Terrible déconvenue pour des Clippers, amputés de Kawhi Leonard, qui s’inclinent dans une très large défaite face aux Mavericks. Pas une once de suspense dans cette rencontre qui aura plus été marqué par le craquage complet de Paul George et ses coéquipiers que par la bonne prestation de Luka Doncic et ses pairs. Dès le début du match, les Clipps n’arrivent à rien et les hommes de Rick Carlisle imposent leur rythme. Les joueurs de Los Angeles ne marquent rien, enchaînent les mauvaises passes et n’auront rentré que 4 paniers à la fin d’un premier quart-temps qui finira sur un score de 36 à 13 en faveur des Mavs. Durant le second acte, la débâcle continue pour les hommes de Tyronn Lue. La réussite est toujours aux abonnés absent et la franchise de Steve Ballmer continue de se faire martyriser par un orchestre texan qui exécute sa symphonie avec justesse. Le second quart se termine sur le score de 77 à 27 et au retour au vestiaire un record NBA vient de tomber, celui du plus gros écart de points à l’issue de la première mi-temps. À ce moment là, le match est déjà plié depuis longtemps.
La seconde période n’aura pas changé grand-chose à la rencontre. Les cadres des deux équipes seront mis au repos et ne joueront presque plus jusqu’à la fin du match. Seul Luke Kennard, titularisé suite à la blessure de Leonard, jouera un peu plus que ses compères. Après une mi-temps catastrophique, la second unit de Los Angeles aura redressé, tant bien que mal, des statistiques chaotiques. Au début du troisième quart, les californiens n’avaient inscrit qu’un seul tir à 3 points en 19 tentatives. Sur l’ensemble de la rencontre ils termineront à 34.2 % de réussite au tir et 12.1 % de réussite à 3 points, mais c’est au niveau de la coordination de l’équipe que le bat blesse. Les angelinos n’ont réalisé que 13 passes décisives durant l’entièreté du match. Ces chiffres sont révélateurs et montrent que le travail d’équipe était inexistant. De l’autre côté, les Mavericks ont réalisé une belle prestation et terminent la rencontre à 49.4 % de réussite au tir. Josh Richardson commence bien avec sa nouvelle franchise. La nuit passée il a inscrit 21 points en 27 minutes et a contribué au succès des siens. Luka Doncic et Tim Hardaway Jr ont également laissé leur empreinte sur le match. Le slovène effleure d’ailleurs le triple double en terminant à 24 points, 9 rebonds et 8 passes décisives.
Cette rencontre restera très certainement gravée dans la mémoire des joueurs californiens et il faut espérer qu’ils s’en servent comme motivation. Du côté des texans on comptabilise une première victoire dans un match maîtrisé de bout en bout. De quoi emmagasiner une bonne dose de confiance pour la suite.
Il s’agit sûrement de la plus grosse surprise de la soirée et on ne serait pas étonné que le 27 décembre devienne un jour férié à New York. Les Knicks sont venus à bout des Bucks sous l’impulsion d’un Elfrid Payton inarrêtable et d’un Julius Randle au four et au moulin. Cette victoire est marquée par une réussite insolente à trois points pour les joueurs de la Big Apple. Les hommes de Tom Thibodeau terminent la rencontre avec 59.3 % de réussite derrière l’arc, rien que ça. Tout le monde a mis la main à la pâte et à l’arrivée 4 joueurs new yorkais ont inscrit 15 points ou plus. Dès le début de la rencontre Payton a montré son meilleur visage. Il a inscrit 9 points dans le premier quart et a terminé la première mi-temps à 23 points. De plus, il comptabilisait déjà 6 passes décisives au retour au vestiaire. Sa belle performance continuera en seconde période et il terminera la rencontre à 75 % de réussite au tir et à 3/3 au tir longue distance. Son coéquipier Julius Randle terminera également avec une belle copie. Le joueur le mieux payé des Knicks a inscrit 29 points, gobé 14 rebonds et réalisé 7 passes décisives. Une belle performance pour l’ailier fort que l’on voit rarement distribuer le ballon de la sorte. Thibodeau a également pu compter sur l’apport d’Alec Burks et Frank Ntilikina qui ont contribué à ce succès collectif en inscrivant respectivement 18 et 12 points. Les deux basketteurs ont été très performants à trois points et notre Frankie national termine même sur un sans faute derrière l’arc avec 4 tirs primés au compteur.
Du côté des Bucks, il est temps de se poser des questions. Leur début de saison n’est pas une franche réussite avec une seule victoire glanée en trois affrontements. À l’inverse de leur adversaire du jour, les hommes de Mike Budenholzer ont fait preuve d’un manque d’adresse derrière l’arc. Ils terminent la rencontre avec seulement 7 paniers inscrits pour 38 tirs à 3 points tentés. Autre fait dérangeant, Milwaukee n’a pas su faire bloc face à l’attaque des Knicks. Giannis Antetokoùnmpo et ses coéquipiers ont encaissé 30 points ou plus à chaque quart temps. Cette statistique fait tâche lorsque l’on sait que les Bucks avaient le meilleur defensive rating durant la saison régulière de l’an passé. Le Greak Freak a tout de même terminé la rencontre en proposant une belle feuille de match avec 27 points, 13 rebonds et 5 passes décisives. Malgré cela, Giannis aura laissé bien trop de marge de manœuvre à Julius Randle, son adversaire direct qui s’est régalé au scoring. Constat difficile pour un joueur titré défenseur de l’année la saison passée. Après cette nouvelle déconvenue, on peut imaginer que le Freak va réitérer ses propos concernant son temps de jeu trop limité à son goût. Concernant ses compagnons, Khris Middleton a été bien moins incisif que lors des deux premiers matchs de la saison et terminera à 22 points et 44.4 % de réussite au tir. Le lieutenant de Giannis n’aura inscrit qu’un seul et unique tir primé pour 6 tentatives. De son côté la nouvelle recrue de luxe des Bucks, Jrue Holiday, est passé à côté de son match. Il termine la rencontre à 8 points avec un vilain 0/4 à 3 points. Au delà d’un impact offensif fantomatique, l’ancien Pelican n’a pas brillé par sa défense non plus.
