- 10. Seth Curry (Brooklyn Nets)
Statistiques : 9.2 points (à 46.3% aux tirs et 40.5ù à 3-points) / 1.6 rebonds / 1.6 passes en 19.9 minutes
Salaire : 8.496.653$
Dans le lot d’arrières de Brooklyn, Seth Curry a apporté sa pierre à l’édifice dans la belle saison des Nets. Avec sa capacité à générer des 3-points (et à les rentrer), il est une arme précieuse dans la NBA moderne. Un nouveau challenge au sein d’une équipe ambitieuse devrait lui être proposé avec un contrat honnête sur plusieurs saisons. Pour un joueur qui est désormais une valeur sûre de la NBA, ce serait amplement mérité.
- 9 - Max Strus (Miami Heat)
Statistiques : 11.5 points 41.0% aux tirs et 35 % à 3-points) / 3.2 rebonds / 2.1 passes en 28.4 minutes
Salaire : 1.815.677 $
Quelle saison de Max Strus ! Comme la majeure partie des joueurs de Miami, le joueur n’a pas été drafté à la sortie de l’université de DePaul. Pourtant, cette année, il a joué 28 minutes par pour 11.5 points de moyenne. Son rôle à Miami est très clair : il s’agit d’un Duncan Robinson (en moins bon shooteur) mais meilleur défenseur. Aux côtés de Gabe Vincent, il a formé le backourt de Miami durant la majeure partie de l’année écoulée. En playoffs, il a conservé son impact avec une vraie capacité à prendre feu à certains moments. Sa capacité à écarter les défenses tout en défendant correctement en ont fait un joueur précieux dans la magnifique campagne du Heat. Malgré un impact moindre en Finales, le joueur s’est révélé être parfait dans son rôle. Miami souhaite le conserver. Max Strus peut prétendre à un bon contrat. Les deux vont-ils tomber d’accord ?
- 8 - Donte DiVincenzo (Golden State Warriors)
Statistiques : 9.4 points (à 43.5% aux tirs et 39.7% à 3-points) / 4.5 rebonds/ 3.5 passes en 26.3 minutes
Salaire : 4.725.000 (PO)
Après un début de saison compliqué, Donte DiVincenzo a progressivement compris son rôle chez les Warriors cette année, en tant que facilitateur de jeu en sortie de banc. Capable d’être aligné sur le terrain dans les joutes de playoffs, sa côte est remontée en flèche. Après plusieurs saisons biaisées par les blessures, il est heureux de voir que le prospect de Villanova renoue le fil avec sa carrière. Très bon shooteur, il est également capable de créer pour les autres dans un style de jeu basé sur la circulation du ballon. Généreux, Donte DiVincenzo ne donne pas sa part aux chiens en défense. Régulier, le joueur peut accepter sa player option aux Warriors. À défaut, il risque de signer un contrat sur le long terme avec une franchise en quête d’un facilitateur de jeu, s’intégrant parfaitement dans n’importe quel système.
- 7 - Malik Beasley (Los Angeles Lakers)
Statistiques : 11.1 points (à 39.2% aux tirs et 35.3% à 3-points) / 3.3 rebonds / 1.2 passes en 23.9 minutes
Salaire : 16.524.106 $ (TO)
Sans surprise, les Lakers ne lèveront pas l’option de Malik Beasley cette saison. Après une campagne de playoffs médiocre, sa côte n’a eu de cesse de chuter malgré une fin de saison régulière intéressante avec Los Angeles (bien que ses pourcentages sont plutôt horribles). L’arrière présente un profil assez similaire à celui de Jordan Clarkson. Il peut prendre des coups de chaud en sortie de banc et multiplier les coups d’éclat. Il peut aussi être à côté de ses pompes et ne rien rentrer. Dès lors, au vu de son impact défensif moindre, il ne reste pas sur le terrain. Malik Beasley intéressera également des équipes en quête de scoring en sortie de banc. Il risque de signer un contrat moindre à l’issue de cette saison.
