- Detroit Pistons
En fin de saison dernière, on avait quitté les Pistons moribonds. La franchise du Michigan était la risée de tous les amateurs de basket. Avec un piteux bilan de 17 % de victoires (14 victoires, 68 défaites), la Little Caesars Arena n’était pas le théâtre du beau jeu.
Cade Cunningham est en grande partie l’acteur majeur de cette petite embellie. Les stats parlent pour le 1er choix de la draft 2021 avec en moyenne 23,5 pts, 7,2 rebonds, 9 assists, 1 interception et 1 contre. Au niveau collectif, les Pistons sont la 13ème défense avec 112 points encaissés par match, 6ème aux pourcentages rebonds.
Autre changement de taille cette année : les Pistons gagnent des matchs serrés qu’ils auraient sans doute encore perdus l’année dernière. Victoire d’un point contre les Hawks le 9 novembre, ou de 2 points contre le Heat ou dernièrement contre les Raptors : les Pistons savent désormais gérer des victoires au buzzer.
Alors oui, tout n’est pas parfait pour les hommes de JB Bickerstaff, nouveau coach cette année. Par exemple, ils n’ont encore gagné aucun match contre une team de leur division centrale (0-4). Mais en cette fin novembre, les Pistons jouent actuellement une place en playin. Qui aurait parié sur ça en début de saison régulière ?
- Cleveland Cavaliers
Qui aurait parié sur un démarrage aussi tonitruant de la part des Cavs (89 % de victoires) ? Toutes les planètes semblent alignées pour ce début de saison. Épargné par les blessures, des joueurs en forme, un collectif huilé : la franchise est au beau fixe dans l’Ohio malgré leur récente défaite à domicile contre les Hawks.
Les hommes de Kenny Atkinson sont l’équipe la plus adroite du championnat, avec l’un des meilleurs offensive rating. Un grand changement pour les coéquipiers de Donovan Mitchell qui pointaient à la 16ème place des équipes offensives l’année dernière (114,7 points pour 100 possessions).
Les Cavs s’appuient également sur une adresse à 3 points (41 %) qui obligent les défenses à sortir. Conséquence ? Le spacing est mieux utilisé, ce qui permet davantage de mouvements et de coupes entre tous les joueurs de l’équipe. Des ajustements techniques qui expliquent sans doute les bonnes performances d’Evan Mobley qui est utilisé comme un 4 polyvalent, ou encore les drives dévastateurs de Mitchell.
En signant 15 victoires en 15 matchs, ils ont égalé le record des Rockets en 1993 et des Capitols de 1947 !
- Houston Rockets
Les fans des Rockets peuvent se réjouir en cette fin de mois de novembre. Certes, la Conférence Ouest est extrêmement serrée et tout peut changer en une nuit. Mais on retrouve Jalen Green et sa bande à 70 % de victoires, à la deuxième place juste derrière le Thunder.
Comment expliquer ce départ fulgurant ? La réponse se trouve peut-être dans le physique que la franchise du Texas impose à ses adversaires.
D’abord, Houston est la deuxième meilleure défense de la ligue (103 en défense rating). Un secteur prioritaire pour Udoka qui demande à ses hommes d’être solides dans les duels. Avec le duo flippant Tari Eason / Amen Thompson ou le foufou Dillon Brooks, les duels apparaissent moins comme un mismatch après avoir switché.
Ensuite, cet impact physique se voit aussi dans les rebonds. Houston est deuxième de la ligue dans ce secteur (52,5 % en rebounding percentage). Les équipes qui se pointent au Toyota Center savent qu’ils auront fort à faire.
Enfin, pour les esthètes, c’est un délice d’observer le footwork d’un Alperen Sengun qui empile les stats. Ajoutez à cela des highlights réguliers, vous obtenez une équipe qui reste plaisante à voir jouer.
Quel élément pourrait freiner les Rockets ? Ils pointent à la dernière place des passes décisives, ce qui démontre une fragilité dans le collectif.