Un réveil est attendu dans le Wisconsin pour pouvoir réellement ressembler à des prétendants au titre de champion NBA.
On souffle un peu du côté des Warriors. Leur début de saison, ponctué de mauvaises nouvelles du fait de l’absence de Draymond Green et la fin de saison de Marquese Chriss, s’est avéré bien plus difficile qu’espéré. Les mauvaises performances d’Andrew Wiggins et Kelly Oubre Jr ne sont pas étrangères à ces difficultés. Bien qu’elle fût acquise dans la douleur, Stephen Curry et ses coéquipiers ont obtenu leur première victoire de la saison grâce à un game-winner de Damion Lee. Cette victoire n’a cependant rien de rassurant. Elle a été obtenue sur le fil malgré un sursaut d’orgueil de Stephen Curry en seconde période. Le Splash Brother, qui n’avait inscrit que 11 points en première période, termine le match avec 36 pions au compteur malgré une adresse loin de ce qu’il pouvait proposer il y a quelques années. Baby Face a rentré 11 tirs en 25 tentatives et seulement 5 tirs à 3 points en 15 essais. Ses coéquipiers, Andrew Wiggins et Kelly Oubre, attendus en lieutenants en l’absence de Klay Thompson, n’ont pas brillé ce soir encore. Le canadien termine la rencontre à 19 points, 9 rebonds et 4 passes décisives avec 40 % de réussite au tir malgré un joli 2/3 à 3 points. De son côté, l’ex Suns a marqué le match de son empreinte par une performance chaotique. Il n’a inscrit que 8 points en 16 tirs et termine avec 18.8 % de réussite au shoot. Ses matchs commencent à devenir inquiétants. Il a été recruté pour palier à l’absence de Thompson mais contribue grandement à la méforme des Warriors. Les Dubs peuvent remercier leurs seconds couteaux pour cette victoire, notamment Diamon Lee et Eric Paschall. Ils ont respectivement inscrit 12 et 15 points à plus de 50 % de réussite et le beau frère de Stephen Curry termine même la rencontre à 4/5 derrière l’arc. Cette réussite de loin est sûrement à l’origine du pari gagnant de Steve Kerr de lui confier le tir de la victoire.
De son côté, Chicago continue à montrer que les playoff ça ne sera vraisemblablement pas pour cette année. Les Bulls engrangent une troisième défaite consécutive malgré 4 joueurs ayant marqué 20 points ou plus et un Wendell Carter Jr des grands jours. Alors qu’ils terminent avec un joli pourcentage de réussite au tir, les hommes de Billy Donovan semblent avoir les mains qui glissent. Ils comptabilisent 24 pertes de balles durant le match et se sont fait intercepter la balle 17 fois par leurs adversaires du soir. Le genre de chiffres qui font mal lorsque l’on a du mal à démarrer sa saison et qu’au vue de sa réussite au tir, on aurait largement pu remporter le match. La belle performance du jour dans l’Illinois revient à Wendell Carter Jr qui termine la rencontre avec 22 points et 13 rebonds en 31 minutes de jeu. Le pivot a inscrit 8 de ses 9 tirs et a représenté un vrai danger sous le cercle. On peut se demander si il n’aurait pas fallu le servir un peu plus. Le franchise player des Bulls, Zach Lavine, termine meilleur marqueur de son équipe avec 33 points en frôlant les 50 % de réussite. Il gobe également 7 rebonds mais s’est surtout fait remarquer par ses 7 pertes de balles. Lauri Markkanen a réalisé une bonne performance offensive en inscrivant 23 points à 53.8 % de réussite et en inscrivant 4 tirs primés en 7 tentatives. Le sophomore Coby White inscrit, quant à lui, 20 points à 8/19 au tir. Enfin, Otto Porter Jr a fait preuve d’une belle adresse derrière l’arc en sortie de banc.
La victoire n’est pas belle, mais il s’agit d’une victoire quand même et on ne doute pas que les Warriors sauront la savourer. Du côté des Bulls, il va falloir passer du temps en salle vidéo pour comprendre les raisons d’une défaite déoulant d’un trop grand nombre de ballons perdus.
Dallas 124 - 73 L.A Clippers
Brooklyn 104 - 106 Charlotte
Orlando 120 - 113 Washington
San Antonio 95 - 98 Nouvelle Orléans
Philadelphie 94 - 118 Cleveland
Milwaukee 110 - 130 New York
Boston 107 - 108 Indiana
Golden State 129 - 128 Chicago
Phoenix 116 - 100 Sacramento
Minnesota 91 - 127 L.A Lakers
Du grand Stephen Curry face aux Bulls