- Les legendes NBA
1. Vince Carter : « D-Wade, félicitations pour cette carrière de Hall of Fame de premier ordre. Tu nous as époustouflés durant tant d’années. Ça a été un plaisir et un honneur d’aller au combat face à toi pendant toutes ces années. Tout est mérité, toutes ces accolades, tout ce qui t’arrives, tu le mérites. J’espère que tu vas apprécier ta retraite, tu vas me manquer mon frère.
2. Allen Iverson : « Dwyane tu as été si génial pour nous en tant que fans. Si excitant, si plaisant pour nous à voir. Définitivement l’un des meilleurs arrières à avoir pratiqué ce sport. Sa dureté était indéniable, il jouait tellement dur. Combien de fois il allait au sol et se relevait immédiatement et continuait à se battre. J’ai tout le temps été un grand fan de lui et je le suis toujours. Je vois tous le monde qui le traite de la manière dont il doit être traité pour sa sortie. Ça me rend fier de tous ces fans et de ces organisations qui lui donnent la sortie qu’il mérite. »
- Les Francais
3. Nicolas Batum : « Quand j’étais rookie, c’était sa meilleure saison, je crois. C’est l’année où il termine meilleur marqueur. La première fois que j’ai joué contre lui, c’était incroyable. Athlétiquement, techniquement, physiquement, c’était un monstre et il n’était pas si grand que ça en plus. Il ne fait que 1m92, mais c’était un monstre. Il va manquer, il faut en profiter parce, c’est le genre de joueur qui sont énervants, surtout quand tu joues contre eux, mais à la fin, c’est comme Kobe, il me manque un peu quand-même. Quand je jouais contre lui c’était une horreur, mais au final il te manque. Dwyane Wade, c’est ce genre de joueurs aussi. »
4. Rudy Gobert : « J’ai toujours aimé le fait que ce soit un super compétiteur. Il jouait des deux côtés du terrain, c’est un mec que tu ne peux que respecter, pour sa carrière et ce qu’il a apporté au basket. […]
Il ne m’a jamais dunké dessus et je l’ai contré aussi. Je n’ai pas de souvenir précis. Quand je suis arrivé dans la ligue, il était un peu sur la pente descendante. Ma première année, quand il était à Miami il était encore bon, mais je ne jouais pas. Après, il commençait à baisser de volume. Mais j’ai joué contre lui quand il était à Chicago, il nous en avait quand-même mis 25, c’était toujours bien. »
5. Evan Fournier : « Pour être honnête, en grandissant je n’ai jamais été vraiment fan, mais c’est plutôt en vieillissant que j’ai commencé à regarder ce qu’il avait accompli etc… C’est juste une légende du basket, le troisième meilleur arrière de l’histoire pour moi, derrière Michael et Kobe. C’est un des meilleurs joueurs de l’histoire qui a beaucoup apporté. Ce que j’ai bien aimé, c’est sa fidélité. Même s’il a passé un an à Chicago, le fait qu’il ait passé quasiment toute sa carrière à Miami, c’est quelque chose de grand et je suis content d’avoir pu jouer contre lui. »
- Les plus jeunes qui ont grandi en suivant ses exploits
6. Norman Powell : « Ça a été exceptionnel de jouer contre lui. Quand j’étais plus jeune, en grandissant, j’ai vraiment essayé de modeler mon jeu sur le sien. On a la même taille, les mêmes qualités athlétiques, j’ai vraiment essayé d’être comme D-Wade. Je regardais beaucoup de vidéos de ses actions. Ensuite, j’allais dans le parc et je m’entrainais à faire ses moves. Ça a été vraiment fun pour moi de pouvoir jouer contre quelqu’un qui était mon idole, d’être compétitif face à lui et d’être capable de jouer contre lui en playoffs en tant que rookie. C’est quelque chose dont j’avais toujours rêvé. Félicitations à lui pour cette carrière exceptionnelle, qui a eu, et qui a toujours un impact sur tant de joueurs dans la ligue aujourd’hui, mais aussi de jeunes joueurs qui grandissent en le voyant. »
7. Delon Wright (frère de Dorell Wright ancien coéquipier de Wade) : « C’est dingue car juste avant que mon frère soit drafté, il était devenu l’un de mes joueurs préférés, après ce qu’il avait fait durant sa saison rookie. Il a toujours été là à se soucier de moi et à me donner des conseils. Il a été vraiment bons durant toutes ces années. […]
Ce que j’ai appris à faire en premier de son jeu, c’est le Euro Step. C’est la première chose que j’ai prise. Ensuite, ses interceptions, jouer les lignes de passe. J’avais l’habitude de regarder tous ses matchs, vraiment tous ses matchs. Je rentrais de l’école et mon père regardait les matchs à la télé. […]
J’ai l’impression que les gens ont oublié qui il est parce qu’il a pris de l’âge. Mais si vous regardez ce qu’il a fait, de sa première saison jusqu’à ce que LeBron arrive, c’était dingue. Même après que LeBron soit parti, il avait des chiffres fous, et il a mené une équipe que beaucoup de superstars n’auraient pas été capables de mener.
