Partout dans les plus grandes villes (comme les plus petites) d’Amérique du Nord le nombre de terrain de basketball en extérieur sont nombreux.
Et notamment dans les quartiers défavorisés, où les mairies ont vite compris l’intérêt de développer des structures permettant à la jeunesse de s’exprimer dans un espace sain et compétitif. Holcombe L Rucker notamment a permis à cette discipline de se diffuser, à New York, il a commencé par organiser un tournoi de basket-ball pour permettre aux lycéens issus de quartiers difficiles de poursuivre leur en étude en obtenant une bourse pour aller étudier, grâce à leurs qualités sportives, à l’université. Certains comme Allen Iverson, Julius Erving ou encore Lew Alcindor ont enflammé les playgrounds avant de s’attaquer aux terrains NCAA et à ceux de la NBA.
Il reste toujours quelques extraits de vidéos que l‘on peut trouver sur Internet de Julius Erving ou de Stephon Marbury. Mais globalement on a toujours tous rêvé de voir les joueurs NBA évoluer contre des stars du streetball ou s’affronter sur les playgrounds new-yorkais ou encore, pourquoi pas au quai 54. Même s’il reste rare de les voir jouer dans ce type d’environnement, on a notamment pu voir Kevin Durant au Rucker Park il y a quelques années ou encore Kobe Bryant avant lui en 2002. Alors certes, à cause des risques de blessures notamment, ces moments restent anecdotiques cependant lors du dernier lock-out ou encore pendant les ligues d’été (Seattle Pro Am, Drew League,…) il est possible de voir nos joueurs de NBA préférés se confronter à certains joueurs de streetball ou encore face à d’anciennes stars à la retraite (coucou Baron Davis !).
- Cinq majeur :
Brandon Jennings, sa grande bouche et ses qualités au shoot comme au dribble gagneraient à être montrées sur un playground.
Jamal Crawford, à la Seattle Pro Am il est le roi, son "shake and bake", son "handle" et son opportuniste régalent le public.
Nick Young, le voir s’éclater sur les parquets de la Drew League est un véritable régal.
Mickael Beasley, certes un joueur parfois instable mais en terme de spectacle, le garçon sait donner de sa personne.
Draymond Green, vu le grabuge qu’il fait sur les parquets NBA, il doit être impressionnant d’intensité lors d’un match de streetball où il pourrait faire parler son sens du jeu et ses qualités physiques.
- Mentions honorables :
Lance Stephenson. Ce bon vieux Lance est dans la pure lignée des joueurs de streetball New-yorkais, aggressif en défense, trashtalker et spectaculaire (l’ancien) Lance est un spectacle à lui seul.
DeMarcus Cousins. Boogie, comment dire, comme on voit comment l’animal domine en NBA, on n’ose l’imaginer sur un playground.
Andre Iguodala, ce "couteau suisse" (MVP des finales 2015) peut être une surprise intéressante sur le bitume.
Monta Ellis, un pur attaquant, ce "slasher" peut vraiment faire mal lors d’un match de streetball.
Jimmy Butler, fort des deux côtés du terrain, Jimmy Bucket est le genre de joueur qu’on préfère avoir dans son équipe que contre soi.
Isaiah Thomas, le lutin des Celtics a le charisme et l’aura pour subjuguer la foule lors d’un match de playground.
JR Smith. "Gérard", ce genre de joueur qui peut prendre un match de rue à son compte, en 3 contre 3 comme en 5 contre 5, encore faudrait-il qu’il ne soit pas rentré de boite trop tard.
Pour construire un cinq majeur purement personnel, je me suis refusé à prendre des superstars NBA, ainsi j’ai plutôt choisi des joueurs qui m’évoquent le goudron, les filets en maille métallique et les crossovers létaux. Alors reste à définir le concept de superstar bien sûr, qui pour moi est une catégorie qui regroupe le gratin des joueurs, ils sont peu nombreux et très populaires. Ainsi j’ai volontairement exclu Lebron James, Paul George, Kawhi Leonard, James Harden ou encore Russell Westbrook. Alors n’hésitez pas à réagir, critiquer, ajuster ce cinq majeur et donner le vôtre. La bise basket ! Votre serviteur !