- MENEUR : T.J. FORD
Stats : 11.2 points, 3.1 rebonds, 5.8 passes
Record contre les Rockets : 23 points
Terrance Jerod alias T.J. a une cote énorme à l’Université de Texas. Lors de sa première année, il termine meilleur passeur de la NCAA, une première pour un freshman ! Les Bucks qui mettent la main sur lui à la draft de 2003 pensent détenir le meneur du futur. D’emblée titulaire, T.J. Ford est effectivement le leader des caviars à Milwaukee avec 6.5 assists. Mais, sa carrière n’ira guère plus loin. Adolescent, on lui diagnostique une sténose vertébrale, une maladie où chaque contact peut endommager les nerfs qui relient son cerveau à ses membres. En février 2004, T.J. prend un énorme tampon de Mark Madsen… il ne s’en relèvera pas indemne. Saisons blanches et opération à venir. En 2006, Ford relance sa carrière à Toronto puis dans l’Indiana. T.J. tourne bien à une douzaine de points en moyenne mais, fragilisé, il ne joue qu’une cinquantaine de matchs par an. Finalement, il s’arrête à seulement 28 ans, le dos en compote.
- ARRIÈRE : Jimmy butler
Stats : 15.6 points, 4.8 rebonds, 3.1 passes
Record contre les Rockets : 27 points
Jimmy Butler arrive en NBA discrètement en 2011, sélectionné en 30ème pick par les Bulls qui ont remarqué l'arrière qui tournait à 15 points à Marquette. Après une première année en NBA dans l'ombre, il profite de la blessure de Luol Deng pour intégrer le 5 Majeur à plusieurs reprises en sophomore. A partir de là, Butler ne cessera de progresser. Il passe de 8 points à 13 en 2014 puis dépasse le seuil des 20 unités les trois dernières années. Dans une équipe de Chicago qui vivait et mourrait selon l'état de santé de Derrick Rose, Butler a d’abord été la lueur d'espoir des Bulls, avant de devenir le véritable Franchise Player de Windy City dès 2015. Efficace des deux côtés du parquet, Butler est dans l’élite des défenseurs à son poste, tout en enquillant des cartons offensifs : en janvier 2016, il score 40 points en une mi-temps, plus fort que Jordan lui-même qui s’était arrêté à 39.
Pourtant, le front office chicagoan doute de son potentiel à porter les Bulls plus haut. Cet été, Gar Forman et John Paxson décident d’envoyer leur taureau ailé à Minnesota. Jimmy laisse donc tomber sa paire de cornes contre des crocs. Avec Towns et Wiggins à ses côtés, les Timberwolves ont les dents longues. Triple All Star à Chicago, Butler a un sacré défi devant lui pour conserver cet honneur dans une conférence Ouest plus relevée que jamais.
- AILIER : stephen jackson
Stats : 15.1 points, 3.9 rebonds, 3.1 passes
Record contre les Rockets : 43 points
Tête brûlée des parquets, Stephen Jackson est un écorché vif dès sa jeunesse. Un père inconnu, une mère qui cumule deux jobs, un demi-frère assassiné alors qu’il n’a que 16 ans, Stephen voit le basket comme un échappatoire à la misère. La balle orange sera sa porte de sortie des Etats-Unis : drafté à la 42ème position par les Suns en 1997, il n’a pas le talent pour intégrer le roster définitif. Il part, donc, monnayer ses talents en Australie, au Vénézuela et même en République Dominicaine… Après quatre ans de compagnonnage, il rentre aux States et accepte un petit CDD de la part des Nets. Plutôt convaincant, il signe la saison suivante aux Spurs et remporte une bague de champion en 2003. Lors de ces playoffs, Stephen est l’ailier titulaire de San Antonio avec un apport de 12.8 points.
Auréolé d’un titre, Jax veut alors voler de ses propres ailes, en quête d’une franchise où il serait le leader. Le début d’un long périple qui le conduira dans sept équipes différentes avec plus ou moins de réussite. Au top de sa forme aux Warriors, Stephen est l’un des ailiers les plus complets de la Ligue. Féroce défenseur grâce à son envergure et sa détermination, il compile en 2009 des stats ahurissantes : 20.7 points, 5.1 rebonds, 6.5 passes et 1.5 steal. Une production qui lui aurait permis de décrocher son étoile de All Star, si Jax ne se traînait pas une réputation sulfureuse. Entre ses déclarations incendiaires, ses bastons (remember The Malice at the Palace) et son amour pour les substances illicites, Jackson se grille auprès de la Ligue et d’un bon nombre de joueurs qu’il a égratigné verbalement ou physiquement. Il quitte la NBA par la petite porte en 2014 chez les Clippers avec neuf petits matchs au compteur.
- AILIER FORT : emeka okafor
Stats : 12.3 points, 9.9 rebonds, 1.7 block
Record contre les Rockets : 23 points
Issu de parents nigérians, Emeka Okafor est le premier membre de sa famille à naître sur le sol américain. Pour répondre aux attentes de son père, il privilégie d'abord ses études et obtient une licence en finances à l'Université de Connecticut. Mais, Emeka a un également un autre modèle en tête : Hakeem Olajuwon, un intérieur nigérian tout comme lui qui évolue dans sa ville natale de Houston. Okafor poursuit le rêve d'une carrière NBA. Chez les Huskies, l'intérieur fait des ravages en compagnie de Charlie Villanueva et Ben Gordon. Meilleur joueur du tournoi NCAA en 2004 et élu Défenseur de l'Année, il porte UConn jusqu'au titre universitaire et dans la foulée se déclare éligible à la draft.