8. Devin Booker : « Il est dans le top 3 des arrières de tous les temps, j’ai beaucoup de respect pour lui. Il a fait bouger ce poste et le jeu de tellement de manières. Il a tout fait, médaille d’or olympique, trois fois champion, il a mené son équipe au titre dans sa troisième saison dans la ligue. Il a un CV de Hall of Famer, c’est une légende vivante c’est certain. […]
Il a bien sur été une inspiration pour moi dans plein de choses. Nous sommes deux types de joueurs différents, il est plus athlétique que moi, mais il a tellement de moves. Certains même si tu t’entraines, tu n’arrives pas à les faire. Il a juste cette force de caractère, cette détermination et cette nature de compétiteur qui a toujours, je pense, élevé le niveau de toute son équipe vers le haut, vers d’autres standards. C’est pour cette raison qu’il est devenu la personne qu’il est. »
9. Donovan Mitchell : « Il représente beaucoup pour moi. Il a été un leader et une idole, quelqu’un que j’admire. Pour moi c’est vraiment très spécial d’avoir l’occasion d’être là pour sa dernière danse. Il a toujours été là pour m’aider et je me sens béni de l’avoir dans ma vie de cette manière. Il a fait beaucoup pour le jeu et je le remercie pour toutes ces choses qu’il a faites. »
- L'un de ses plus grand rival
10. Dirk Nowitzki (après avoir échangé son maillot avec Wade) : « Je vais prendre bien soin de son maillot, c’est certain, vu la grande rivalité que nous avons connue toutes ces années. C’est un grand grand joueur, l’un des meilleurs arrières que nous avons eu dans la ligue. Comme je l’ai déjà dit, il y a eu des moments durs et conflictuels après 2006. Des deux côtés. Il y a des choses qui ont été dites que nous n’avions tous les deux pas aimées, mais en fin de compte, nous sommes tous les deux des compétiteurs. Et vous n’aimez pas forcement vos concurrents, mais nous avons été là-dedans ensemble.Nous sommes tous une famille et je suis content pour lui. Il a eu une sacrée carrière. »
- Coequipier et ancien coequipier
11. Goran Dragic : « J’ai joué avec lui pendant quatre ans, je vais être triste de le voir partir car il est l’un des meilleurs arrières de la ligue et je sens qu’il peut encore jouer pendant quelques années. Mais, vous savez, on doit être content pour lui car il part dans ses propres termes et il laisse un très grand héritage derrière lui. Je me rappellerai toujours de lui en tant que grand coéquipier, ami, ses qualités de leader, il a une grande personnalité et il rend tout le monde autour de lui meilleur. »
12. Robin Lopez : « J’ai adoré jouer avec D-Wade. Ce qui était bien avec lui c’est qu’il avait un grand impact sur et en dehors du terrain. Il a vraiment fait beaucoup de choses avec la ville de Chicago, en rentrant chez lui. Ce n’était pas juste un coéquipier, c’était un gars qui te soutenait et qui gardait tes arrières. […]
Ce que j’ai appris à propos de lui ? C’est juste different quand vous voyez jouer un gars soir après soir. J’ai toujours eu beaucoup de respect pour lui sur et en dehors du terrain. Quand vous voyez ce qu’il fait de manière si régulière, c’est fun en tant que fan de basket. »
- Dans l'entourage du Heat