- 6 - Caris LeVert (Cleveland Cavaliers)
Statistiques : 12.1 points (à 43.1% aux tirs et 39.2% à 3-points) / 3.8 rebonds / 3.9 passes en 30.2 minutes
Salaire : 18.796.296 $
Selon ses dernières déclarations, Caris LeVert veut prolonger aux Cavaliers. Mais les Cavaliers veulent-ils conserver Caris LeVert ? Il s’agit de leur meilleure arme en sortie de banc. Le banc reste aussi le principal problème des Cavaliers. Ne pas prolonger Caris LeVert, c’est surtout perdre un créateur, capable de générer une quinzaine de points par match soir après soir. Perdre LeVert, c’est également se délester d’un joueur qui monopolise le ballon tout en ne défendant pas. Le joueur est fort mais peut-il rester sur le terrain en playoffs ? Malgré une dernière campagne qu’il termine avec pratiquement 15 points par match au sein de Cavs qui se sont faits écraser par les Knicks, rien n’est moins sûr. Les Cavs apprécient son profil, il est donc possible qu’il signe un bail de plusieurs saisons au sein de cette équipe, qui cherche à travailler dans la continuité. A défaut, il pourrait rejoindre une équipe à la recherche de scoring sur le banc. Son profil reste intéressant pour des équipes qui cherchent à atteindre les playoffs notamment.
- 5 - Austin Reaves (Los Angeles Lakers)
Statistiques : 13.0 points (à 52.9% aux tirs et 39.8% à 3-points) / 3.0 rebonds / 3.4 passes en 28.8 minutes
Salaire : 1.563.519 $
Attention au montant du futur contrat signé par Austin Reaves ! Le combo guard va être demandé sur le marché de la free agency après ses playoffs particulièrement probant. Troisième option d’une équipe finaliste de conférence aux côtés de LeBron James et d’Anthony Davis, ça vous classe un joueur. Avec son style très smooth, Austin Reaves est un joueur particulièrement juste. Très bon au tir, il est capable de terminer près du cercle grâce à sa panoplie technique sous-estimée. Capable également d’organiser le jeu, il se bat en défense malgré quelques limitations physiques. Le joueur de 25 ans ne demande qu’à exploser l’année prochaine. Avec davantage de responsabilités en playoffs, il n’a pas tremblé. Pour lui, le futur s’annonce radieux. Il se murmure qu’un contrat à 9 chiffres pourrait lui être promis. A priori, les Lakers pourront s’aligner sur n’importe quelle offre concernant leur joueur. Il est pratiquement acté qu’il ne quittera pas les Purple and Gold. À quel prix ?
- 4 - Josh Hart (New York Knicks)
Statistiques : 10.2 points (à 58.6% aux tirs et 51.9% à 3-points) / 7.0 rebonds / 3.6 passes en 30 minutes
Salaire : 12.960.000 $ (PO)
Le public new-yorkais s’est amouraché de Josh Hart (comme chaque fois que ce joueur arrive dans une équipe d’ailleurs)… A l’image d’un Bruce Brown Jr, le joueur de 28 ans possède une énergie communicative doublée d’une envie rare. Capable de faire toutes les petites choses d’équipe sur le terrain, il est bon d’avoir un joueur de ce profil dans son roster. Sa valeur est également élevée malgré quelques irrégularités aux tirs (depuis son arrivée à New York, ses statistiques dans le secteur sont assez exceptionnelles). Les dernières rumeurs le font prolonger à New York avec un contrat sur le long terme. Il a annoncé qu’il allait décliner sa player option pour privilégier un contrat sur le long terme au sein d’une équipe ayant certaines ambitions. Tous les chemins l’emmènent à New York.
- 3 - Jordan Clarkson (Utah Jazz)
Statistiques : 20.8 points (à 44.4% aux tirs et 33.8% à 3-points) / 4.0 rebonds / 4.4 passes en 32.6 minutes
Salaire : 13.340.000 $ (PO)
L’arrière du Jazz, élu meilleur sixième homme de l’année en 2020/2021 possède une player option d’un montant de 14.3 millions de $. Après une saison dernière particulièrement au sein d’une équipe surprenante, la valeur du joueur de 31 ans est assez élevée. Pétard ambulant en sortie de banc, il peut rendre service à n’importe quelle équipe en recherche de scoring sur le banc. À cet âge, au vu de ses dernières prestations, il peut espérer obtenir un contrat sur plusieurs années. Pas sûr qu’un contender lui offre un contrat sur le long terme, ses performances en playoffs ont souvent été décevantes. Ses limites défensives apparaissent également comme un frein à un rôle majeur dans une grosse équipe. Il pourrait aussi rester au Jazz, soit par le biais d’une renégociation d’un contrat plus long, soit en lever cette player option et miser sur lui.
