- Qu’est-ce qu’un "energizer" ?
Un joueur avec des qualités physiques et une mentalité de gagnant. Ce joueur qui vous fera sauter de votre canapé, réveiller votre petite sœur et renverser votre sachet de chips. Ce joueur capable d’hurler sur ses coéquipiers, mettre une tape sur leur fesse et d’hausser son niveau de jeu quand le besoin s’en fait sentir. Parfois en sortie de banc, parfois dans le cinq, il est capable de sortir le contre qui fera le stop défensif décisif, le panier à trois points pour recoller au score ou encore un gros tomar sur la tête du défenseur majeur adverse. C’est l’incarnation d’un influx d’adrénaline pour une équipe. Parmi les joueurs retraités, en fin de carrière ou encore hors NBA on peut citer l’excellent Nate Robinson, le sage Manu Ginobili et le mythique Dennis Rodman.
- Le 5 majeur :
John Wall (23.3 points par match, 4.3 rebonds par match et 9.9 passes décisives par match), le meneur des Washington Wizards est une référence en défense comme en attaque dans son équipe, n’hésitant pas à hausser le ton et conseiller ses coéquipiers.
Marcus Smart (9.7 points par match, 4 rebonds par match et 4.3 passes décisives par match), le "combo guard" des Boston Celtics n’hésite pas à élever la voix, défendre dur sur l’arrière adverse et encourager vivement ses coéquipiers. En témoigne la vidéo suivante :
Giannis Antetokoumpo (23.4 points par match, 9.1 rebonds par match et 5.8 passes décisives par match), "The Greek Freak" est une des révélations de ces dernières années, un potentiel MIP ("Most Improved Player"), dotée de qualités athlétiques incroyables pour pousser ses coéquipiers à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Draymond Green (10.6 points par match, 8.7 rebonds par match et 7.3 passes décisives par match), le poumon des Warriors, souvent qualifié de trop expansif, il n’en demeure pas moins celui qui fait raisonner le coeur de cette équipe.
Joël Embiid (18.7 points par match, 7.4 rebonds par match et 1.7 passes décisives par match), 2 ans sans jouer, il est aujourd’hui favori pour le titre de "Rookie Of The Year" bien que son temps de jeu soit encore limité. On vous laisse imaginer la suite.
- Mentions honorables :
Patrick Beverley (le chien fou des Rockets)
Brandon Jennings (En sortie de banc, il est capable d'enchainer les tirs primés pour remettre son équipe dans le match, attention toutefois à canaliser son énergie dans les moments chauds, notamment en défense)
Corey Brewer (un joueur aimant les fins de matchs serrées et sachant élever son niveau de jeu durant celles-ci)
Joakim Noah (le nouveau pivot des Knicks porte de la voix pour remobiliser ses coéquipiers dans les moments difficiles)
Kenneth Faried (le "manimal", très athlétique et spectaculaire le joueur idéal pour vous réveiller en pleine nuit sur un gros dunk ou un gros contre)
DeMarre Caroll (un des éléments cadre des Raptors il est polyvalent et précieux en fin de match)
Jimmy Butler (leader défensif et offensif de son équipe, à l‘image de Paul George chez les Pacers ou DeMarcus Cousins chez les Kings)
Norman Powell (bon shooter, dynamique, il est avec Caroll et Patrick Patterson, une des raisons pour lesquelles les Raptors fonctionnent si bien et s’imposent comme le numéro 2 à l’Est)
Russell Westbrook (le roi de la discipline, mais peut-on qualifier une superstar d’energizer ?)
Et enfin Marcin Gortat (capable d’hurler sur ses coéquipiers, il est un des cadres des Wizards, n’hésitant pas à remobiliser les siens quand le besoin s’en fait sentir, ne serait-il pas lui le vrai lieutenant de John Wall ?)
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