41 points et 5 passes décisives pour vaincre les Celtics, chez eux. Donovan Mitchell a sorti le grand jeu pour permettre à des Cavs bien mal engagés d'aller s'imposer au TD Garden. Malgré un déficit de 22 points après cinq minutes de jeu, l'ancien du Jazz est monté en puissance tout au long de la rencontre, jusqu'à inscrire un panier décisif à moins de deux minutes de la fin. Une performance saluée par Kenny Atkinson.
Il a été phénoménal. Il était agressif au cercle, il ne s'est pas contenté de pull up à 3 points, il a mis la pression au cercle, en faisant les bons choix.
A 13 sur 26 au shoot, dont 5 sur 12 de loin, et 10 lancers francs rentrés pour 11 tentatives, l'arrière fut intenable pour Boston, qui n'a jamais trouvé la solution pour le stopper. Une mauvaise habitude pour les champions en titre, face à qui le six fois All Star a tourné à 35 points de moyenne, 7 rebonds, 4 passes cette saison. Le tout, avec une efficacité remarquable.
Après ces quatre rencontres de saison régulière, les deux équipes se quittent dos à dos. Lors des demi-finales de conférence l'an dernier, les Celtics avaient largement dominé les Cavs. Si Donovan Mitchell (qui ne joua que trois rencontres) et Evan Mobley proposèrent de belles choses en mai dernier, on ne peut pas en dire autant de Darius Garland, qui connut une série compliquée. Jarrett Allen était blessé, JB Bickerstaff coachait l'équipe... En un an, beaucoup de choses ont changé. L'arrière en a conscience. Et c'est pour cela que malgré la victoire, il ne s'enflamme pas.
On peut dire qu'il y a un petit avantage mental, mais en fin de compte, Kristaps (Porzingis) et Jrue (Holiday) n'ont pas joué ce soir. Comme je dis, c'est étape par étape. Profitons du moment, d'avoir gagné ce match mais à la fin, rien n'est réellement fait.