- 10 - Reggie jackson (denver nuggetS)
Statistiques : 10.2 points (41,1% aux tir dont 33,3% à 3pts), 2.1 rebonds et 3.4 passes décisives en 24 minutes de moyenne
Salaire : 7.412.000 dollars
Fraîchement bagué avec les Nuggets, Reggie Jackson n'a joué que 18 petites minutes sur la campagne de playoffs. Lui qui avait complètement relancé sa carrière sous l'uniforme des Clippers n'a été qu'une rotation de bout de banc sous les ordres de Michael Malone. Mais, le titre NBA devrait pousser les dirigeants à conserver au maximum le groupe champion. Bruce Brown sera la priorité. Derrière, les role players qui ne se montreront pas trop gourmands auront une place dans le roster. A 33 ans passés, Reggie Jackson ne sera pas une cible très prisée sur le marché. Un deal au minimum vétéran serait une bonne affaire pour Denver, d'autant qu'en saison régulière, l'ancien Clipper peut sécuriser la second unit à la mène.
- 9 - coby white (chicago bullS)
Statistiques : 9.7 points (44,3% aux tir dont 37,2% à 3pts), 2.9 rebonds et 2.8 passes décisives en 23 minutes de moyenne
Salaire : 6.033.000 dollars
La hype Coby White a pris un bon coup dans l'aile depuis sa draft en 2019. Pas assez playmaker pour être un meneur crédible et pas assez bon shooteur pour étirer le jeu, il est coincé entre les deux postes du backcourt. Au centre des rumeurs à la trade deadline, White est finalement resté à Windy City et semble avoir compris le message. Sur sa seconde partie de saison, toutes ses statistiques sont à la hausse : 11.6 points à 41,3% longue distance, 3.3 rebonds et 4.5 passes. Avec la blessure au long cours de Lonzo Ball, White peut dépanner par séquences sur le poste 1. Les Bulls peuvent lui proposer la qualifying offer à 7,7 millions et auront la possibilité de matcher d'autres offres, puisque le guard est restricted free agent. Chicago ne sera pas tout seul sur les rangs. Selon le journaliste Greg Swartz du Bleacher Report, les Wizards pourraient s'intéresser à son dossier pour pallier en partie le départ de Bradley Beal.
- 8 - jevon carter (milwaukee buckS)
Statistiques : 8.0 points (42,3% aux tir dont 42,1% à 3pts), 2.5 rebonds et 2.4 passes décisives en 22 minutes de moyenne
Salaire : 2.170.000 dollars
Trade deadline 2022, les Nets coupent leur meneur Jevon Carter pour faire de la place à Goran Dragic. Un move discutable avec le recul. Non seulement le Slovène n'est resté que quelques semaines à Brooklyn, mais en plus Carter a rebondi de la meilleure des manières à Milwaukee. En une saison et demie dans le Wisconsin, le meneur s'est imposé comme une rotation fiable derrière Jrue Holiday. Défenseur coriace sur l'homme où il semble coller aux écrans, il shoote également à 42,1% longue distance sur sa dernière campagne. Une efficacité des deux côtés du parquet qu'il devrait monnayer à la free agency. Chez les Bucks, les priorités sont les re-signatures de Brook Lopez et de Khris Middleton. Par conséquent, il y a une réelle chance que la fourchette de prix pour Jevon Carter soit un peu trop haute pour Milwaukee.
- 7 - patrick beverley (chicago bullS)
Statistiques : 6.2 points (40,0% aux tir dont 33,5% à 3pts), 3.7 rebonds et 2.9 passes décisives en 27 minutes de moyenne
Salaire : 13.000.000 dollars
Envoyé à Orlando par les Lakers en échange de Mo Bamba en février dernier, Patrick Beverley n'a pas porté l'uniforme du Magic. Coupé, il a rebondi à Chicago, où les besoins au poste de meneur étaient criants. Même si son impact statistique est loin d'être fou chez les Bulls, son arrivée a coïncidé avec une série de 14 victoires en 22 matchs. Agent libre non restreint, Pat Bev n'y va pas par quatre chemins sur ses ambitions. Dans son podcast, il déclare vouloir jouer pour une équipe contender. Quant à son contrat de 13 millions, étant donné l'inflation des salaires en NBA, il vise les 15 millions ! Une belle somme qu'il aura bien du mal à obtenir sur le marché. Si Beverley est encore un défenseur correct, capable de galvaniser un groupe dans le vestiaire, son prochain deal risque d'être au minimum vétéran.
