- MENEUR : chauncey billups
Stats : 15.2 points, 2.9 rebonds, 5.4 passes
Record contre les Nuggets : 34 points
L'homme fort de cette équipe de Denver, c'est Chauncey Billups. All Star et champion NBA avec Detroit, il est revenu sur ses terres natales à 32 ans en 2009 pour former avec Carmelo Anthony un formidable duo qui a porté les Nuggets jusqu'en finale de Conférence Ouest, la meilleure performance de la franchise. Surnommé Mr Big Shot pour sa faculté à rentrer les tirs de la gagne, Billups n'en reste pas moins l'un des meneurs les plus sous-côtés de sa génération. Toujours dans les conversations, mais rarement honoré sur le plan individuel. En cumulant en carrière plus de 15.000 points, 5.000 assists, 2.500 rebonds avec quatre apparitions au All Star Game, il entre dans un cercle très fermé des meilleurs meneurs depuis 1980 en compagnie d'Isiah Thomas, John Stockton, Tim Hardaway, Gary Payton, Steve Nash et Tony Parker. Ça classe un joueur ! Sous sa fine moustache se cache une confiance absolue qui lui a permis de passer du statut de journey man en début de carrière à celui de All Star. Les Pistons ne s'y sont pas trompés en retirant son mythique maillot 1 au plafond du défunt Palace d'Auburn Hills.
- ARRIÈRE : chuck williams
Stats : 10.8 points, 2.3 rebonds, 4.5 passes
Record contre les Nuggets : 31 points
Combo guard des années 70, Chuck Williams arrive chez les professionnels en pleine guerre des Ligues entre la ABA et la NBA. Les deux championnats s’arrachent les futurs talents et Chuck n’échappe pas à la règle. Le meneur domine la Conférence Big 8 avec son université de Colorado et choisit de s’orienter vers la ABA. En six saisons dans cette Ligue, Chuck compte deux sélections au All Star Game, mais écume pas moins sept franchises différentes aux noms plus exotiques plus unes que les autres : les Condors de Pittsburgh, les Conquistadors de San Diego, les Colonels de Kentucky ou encore les Memphis Sounds. La fusion des deux championnats sonne le glas pour Williams qui ne participera qu’à deux petites saisons en NBA, chez les Nuggets et les Clippers.
- AILIER : james johnson
Stats : 7.5 points, 3.4 rebonds, 1.8 passe
Record contre les Nuggets : 16 points
A 30 ans, James Johnson semble enfin avoir trouvé un peu de stabilité. L'ailier vient de parapher cet été un contrat juteux de 60 millions sur 4 ans. Artisan de la fabuleuse remontada du Heat en deuxième partie de saison, Johnson a tout simplement pratiqué le meilleur basket de sa carrière : 12.8 points, 4.9 rebonds et 3.6 passes. James s'est révélé comme un ailier hyper complet dans les systèmes d'Erick Spoelstra qui l'utilise indifféremment aux poste 3 et 4. Espérons que l'ailier garde les mêmes standards dans le futur et que cette embellie ne soit pas due au phénomène Contract Year. Car avant de poser ses valises à South Beach, Johnson a écumé cinq franchises en sept ans. Ses qualités physiques étaient unanimement reconnues, mais aucun coach ne lui a réellement accordé sa confiance. En attendant la saison de la confirmation, Top 10 de ses meilleurs dunks période pré-Miami.
- AILIER FORT : scott wedman
Stats : 13.2 points, 4.8 rebonds, 2.0 passe
Record contre les Nuggets : 41 points
Peu connu du grand public, Scott Wedman était le franchise player des Kings à la fin des années 70. L’équipe basée à l’époque à Kansas City a mis le grappin sur Wedman avec son pick 6 de la draft 1974. L'ailier est une force de la nature : dès l'adolescence, ses parents conscients de son potentiel, lui impose un régime alimentaire draconien. Un régime qui le suivra pendant toute sa carrière professionnelle. Mais, Scott ne s'arrête pas là. Adepte des salles de gym et des longues séances de musculation, ses coéquipiers l'affûblent du surnom de Incredible Hulk. All Star dès sa seconde saison chez les Kings, il porte la franchise à plusieurs reprises jusqu'en playoffs où ses stats explosent : 23 points de moyenne en 1980 et 21 en 1981. Nommé à plusieurs reprises dans les All Defensive Teams, ce n'est qu'en fin de carrière chez les Celtics qu'il écrit son palmarès collectif avec deux bagues de champion.
