Natif de la terre de basket qu'est l'Indiana, Terry Dischinger se distingue très jeune par ses capacités athlétiques. Enrôlé par l'université de Purdue, il confirme en NCAA son potentiel. Elu à l'unanimité dans la All-America First Team en 1961 et 1962, il tourne à 30.3 points et 13.4 rebonds lors de sa saison senior. Un cursus exemplaire qui lui permet d'être sélectionné dans Team USA pour les Jeux Olympiques de Rome en 1960, où il remporte la médaille d'or. Aux côtés d'Oscar Robertson, Dischinger se pose comme le quatrième scoreur des USA avec 11.3 points sur le tournoi. Dans la foulée, il est retenu à la dixième place de la draft 1982 par les Chicago Zephyrs. Au milieu des stars de la cuvée comme John Havlicek, Dave DeBusschere ou Jerry Lucas, c'est lui qui met la main sur le trophée de Rookie de l'Année avec des statistiques déjà très solides : 25.5 points, 8.0 rebonds et 3.1 passes.
Sélectionné pour le All Star Game lors de ses trois premières campagnes, il est contraint de quitter la NBA pendant deux ans pour accomplir son devoir militaire. Lors de son retour dans la ligue chez les Pistons, Dischinger ne retrouve pas son niveau d'antan, même s'il reste titulaire cinq saisons. Dans une équipe faiblarde de Detroit, il ne participe qu'une seule fois aux playoffs. Transféré en 1972 chez les Trailblazers, il ne passe qu'une saison à Portland, mais s'installe durablement dans l'Oregon pour sa reconversion. Et c'est bien là son plus grand succès. Après sa retraite sportive, Dischinger obtient un diplôme en dentisterie et devient l'un des orthodontistes les plus influents du pays. Les Blazers ont annoncé ce mardi son décès à l'âge de 82 ans.