- 6 - gabe vincent (miami heat)
Statistiques : 9.4 points (40,2% aux tir dont 33,4% à 3pts), 2.1 rebonds et 2.5 passes décisives en 26 minutes de moyenne
Salaire : 1.742.000 dollars
L'une des sensations du run surprise du Heat en playoffs. Inconnu du grand public il y a encore deux ans, Gabe Vincent s'est imposé progressivement dans les rotations d'Erik Spoelstra, au point d'être titulaire sur la postseason. Et il l'a bien rendu à son coach avec une ligne de stats largement supérieure à la régulière : 12.7 points à 37,8% longue distance et 3.5 assists. Conséquence, Gabe Vincent risque d'être très convoité par des franchises qui voudront un meneur capable de gérer une second unit et canarder derrière l'arc. Le Heat vise du très lourd actuellement avec notamment Damian Lillard dans le viseur. Si le trade se monte, la place de Vincent semble compromise. Dans le cas contraire, Miami a tout intérêt à le conserver, tant son entente avec Jimmy Butler et Bam Adebayo est indéniable. Les Floridiens sont les seuls à avoir cru en son potentiel en lui proposant un two-way contract en 2020. Un facteur qui pourrait jouer dans les futures négociations.
- 5 - DENNIS SCHRODER (los angeles lakerS)
Statistiques : 12.6 points (41,5% aux tir dont 32,9% à 3pts), 2.5 rebonds et 4.5 passes décisives en 30 minutes de moyenne
Salaire : 2.641.000 dollars
Ce n'est que mi-septembre que Dennis Schröder a trouvé un contrat pour la saison 2022-23. Au buzzer, les Lakers ont rapatrié le meneur allemand pour boucher un trou à la mène, via un contrat au minimum vétéran. Un argent bien investi puisque Schröder a proposé une saison solide, rebondissant parfaitement après des expériences mitigées à Boston et Houston. Utilisé en sortie de banc pour scorer et gérer le tempo de l'attaque, il a parfaitement répondu aux attentes. Selon le journaliste Jovan Buha de The Athletic, les Lakers aimeraient le conserver. Comme les Californiens ne disposent pas de ses bird rights, ils peuvent lui offrir un deal maximum de 3,8 millions. Une somme peut être pas suffisante. La solution serait alors de lui offrir la Mid Level Exception aux alentours des 5 millions. Mais, Los Angeles n'a que cinq joueurs sous contrat garanti et les finances de Rob Pelinka ne seront pas extensibles.
- 4 - d'angelo russell (los angeles lakerS)
Statistiques : 17.8 points (46,9% aux tir dont 39,6% à 3pts), 3.0 rebonds et 6.2 passes décisives en 32 minutes de moyenne
Salaire : 29.331.000 dollars
Contrairement à son coéquipier Dennis Schröder, D'Angelo Russell a clairement déçu sur son passage aux Lakers. Attendu au tournant en playoffs, il n'a tourné qu'à 13.3 points sur sa campagne, chutant même à 6.3 points et 32,3% de réussite dans la série contre les Nuggets. Une contre performance qui fait baisser sa cote sur le marché et qui rappelle malheureusement son inconstance. Depuis son arrivée dans la ligue, D'Lo alterne les coups de chaud (All Star indiscutable chez les Nets en 2019) et les coups de froid. De son côté, il se verrait bien rempiler à Los Angeles pour avoir l'occasion de réaliser une saison complète avec le duo Anthony Davis et LeBron James. Des rapports récents confirment d'ailleurs que les Lakers seraient prêts à lui proposer un deal de deux ans pour s'aligner sur les contrats du King et AD. Russell est également éligible à une prolongation de 67,5 millions sur deux ans, à condition que l'accord soit trouvé avant le 30 juin.