- PIVOT : willie cauley-stein
Stats : 7.6 points, 4.9 rebonds, 0.8 block
Record contre les Nuggets : 29 points
Natif de Spearville à quelques encablures du Colorado, Willie Cauley-Stein fait ses études à Kentucky. Au contraire de beaucoup de futures stars qui ne passe sous la houlette de John Calipari que pour un One-and-Done, Willie se perfectionne trois saisons à la fac. Il y gagne ses galons de défenseur d'élite et reçoit même le titre de Défenseur de l'Année en 2015. A 22 ans, Cauley-Stein est NBA Ready. Il est choisit par les Kings en sixième position. Son année rookie est un long bizutage, tantôt associé à DeMarcus Cousins, tantôt remplaçant, il boucle l'exercice avec 7 points et 5 rebonds de moyenne.
Il faut attendre le transfert de Boogie en février pour voir l'ancien Wildcat sous son meilleur jour. Désormais titulaire indiscutable, Willie tourne à 13.0 points, 8.2 rebonds et 2.2 passes depuis le départ de DMC. L'an prochain, WCS pourra bénéficier de l'expérience de Zach Randolph arrivé en renfort dans la raquette californienne. En attendant, le pivot se détend cet été. Le temps d'un voyage au Vietnam, il troque son ballon contre un pinceau pour pratiquer son hobby favori : la peinture.
- LE BANC
Darrick Martin : 6.9 points, 1.1 rebond, 2.9 passes
Charles Williams : 16.2 points, 3.1 rebonds, 2.7 passes
Nick Fazekas : 4.1 points, 3.4 rebonds, 0.5 passe
Jason Smith : 6.4 points, 3.5 rebonds, 0.8 passe
Joe Kleine : 4.8 points, 4.1 rebonds, 0.6 contre
Sur le banc des Nuggets, pas forcément de noms clinquants, mais des joueurs de devoir. Seule star des remplaçants, le shooteur Charles Williams, double All Star à la fin des années 60 grâce à des saisons à plus de 20 points de moyenne. La raquette ne fait vraiment pas rêver et ressemble plus à de la chair à canon avec l'intérieur des Wizards Jason Smith et le big man, Joe Kleine (qui porte mal son nom pour le coup !) ancien agitateur de serviettes chez les Celtics. A l'aile, Nick Fazekas est plus connu des parquets de Pro A à l'Asvel et Dijon que ceux de la NBA. Pour mener tout ce beau monde, on retrouve Darrick Martin au poste un. Journeyman en fin carrière, il était le meneur titulaire des Clippers à la fin des 90's. Playmaker honnête, Martin a en revanche l'un des pires pourcentage de réussite en carrière avec 38,2%. Le site spécialisé dans les stats avancées, Nylon Calculus a même rebaptisé son trophée du joueur le plus maladroit, The Darrick Martin Award. Retour en images sur la papatte gauche du meneur.
- LE LOCAL DE L'ÉTAPE : glen gondrezick
Stats : 5.8 points, 4.5 rebonds, 1.4 passe
Grant et Glen Gondrezick ne sont pas les frères les plus connus en NBA : 91 matchs NBA seulement pour le premier, mais 435 pour Glen quand même. Surnommé Gondo, ce dernier s'est fait remarqué chez les Runnin' Rebels d'UNLV qu'il mène au Final Four en 1977. La fac du Nevada retirera même son maillot 20 ans plus tard. Drafté par les Knicks, il rejoint deux ans après sa ville natale de Denver en 1979 où il finit sa carrière en tant que rotation au poste 4 : 6.3 points et 4.5 rebonds en moyenne dans les Rocheuses. La suite est malheureusement plus triste. Glen décède à 53 ans d'une crise cardiaque. Quant à son frère Grant, après divers condamnations pour consommation de cocaïne, il se suicide après une dispute avec sa femme.
Etape 23 : San Antonio
Etape 22 : Dallas
Etape 21 : Houston
Etape 20 : New Orleans
Etape 19 : Oklahoma
Etape 18 : Minnesota
Etape 17 : Toronto
Etape 16 : Milwaukee
Etape 15 : Chicago
Etape 14 : Indiana
Etape 13 : Detroit
Etape 12 : Cleveland
Etape 11 : Memphis
Etape 10 : Miami
Etape 9 : Orlando
Etape 8 : Atlanta
Etape 7 : Charlotte
Etape 6 : Washington
Etape 5 : Philadelphie
Etape 4 : Boston
Etape 3 : New Jersey
Etape 2 : Brooklyn
Etape 1 : New York