Bien évident, DeMarcus Cousins ne fait pas référence dans son discours à ces performances extra-sportives sur le terrain, sur son comportement parfois à la limite de l'acceptable.
Le pivot ne va pas vanter les mérites du trash-talking, des coups en douce, des insultes, au risque notamment de tomber sous le poids des sanctions financières de la bienséance imposée en NBA. Sur le site de Team USA, Cousins explique qu'il joue un rôle important en tant que modèle de réussite, notamment son parcours assez atypique :
"Je suis un modèle, absolument. Il existe différents types de gens et je viens d'un endroit différent. Donc je pense que je joue un rôle de modèle. Je viens d'un endroit où les opportunités ne sont pas nombreuses. Les gens là-bas, ils n'ont jamais rêvé en grand parce qu'ils pensent que ces choses n'existent pas vraiment. Comme les trucs que l'on voit à la télévision, ils pensent qu'il s'agit d'un monde virtuel."
"Ils m'ont vu me faire, ils croient maintenant que c'est possible. Ces gens ont grandi avec moi. Ils ont vu les combats, ils ont vu me battre, me frayer un chemin pour être là où j'en suis aujourd'hui. Je crois absolument jouer un rôle de modèle."
Effectivement, dans un milieu défavorisé, il est rare pour ces populations de voir la sortie de la galère et d'être au milieu des flashs des médias américains. DeMarcus Cousins incarne cet American Dream, et il prend désormais cela très à cœur. Pusieurs fois cette saison, ses coachs, comme récemment John Calipari, ses proches ou encore les journalistes proches de Sacramento font référence à une maturité plus prononcée chez cet enfant terrible des Kings.
Même si ces déclarations sur la réalité et la télévision sont quelque peu maladroites, Cousins ne veut pas jouer les grosses têtes à claques prétentieuses qui inondent trop souvent les sports professionnels et semble devenir ce que l'on nomme un Nice Guy. Nous verrons s'il assume pleinement son rôle avec Team USA et les Kings la saison prochaine.