- 3 - russell westbrook (los angeles clipperS)
Statistiques : 15.9 points (43,6% aux tir dont 31,1% à 3pts), 5.8 rebonds et 7.5 passes décisives en 29 minutes de moyenne
Salaire : 41.358.000 dollars
Son expérience aux Lakers s'est terminée en flop. Mais, Russell Westbrook a bien rebondi dans la franchise voisine. Récupéré par les Clippers après avoir été coupé par le Jazz, Russ a retrouvé du mordant en attaque et surtout boucher un trou béant au poste de meneur. En l'absence des patrons Kawhi Leonard et Paul George, il a pris les rênes de l'équipe pour tourner à 23.6 points, 7.6 rebonds et 7.4 assists en playoffs. Westbrook ne peut plus être un franchise player, mais il a démontré à L.A. qu'il pouvait être un lieutenant valeureux. A 34 ans, il devrait logiquement se tourner vers une équipe contender pour enfin ajouter la bague qui manque à son palmarès. Son retour aux Clippers est une option solide dans cette optique, à condition qu'il accepte une réduction de salaire drastique. Actuellement, L.A. dispose seulement d'une non-bird exception de 3,8 millions. Russ privilégiera-t-il la stabilité et le sportif au business ? La réponse lui appartient.
- 2 - fred vanvleet (toronto raptorS)
Statistiques : 19.3 points (39,3% aux tir dont 34,2% à 3pts), 4.1 rebonds et 7.2 passes décisives en 36 minutes de moyenne
Salaire : 21.250.000 dollars
En toute logique, Fred VanVleet a décliné sa player option de 22,8 millions pour tester le marché. Champion NBA en 2019, All Star en 2022 en 2022, le meneur peut prétendre à un contrat de 30 millions annuels. Expérience, playmaking, shoot longue distance, son CV intéressera forcément plusieurs franchises. Mais, son départ de Toronto n'est pas acté. Selon le journaliste Matt Moore, les Raptors prépareraient une offre significative pour le conserver. On comprend les Canadiens, car derrière FVV c'est le désert, puisque ni Malachi Flynn ni Dalano Banton sont des options fiables à la mène. Alors que les spécialistes s'attendaient à ce que Masai Ujiri appuye sur le bouton reconstruction à la trade deadline, le dirigeant a finalement opté pour la continuité. Saura-t-il se montrer assez convaincant avec VanVleet ? Le pari est loin d'être gagné, car des franchises comme les Rockets ou le Magic cherchent un guard d'expérience pour encadrer leur projet.
- 1 - KYRIE IRVING (dallas maverickS)
Statistiques : 27.1 points (49,4% aux tir dont 37,9% à 3pts), 5.1 rebonds et 5.5 passes décisives en 37 minutes de moyenne
Salaire : 34.122.000 dollars
A l'image de sa personnalité ambiguë, il est quasiment impossible de connaître la prochaine destination de Kyrie Irving. Dès l'échec de Dallas en saison régulière, les rumeurs l'envoyaient aux Lakers pour rejoindre son ancien coéquipier LeBron James. Une rumeur qui tient plus du fantasme, tant Irving serait contraint de faire un sacrifice financier énorme pour atterrir à Los Angeles. Que ce soient à travers ses déclarations ou ses agissements hors parquet, Uncle Drew s'est grillé auprès de nombreux dirigeants. A 31 ans, il s'agit peut être de sa dernière chance de décrocher un gros contrat. Pour Dallas, son dossier est la top priorité de l'été. Les Mavericks ont sacrifié trop d'assets et de joueurs pour se contenter d'un passage éclair dans le Texas. Certes, le fit entre Irving et Luka Doncic ne saute pas aux yeux, mais les deux All Stars n'ont eu que quelques matchs pour bosser leur alchimie. En se séparant du contrat boulet de Davis Bertans lors de la draft, Dallas a récupéré un peu de flexibilité financière. Cela sera-t-il suffisant pour le re-signer ? Rien n'est sûr avec Kyrie...
A suivre également parmi les meneurs agents libres : Kendrick Nunn (Washington Wizards, 5,1 millions), Cory Joseph (Detroit Pistons, 5 millions), Ish Smith (Denver Nuggets, 4,6 millions), George Hill (Indiana Pacers, 4 millions), Goran Dragic (Milwaukee Bucks, 2,9 millions), Matthew Dellavedova (Sacramento Kings, 2,6 millions), Raul Neto (Cleveland Cavaliers, 2,5 millions), Dennis Smith Jr (Charlotte Hornets, 2,1 millions), Aaron Holiday (Atlanta Hawks, 2 millions), Frank Ntilikina (Dallas Mavericks, 1,9 million), Théo Maledon (Charlotte Hornets, Restricted, 1,9 million), Miles McBride (New York Knicks, Team Option, 1,8 million), Jared Butler (Oklahoma City Thunder, Restricted, 1,7 million), Tre Jones (San Antonio Spurs, Restricted, 1,4 million), Dalano Banton (Toronto Raptors, Restricted, 1,2 million).