Ce même été 2004, une franchise renaît de ses cendres. La NBA accueille les Charlotte Bobcats qui s’empressent de mettre la main sur l’intérieur. Okafor devient ainsi le premier joueur choisi par la franchise. Il y passera cinq saisons solides avec pas moins de 180 double doubles et un titre de Rookie de l’Année loin d’être usurpé avec 15.1 points et 10.9 rebonds. Transféré en 2009 à New Orleans puis en 2012 à Washington, Emeka reste un socle défensif dans la raquette, titulaire indiscutable, et loué par tous ses coéquipiers pour son professionnalisme. Lorsqu’il est envoyé fin 2013 à Phoenix, Okafor se sent prêt pour un nouveau challenge à 30 ans seulement. Mais, une hernie discale découverte dans l’été met fin à ses projets. Depuis cette date fatidique, le géant n’a plus foulé les parquets NBA, le spectre d’un potentiel retour refaisant surface de temps en temps.
- PIVOT : deandre jordan
Stats : 9.1 points, 10.1 rebonds, 1.8 block
Record contre les Rockets : 24 points
Si l'attaque n'est pas la tasse de thé de DeAndre Jordan, la défense, elle, est bien son principal atout. Le colosse est la colonne vertébrale des Clippers dans ce domaine. Ses qualités athlétiques en font une arme de dissuasion massive, obligeant les coachs adverses à s'adapter au géant. En high school dans le Texas, Jordan réalise déjà un match à plus de 20 blocks ! Dédé est également un formidable gobeur de rebonds. Avec deux titres NBA dans ce secteur, DeAndre a même bouclé l'exercice 2015 avec une moyenne quasi anachronique de 15 prises par match ! Bien placé au rebond offensif, Jordan en profite pour asséner des claquettes dunks des familles (plus de 200 l'an passé, là encore le top de toute la Ligue). Des paniers faciles qui lui assurent des pourcentages de réussite dépassant l'entendement : 71% en 2015 et 70,3% en 2016.
Une adresse qui ne dépasse guère la raquette, hélas. Sorti de sa zone de confort, le pauvre Andre The Giant perd tous ses pouvoirs et en devient même risible lorsqu'il s'avance aux lancers francs. Entre tirs sous-marins et briques bien costaudes, Jordan émerge à 43% sur la ligne de réparation. Une aberration qui en fait une cible favorite pour les fautes intentionnelles. Le summum a été atteint le 30 novembre 2015 avec pas moins 36 Hack-a-Dede sur un match... et 23 LF ratés par notre brave maçon.
- LE BANC
Daniel Gibson : 7.8 points, 2.0 rebonds, 2.0 passes
Gerald Green : 9.6 points, 2.4 rebonds, 1.0 passe
Michael Young : 4.6 points, 1.8 rebond, 0.5 passe
Justise Winslow : 7.3 points, 5.2 rebonds, 1.9 passe
Greg Anderson : 7.3 points, 6.2 rebonds, 1.0 block
Petit clin d’œil à nos amis limougeauds, nous avons sélectionné sur le banc, Michael Young. Ancien membre de l’Université de Houston et sa confrérie de dunkeurs, la Phi Slamma Jamma, Young n’a eu qu’une courte carrière NBA de 49 matchs. C’est en revanche, une légende vivante du côté Beaublanc, le héros du Final Four remporté par le CSP contre Trevise en 1993 avec 18 points et 7 rebonds en finale. Dans la raquette pour l’accompagner, on retrouve le pivot Greg Anderson, auteur d’une saison à 11.5 points et autant de rebonds en 1992 et l’espoir du Heat, Justise Winslow, capable d’évoluer au poste 4 sur de courtes séquences. Le backcourt, lui, est composé de Booby Gibson, le meneur des Cavs lors du premier règne de LeBron James dans l’Ohio et du voltigeur Gerald Green. Voyageur infatigable avec déjà huit franchises au compteur à 31 ans, il est l’un des plus fantastiques dunkeurs de cette dernière décennie. La preuve…
- LE LOCAL DE L'ÉTAPE : dwight jones
Stats : 8.1 points, 5.9 rebonds, 1.2 passe
Solide intérieur des années 70, Dwight Jones évoluait en quasi double double en début de carrière à Atlanta. En 1976, il est recruté par les Rockets à la recherche d’une doublure derrière l’immense Moses Malone. Un rôle taillé pour Jones qui participe aux longues campagnes de playoffs texanes qui le mène aux portes de la Finale NBA à deux reprises. Mais, le fait majeur de la carrière de Dwight est ailleurs.
Pendant les Jeux Olympiques de 1972, il est le fer de lance de Team USA. Leader au scoring et aux rebonds, il porte la sélection jusqu’en finale contre les Russes, dans un contexte géopolitique plus que tendu. Au cours du match, il est exclu pour une altercation plus que discutable avec son adversaire russe. Il ne pourra assister à la fin de match la plus controversée de l’Histoire des J.O. Mené d’un point à quelques secondes du buzzer, les Soviétiques ne parviennent pas à marquer. Après deux recours au corps arbitral qui fera rejouer les dernières secondes, les russes l’emportent au final 51-50… Rappel vidéo pour les plus jeunes.
Etape 20 : New Orleans
Etape 19 : Oklahoma
Etape 18 : Minnesota
Etape 17 : Toronto
Etape 16 : Milwaukee
Etape 15 : Chicago
Etape 14 : Indiana
Etape 13 : Detroit
Etape 12 : Cleveland
Etape 11 : Memphis
Etape 10 : Miami
Etape 9 : Orlando
Etape 8 : Atlanta
Etape 7 : Charlotte
Etape 6 : Washington
Etape 5 : Philadelphie
Etape 4 : Boston
Etape 3 : New Jersey
Etape 2 : Brooklyn
Etape 1 : New York