- 2 – Bruce Brown Jr. (Denver Nuggets)
Statistiques : 11.5 points (à 48.3% aux tirs et 35.8% à 3-points) / 4.1 rebonds / 3.4 passes en 28.5 minutes
Salaire : 6.802.950 $ (PO)
Bruce Brown Jr n'a pas activé sa player option. L’arrière, champion NBA après une campagne de playoffs réussie, possède une côte intéressante sur le marché avec son profil spécifique. Capable d’occuper plusieurs postes (de 1 à 5) malgré sa petite taille, il est un véritable chien de garde défensif, capable de briller dans n’importe quel système de jeu grâce à son QI basket. Avec sa progression aux tirs, il a véritablement franchi un cap lors de la saison écoulée. Joueur intelligent, facilitateur de jeu, tous ses coéquipiers à Denver ont milité pour qu’il obtienne un beau contrat lors des années suivantes. C’est évident qu’il sera suivi, notamment après ses performances clutch en Finales NBA. Si tout se passe bien, il devrait repartir avec Denver pour tenter de réaliser le back-to-back dans une équipe lui ayant fait franchir un cap.
- 1 - James Harden (Philadelphie 76ers)
Statistiques : 21.0 points (à 44.1% aux tirs et 38.5% à 3-points) / 6.1 rebonds / 10.7 passes en 36.8 minutes
Salaire : 35.640.000 $ (PO)
James Harden est sur le marché. Mais l’est-il vraiment ? Les dernières rumeurs qui courent à son sujet le font prolonger à Philadelphie ou signer dans sa franchise de cœur : les Houston Rockets. The Beard a livré une saison régulière intéressante aux 76ers. Se muant en véritable distributeur, il a rayonné dans un style de jeu plus lent, au sein duquel il ne prend plus tous les tirs. Le problème, c’est qu’il a décliné sur le plan physique. Loupant bon nombre de matchs, il souffre d’une irrégularité chronique dès qu’arrivent l’heure des playoffs. Sa dernière campagne a été habituelle, entre performance de haut vol (des matchs à plus de 40 points) et désillusion… Pour James Harden, cet été est fondamental, veut-il continuer son chemin à Philadelphie sur plusieurs saisons ? Dans tous les cas, il ne lèvera pas sa player option car il est à la recherche d’un dernière gros contrat. Quel est l’intérêt de retourner aux Rockets pour un joueur de ce calibre dont la carrière court sur la fin ? Certes, il s’agit de sa franchise de cœur mais les résultats sportifs ne seront pas au rendez-vous… Du choix de Harden dépendra une partie de la lecture de sa carrière à l’heure où on a tout vu de ce joueur, tant son talent que ses limites.
A suivre également parmi les arrières agents libres : Will Barton (Toronto Raptors, 15 millions), Josh Richardson (New Orleans Pelicans, 12,2 millions), Talen Horton-Tucker (Utah Jazz, 11 millions), Alec Burks (Detroit Pistons, Team Option, 10,3 millions), Lonnie Walker IV (Los Angeles Lakers, 6,5 millions), Justin Holiday (Dallas Mavericks, 5,4 millions), Hamidou Diallo (Detroit Pistons, 5,2 millions), Nickeil Alexander-Walker (Minnesota Timberwolves, Restricted, 5 millions), Terence Davis (Sacramento Kings, 4 millions), Matisse Thybulle (Portland Trailblazers, Restricted, 4,4 millions), Austin Rivers (Minnesota Timberwolves, 2,9 millions), Damion Lee (Phoenix Suns, 2,1 millions), Josh Okogie (Phoenix Suns, 2 millions), Shake Milton (Philadelphie Sixers, 2 millions), Troy Brown Jr (Los Angeles Lakers, 2 millions), Jaylen Nowell (Minnesota Timberwolves, 1,9 million), Ayo Dosunmu (Chicago Bulls, Restricted, 1,6 million).