1. Fait ou fiction. San Antonio va terminer 9ème à l'Ouest ?
Dave. Fiction, les Spurs feront les playoffs, il ne faut pas sous-estimer le cœur d'un champion comme disait l'autre. Sincèrement, Pop sait gérer l'équipe, son Big three est trop vieux c'est vrai mais il n'y a pas que ces trois joueurs. Tout ira mieux avec le retour de Kawhi Leonard et Pop sait que les défaites de janvier ne coûtent pas le titre.
Jay. Fiction. Les Spurs ne visent qu'une seule chose : le Doublé ! Et pour cela, Popovich préfère reposer ses cadres le plus souvent possible tout en ne lançant pas toutes ses armes dans la bataille dès la saison régulière. Si à cela on rajoute de nombreuses blessures, on obtient SA en milieu de tableau mais pas de panique, les Spurs risquent de très bien finir la saison, avec une 4-5e place suffisante pour eux.
Christophe. Fiction. Les Spurs ont l’air plus en difficulté en saison régulière qu’en postseason. Mais les jambes des Texans sont vieillissantes, et le Big three peine à enchaîner les matches. TP n’a pas le même impact que l’année dernière et Leonard a déjà été absent pas mal de temps. Le retour de Leonard devrait garantir un des 8 spots aux Spurs, après, leur présence en playoffs dépendra également de la santé de Leonard entre autres. Les Suns devraient passer à la trappe pour la seconde fois, je les vois mal tenir la distance face au Thunder sur le reste de la saison.
Sunkidd. Fiction. Malgré des défaites mal-venues, les Spurs continuent d'être un rouleau compresseur lorsqu'il le faut. Il devront être vigilant tout de même car Phoenix 8ème n'est pas loin et le Thunder revient comme un boulet de canon.
2. Fait ou fiction. Les Lakers sont meilleurs sans Kobe Bryant.
Dave. Énorme fiction, même si le pourcentage de Kobe est à chier cette année. Les Lakers sont du niveau de la D-League sans lui. Même s'il prend tous les tirs à 40%, la balle a plus de chance de finir dans le panier si elle arrive dans ses mains. Aucun Laker n'est assez constant pour assurer régulièrement au scoring sans Kobe.
Jay. Fiction. Comment peut-on imaginer qu'une équipe sans véritable star (désolé Lin & Boozer) soit meilleure sans son franchise player attitré ? Kobe n'est certes pas ce qu'il se fait de mieux en terme de régularité mais sa palette offensive, sa folie, son leadership et sa gestion des fins de matchs sont indispensables aux Lakers. Comme l'année dernière avec Jodie Meeks, ce sont les grosses perf de Kobe qui font gagner les Lakers dans beaucoup de match.
Sunkidd. Fait. Les chiffres statistiques du grand père Kobe ne sont plus à commenter. Ils sont tous en baisse. Mais c'est son influence morale qui est à mettre en valeur. En effet, Kobe est un terrifiant guerrier. Et, il tétanise ses partenaires qui ont peur balle en main de se faire rabrouer par une figure de la NBA en cas d'erreur sur le terrain. En cela, les Lakers sont meilleurs sans Bryant car l'équipe joue plus libérée.
3. Fait ou fiction. Dion Waiters va éclater à OKC.
Dave. Fait : Beaucoup disent qu'OKC à enfin trouver un remplaçant à James Harden. C'est pas faux, dans son rôle de sixième homme, il pourra s'éclater dans la seconde unité. Il jouera moins mais contre des adversaires plus faibles, c'est peut-être dans ce rôle qu'il est le plus efficace.
Jay. Fiction. Dion Waiters peut passer un cap à OKC en devenant un 6e homme efficace et précieux mais il sera impossible pour lui d"eclater" tant qu'il jouera aux côtés de deux monstres comme Westbrook et Durant. De plus, Waiters est pour le moment plus proche d'un Kevin Martin que d'un James Harden.
Sunkidd. Fait. Dion Waiters ne va apporter peut être que 50% de ce que menait James Harden, mais il va se montrer très utile à sa nouvelle équipe. En outre, Wes et KD vont lui ouvrir des brêches puisque les défenseurs doublent régulièrement sur eux en défense. Un nouvel environnement lui fera encore du bien puisque le point de non retour était franchi à Cleveland. Depuis son arrivée à OKC, Waiters tourne à 11 points alors qu'il ne met quasi rien à 3 points (3/12). Quand cela va rentrer, il sera plus proche d'un 18 points de moyenne et constituera une vraie menace extérieure supplémentaire pour son équipe.
