Goran Dragic ne digère pas sa non-qualification
Il est rare qu'une équipe avec un bilan avec 48 victoires ne joue pas les playoffs, malheureusement c'est qui est arrivé aux Suns et Goran Dragic a du mal à l'accepter.
Goran Dragic, le MIP de la saison actuelle, vit des vacances quelque peu particulières, puisque ses coéquipiers des Suns et lui ont réussit une brillante saison qui n'a pas été suffisante pour jouer les playoffs.
C'était un des débats de la grande ligue cette saison lorsque l'on regarde les niveaux de jeu de deux conférences. Les Suns ont été éliminés de la course aux playoffs au dernier moment avec un bilan de plus de 46 victoires, et de l'autre côté, des équipes avec un bilan négatif se battaient également pour les deux dernières places de l'Est.
Cette disqualification alors que des équipes de moins bons niveaux ont pu accéder à la postseason ne passe pas chez le Slovène comme le rapporte Eurohoops :
"Nous avons une très bonne équipe avec du talent et de l'enthousiasme. Bien sûr, c'est décevant parce que nous avons l'impression que nous avions fait une superbe saison et nous ne jouons pas les playoffs. Je crois que cela va nous remobiliser parce que nous sommes une équipe ambitieuse. Ce sont malheureusement les règles de la NBA. Le commissionnaire et les gens de la NBA le savent mieux que quiconque. Bien sûr, nous ressentons cela comme une injustice. Mais c'est le système de compétition de la NBA depuis tellement d'année et personne ne sait ce qui peut se passer plus tard."
La non-qualification des Suns a fait beaucoup de bruit et beaucoup de propriétaires se sont pris au jeu de remodeler le système de qualification des franchises, voire de faire disparaître les deux conférences en une seule et même conférence. Cela semble bien compliqué, mais il est évident que si l'écart des niveaux de jeu continuent d'être aussi important entre l'Est et l'Ouets, il y a de fortes chances pour que la NBA réfléchisse un système plus équitable, qui permettra aux véritables meilleures équipes de la NBA de jouer la postseason.
Pour la défense des personnes qui ne veulent rien changer, les finales de conférence se jouant entre les numéros un et deux de chaque conférence est un argument de poids.