13. Pat Riley : « Ce n’était pas facile de jouer pour moi. Mais je pense que tout le monde a senti que je voulais le meilleur pour eux. Et je pense que pour Dwyane, depuis le premier jour, ce que j’ai aimé, c’était sa nature de compétiteur. Il est spécial, vraiment unique et spécial. Qu’est-ce que j’aime à propos de lui ? J’aime ce gars. J’ai été à ces côtés pendant 16 ans et il n’y a personne n’ayant joué à Miami qui aura une plus grande légende que Dwyane. Personne. Je crois que tout le monde a vu quelque chose d’unique athlétiquement. Il était le meilleur joueur du monde en 2006 au-dessus de tout le monde. Ce sera un jour très triste quand il va prendre sa retraite. Ce le sera vraiment. Mais ce sera aussi un grand jour pour lui, car il sait qu’il a tout donné et tout reçu de ce sport. Il n’y a aucun joueur comme lui dans sa génération. »
14. Jason Jackson (présentateur et intervieweur Fox Sports Sun) : « Je n’ai pas couvert Dwyane pendant sa saison de rookie, mais je l’ai fait depuis. J’ai eu la chance de couvrir les Bulls de Jordan, les Lakers de Kobe et Shaq, et puis cette équipe quand Shaq est arrivé dans les premières années. Je ne déroule pas mon CV pour vous impressionner, mais juste pour vous dire que j’ai eu la chance de couvrir quelques-uns des plus grands joueurs de cette ère et Dwyane est probablement la superstar la plus modeste que j’ai cotoyée.
J’ai dix ans de plus que lui, je ne suis pas un contemporain mais je ne suis pas, non plus, d’une autre génération. Nous avons toujours eu des choses en commun, nous sommes tous les deux originaires du Midwest, nous nous sommes mariés en même temps, au cours de ces 15, 16 ans. Il avait tous les droits d’être, tout ce qu’une superstar peut être : parfois difficile à toucher, difficile à atteindre, etc… Ce n’était pas le cas avec lui, il a toujours été régulier dans sa gentillesse et sa disponibilité. Et dans le travail que nous faisons, c’est tout ce que nous demandons.
Dans le même temps, nous sommes devenus amis. Nos fils jouent ensemble dans la même équipe à Miami. Nous aurons cette connexion pour toujours. Mais tout ce que je peux dire c’est que ça a été un bonheur total dans mon travail durant ces 15 ans, de le suivre. »
- Ses deux amis les plus proches
15. Udonis Haslem : « Nous avons toujours été là l’un pour l’autre. Nous avons traversé des divorces, le décès de ma mère, tous ces moments difficiles, la perte de notre agent (Henry Thomas décédé des suites d’un cancer). Il y a tant de choses pour lesquelles nous avons été là l’un pour l’autre. Quand je pense à notre relation, c’est toujours génial quand vous gagnez des titres, que vous vous amusez, que vous faites la fête. Mais vers qui se tourner quand vous avez besoin de parler à quelqu’un, que vous avez besoin d’une épaule pour vous appuyer, quand les choses ne vont pas dans votre sens ? Parfois vous avez besoin de vous ouvrir et de quelqu’un qui vous écoute. Ce sont les moments que je retiens, quand les lumières étaient éteintes et que nous avons pu avoir ces conversations. […]
Il n’a pas changé. Depuis l’extérieur, il a franchi tant d’étapes en tant que joueur de basket, businessman et personne influente. Mais en tant que personne, il n’a pas changé du tout. C’est fou de voir tout l’amour qu’il y a pour lui dans la ligue, ce n’est pas juste du respect mais un amour inconditionnel pour Dwyane Wade le joueur de basket et l’humain. C’est une chose de le respecter pour ce qu’il a accompli dans la ligue. Vous ne pouvez pas ne pas respecter ce qu’il a fait, ce qu’il a accompli. C’est autre chose de voir, l’amour inconditionnel des équipes adverses, des salles à l’extérieur et des joueurs adverses. […]
C’est quelqu’un qui a amélioré ma qualité de vie à tous les niveaux : en tant qu’homme, en tant que père, en tant que businessman, en tant qu’athlète, en tant qu’exemple, de tellement de manières. Il m’a aidé à améliorer la personne que je suis. »