4. Fait ou fiction. Damian Lillard est meilleur que Chris Paul.
Dave. Fiction : Désolé pour Stephen Curry, Derrick Rose, John Wall, Kyrie Irving et donc Damian Lillard, mais Chris Paul est le meilleur meneur de la ligue pour moi. Aussi bon scoreur que passeur, Paul brille aussi dans les autres secteurs du jeu et il s'impose bien plus comme un patron sur le terrain que les autres joueurs cités précédemment. C'est ce que j'attends d'un meneur. Mais Lillard est encore jeune...
Jay. Fait. Difficile de dire une telle chose car les deux joueurs ont un jeu bien différent. Même si CP3 est plus altruiste et gestionnaire que Lillard, le meneur de Portland est un vrai leader et sait répondre présent dans les moments chauds et en playoffs, ce qui n'est pas vraiment le cas de Paul, plutôt décevant en post-saison.
Christophe. Fait Chris Paul a été proclamé meilleur meneur de la ligue mais malgré un roster plus que fourni comme celui des Clippers, le joueur peine à écraser la concurrence. Lillard semble avoir un impact bien plus important sur Portland comme l’en atteste la 2ème place des Blazers. Alors oui, Lillard n’est pas le franchise player, mais son impact sur Portland est indéniable depuis son arrivée dans la ligue. Lillard semble amener Les Blazers à un autre niveau, ce que peine Paul à faire depuis plusieurs saisons avec les Clipps.
Sunkidd. Fiction. A 29 ans, CP3 commence à jouer moins (34 minutes par match contre 38 pendant ses années NO). Et, cela explique en partie ses baisses statistiques. toutefois, sa maitrise du ballon, sa vision du jeu, sa capacité à gérer les situations difficiles et sa défense sont autant de facteurs qui font qu'il est encore un cran au dessus de Lillard. Le problème de ce dernier réside dans sa défense qui reste perfectible mais aussi dans les pertes de balle. S'il est vrai que l'écart entre les deux s'amenuise, Paul reste devant.
5. Fait ou fiction. Les Milwaukee Bucks sont la surprise de l'année.
Dave. Fait : Très bonne surprise de la part des Bucks. On n'est pas encore au temps de Robertson et Jabbar mais on ne s'attendait pas à voir les Bucks si bien placé. Cela aurait encore pu être plus beau encore si Jabari Parker n'était pas out pour la saison. Il faut tout de même relativiser par contre. Avec son bilan, Milwaukee ne serait même pas dans les qualifiés en Playoffs à l'Ouest.
Jay. Fait. Comme Phoenix la saison passée, les Bucks sont clairement la belle surprise de cette année. Beaucoup les attendait dans les trois derniers à l'Est et pour le moment, Milwaukee se maintient dans le Top 8. Certes la conférence Est n'est pas aussi relevée que celle de l'Ouest mais n'oublions pas que Phoenix a manqué de peu les playoffs, ce qui ne sera certainement pas le cas de l'équipe de Jason Kidd, futur CoY ? Dommage que Jabari Parker soit out pour la saison...
Christophe. Fait. Nombre d’observateurs avaient noté que la construction du roster semblait intelligente dans le Wisconsin et les voyait comme une équipe solide dans les années à venir. Mais dès cette année, les Bucks ont montré qu’ils pouvaient très bien jouer au basket. Malgré la grave blessure de leur numéro 2 de la draft, les Bucks enchaînent les victoires sous la houlette de Antetokounpo, Brandon Knight ou encore OJ Mayo. Ce qui est impressionnant, c'est qu’ils n’ont pas de grosse star à l’image des autres franchises mais pourtant, ils sont bien partis pour décrocher un spot de playoffs.
Sunkidd. Fiction. La belle histoire est Golden State. L'histoire de Milwaukee qui a des allures de résurgence tel le vilain petit canard qui devient cygne n'est pas aussi belle que l'histoire de la fusée Warriors. Cette équipe casse tout son sur passage en étant la meilleure attaque de la NBA, mais est aussi la 9ème défense. Incroyable ! Son record actuel de 35 - 6 peut les amener à une saison à 70 victoires. Insensé. En 21 rencontres à domicile, l'Oracle Arena a pleuré à une seule reprise face à San Antonio le 15 Novembre. Golden State, c'est l'histoire de l'année : qu'on se le dise.
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Sans transition nous dédions notre rubrique du 5/5 à Cabu. Impossible pour l'auteur de ces lignes d'oublier les dessins du club Dorothée. En attendant, nous vous disons à bientôt pour de nouvelles aventures basketballistiques.