à plus de 20 points de moyenne. Lors de l'été 1988, il devient le premier unrestricted free agent de l'Histoire et décide de signer à Phoenix, la franchise avec laquelle il écrit les plus belles pages de sa carrière : une saison à 27.4 points et un statut de All Star indiscutable. Les Suns ont d'ailleurs retiré son maillot en 2001. Poste quatre, hyper athlétique capable de shooter au large, Chambers est considéré par beaucoup de spécialistes comme le meilleur dunkeur blanc de tous les temps. Il est l'auteur d'un des dunks les plus ravageurs de l'Histoire, un soir de janvier 1989 où il a postérisé le pauvre Mark Jackson des Knicks. Tel un sauteur à la perche, Chambers pose un premier genou à hauteur du visage du meneur new-yorkais puis l'efface du parquet avec le second pour finir son vol dans le cercle.
- PIVOT : scot pollard
Stats : 4.4 points, 4.6 rebonds, 0.7 block
Record contre le Jazz : 11 points et 15 rebonds
Issu d'une famille 100% mormone, Scot Pollard ne commence le basket qu'à 16 ans, suite au décès de son père. Une manière de rendre hommage à son paternel, grand amateur de la balle orange. Sa taille et sa dureté dans la raquette en font vite un prospect à l'échelon national. Formé chez les Jayhawks de Kansas, il termine quatrième rebondeur et second contreur de l'histoire de la fac. Sélectionné en 19ème position par les Pistons en 1997, il doit attendre son arrivée chez les Kings la saison suivante pour faire son trou. En doublure de Vlade Divac ou Chris Webber, Pollard confirme ses talents de rebondeur : 7.1 prises en 2002. Passé ensuite par les Pacers et les Cavaliers, il termine sa carrière chez les Celtics en remportant le titre suprême en 2008.
Célèbre pour ses coupes de cheveux excentriques, Pollard s'affiche tantôt en Mohawk tantôt avec une double queue de cheval qui lui vaudra le surnom de Samurai Scot. Après des essais derrière le micro pour le compte de NBA TV et CSN, il repasse devant la caméra dans l'émission de télé-réalité américaine Survivor... en tant que candidat.
- LE BANC
Charlie Black : 9.2 points, 2.4 rebonds, 2.3 passes
Devin Brown : 7.2 points, 2.8 rebonds, 1.5 passe
Larry Krystkowiak : 8.2 points, 4.9 rebonds, 1.2 passe
Phil Jackson : 6.7 points, 4.3 rebonds, 1.1 passe
Mike Lewis : 12.1 points, 11.9 rebonds, 3.0 passes
Le backcourt remplaçant est composé de Charlie Black, meneur de Milwaukee dans les années 50 et de l'arrière Devin Brown. Non drafté, ce dernier a connu une carrière de huit saisons en NBA avec en point d'orgue son passage à New Orleans où il tournait à 11.6 points. A leurs côtés, l'entraîneur actuel de l'université d'Utah, Larry Krystowiak et l'ancien All Star Mike Lewis, auteur de trois énormes saisons en double double.
Mais, la vraie star du banc compte à elle seule 13 bagues de champion. Natif du Montana, Phil Jackson compile six titres en tant que coach des Bulls, cinq avec les Lakers et deux autres acquis en tant que joueur. Si l'expérience récente de Jax à Big Apple a tourné en eau de boudin, c'est pourtant le commencement de sa longue série victorieuse. Drafté par les Knicks en 1967, Phil sait que son potentiel offensif ne lui permet pas de lorgner sur une place de titulaire. Il va alors se spécialiser dans les tâches ingrates en défense, un joueur rugueux qui a même cassé le nez de Jerry West, juste en levant les bras après une victoire des siens. Il devient rapidement une rotation essentielle dans le système new-yorkais. Le jeu ultra-collectif des Knicks mis en place par Red Holzman sera une source d'inspiration dans sa future vie de coach. De même que la fameuse attaque en triangle de Tex Winter. Ses talents de tacticien associés à une psychologie pointue ont permis au Zen Master de recadrer Michael Jordan sur le collectif et de dompter la fougue du jeune Kobe Bryant.
- LE LOCAL DE L'ÉTAPE : fred roberts
Stats : 7.3 points, 2.8 rebonds, 1.2 passe
Un mormon pur jus ! Fred Roberts est né à Provo dans l'Utah et fait son apprentissage à Brigham Young Université, le fleuron universitaire de l'état. En compagnie de Danny Ainge, il positionne l'institution sur la carte NCAA. La particularité de ce grand échalas de 2m08 : pouvoir jouer à la fois aux postes d'ailier, de power forward et de pivot. Une polyvalence qui sera son plus gros atout dans une carrière NBA longue de 13 longues saisons. Passé par les Spurs et le Jazz, c'est chez les Bucks qu'il réalise ses meilleures productions avec 11.0 points et 3.4 rebonds en 1991. Il aura même l'opportunité de participer à une Finale NBA avec Boston, malheureusement défait en six matchs par les Lakers. En guise de reconversion, Roberts est retourné dans son Utah natal pour devenir éducateur auprès des jeunes.
Etape 28 : Sacramento
Etape 27 : Oakland
Etape 26 : Los Angeles
Etape 25 : Phoenix
Etape 24 : Denver
Etape 23 : San Antonio
Etape 22 : Dallas
Etape 21 : Houston
Etape 20 : New Orleans
Etape 19 : Oklahoma
Etape 18 : Minnesota
Etape 17 : Toronto
Etape 16 : Milwaukee
Etape 15 : Chicago
Etape 14 : Indiana
Etape 13 : Detroit
Etape 12 : Cleveland
Etape 11 : Memphis
Etape 10 : Miami
Etape 9 : Orlando
Etape 8 : Atlanta
Etape 7 : Charlotte
Etape 6 : Washington
Etape 5 : Philadelphie
Etape 4 : Boston
Etape 3 : New Jersey
Etape 2 : Brooklyn
Etape 1 : New York