Arrivé en 2015 dans les Rocheuses, le coach Mike Malone présente un bilan de 119 victoires pour 127 défaites sur les trois dernières saisons. Après une première expérience de head coach chez les Kings finie en eau de boudin, Malone a vite redressé la barre des Nuggets en pleine reconstruction. Avec 46 victoires l’an dernier, Denver a bouclé son premier bilan positif depuis 2013. Toutefois, la franchise a manqué les playoffs in extremis et cet échec laisse un goût amer chez les fans. Critiqué par plusieurs insiders locaux pour son manque d’idées dans les rotations, Malone aurait pu être sur un siège éjectable. Au lieu de cela, le front office des Nuggets lui a enlevé un peu de pression sur ses épaules. En fin de contrat au terme de cette saison, la franchise lui a réitéré sa confiance pour deux ans supplémentaires.
Pour autant, Malone n’aura plus d’excuse si Denver ne monte pas dans le wagon des playoffs. L’arrivée de Paul Millsap en 2017 et la signature d’Isaiah Thomas cet été viennent compléter un effectif talentueux articulé autour de la pépite Nikola Jokic. Les Nuggets disposent d’un bataillon de shooteurs (Gary Harris, Trey Lyles, Jamal Murray et Will Barton canardent tous à plus de 37%) et d’un duo d’intérieurs (Jokic-Millsap) doté d’une vision du jeu incroyable pour des big men. A Malone, désormais, d’agencer tout ce petit monde pour tirer son épingle du jeu dans la Conférence Ouest. Au micro du journaliste Chris Dempsey, le coach a avoué n’avoir jamais douté de la confiance de ses dirigeants :
Quand vous entrez dans votre dernière année de contrat, ce n’est jamais une situation idéale. Mais en même temps, je n’ai jamais douté que cela se ferait. Mes conversations et mes relations avec Tim (Connelly, président des opérations basket) et Josh (Kroenke, propriétaire) n’ont été que positives pendant l’été. Durant tout ce temps, j’ai senti que cela arriverait à un moment donné. Quand ? Je ne le savais pas. Mais, je me suis toujours senti à l’aise dans mes rapports avec Tim et la famille Kroenke.