16. LeBron James (en conférence de presse après son dernier match face à Wade) : « Certains disaient que nous ne devions pas être amis en tant qu’adversaires. Mais c’est comme ça que notre amitié fonctionne. Nous sommes des compétiteurs, malgré notre amitié nous avons toujours été en compétition l’un contre l’autre et nous nous sommes toujours poussés à être meilleurs. Que ce soit l’un contre l’autre durant nos sept premières années ou ensemble pendant quatre ans, puis de nouveau l’un contre l’autre. […]
Ça a été 16 années incroyables. Je n’avais pas réalisé que nous étions à 15 partout avant ce match (LeBron a finalement remporté le dernier en défendant D-Wade sur la dernière possession). […]
Pour moi, personnellement, je n’aurais jamais eu autant de succès dans cette ligue sans D-Wade. Pour accomplir ce que je voulais accomplir, j’avais besoin de lui. C’est pour ça que j’ai fait le grand saut, et j’apprécie vraiment… Je n’ai même pas les mots pour exprimer ce qu’il a fait pour moi quand je suis parti à Miami.
J’avais passé 25 ans de ma vie à Akron, Ohio, j’avais passé mes années de lycée et mes sept premières années professionnelles là-bas, c’est tout ce que je connaissais. Je suis arrivé dans un endroit nouveau qui nous était étranger à ma famille et moi. Il m’a ouvert la franchise, il m’a ouvert la ville, il a fait en sorte que tout soit simple pour ma famille et moi, alors qu’il était là depuis longtemps, il était le visage de cette franchise et de cette ville, c’est le "Wade County".
Sur ce que nous avons accompli, je lui dois beaucoup. Mais en réalité, il a juste été le genre de personne qu’il est. Je le savais quand je l’ai rencontré avant la draft en 2003. Je le savais. Mais parfois vous avez besoin d’une confirmation et il l’a montré à nouveau. C’est un ami loyal et sur lequel on peut compter. »
L'integralité de la conference de presse de LBJ après le dernier duel avec D-Wade.
- Bonus : invite special
Barack Obama (message diffusé lors d’un temps mort du match Miami-Philadelphie) : « D-Wade, félicitations pour ton accomplissement. Je sais ce que tu traverses car dire au revoir à une carrière que tu aimes, ce n’est jamais facile. J’ai vécu ça. Dans mon cas, je n’ai pas vraiment eu le choix, mes genoux étaient flingués, j’ai du laisser tomber le basket pour toujours. Toi, de ton côté, on dirait que tu as encore du jus pour jouer, ce qui est encore plus difficile quand tu as accompli l’une des plus grande carrière de l’histoire du basket. Pendant 16 ans, tu nous as donné des dunks hors du commun, de gros tirs, de grands moments, plus de contres que n’importe quel arrière dans l’histoire de ce sport. Tu as été prêt à sacrifier ton corps pour aller au panier, et parfois sacrifier ton ego pour aller chercher le titre. Chaque fois que tu as été mis au sol, tu nous as toujours montré comment se relever. Tu as montrer cet esprit de Chicago en toi et tu nous as rendus fiers. Donc, de la part de nous tous qui sommes fans de ce sport, je veux te féliciter pour une carrière extraordinaire, une carrière qui sera dans les livres de records. J’espère que la phase suivante de ta vie sera juste aussi pleine et aussi spectaculaire que celle-ci a été. Prends soin de toi. »
- Bonus 2 : sublime video d'ESPN sur les echanges de maillots tout au long de la saison
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- Bonus 3 : l'emouvante video des 5 derniers echanges de maillots inattendus