Celtics - Sixers - Game 1 : Boston, la force tranquille

Les Sixers avaient hâte de découvrir le TD Garden ? Ils n'ont pas été déçu. Dès les échauffements les fans se sont chargé de tenter de mettre la pression sur les joueurs adverses en leur hurlant qu'ils n'aimaient aucune personne de Philadelphie et autres aimabilités. Les échanges entre les fans ont aussi été présent, et ce pendant tout le match. Souvent dans la cordialité, parfois beaucoup moins. 

Le début de match est timide des deux côtés. Les deux équipes s'observent un peu et le jeu s'en ressent. Les 76ers commencent notamment avec un affreux 2/7 au tir. Ils ne parviennent pas à trouver de rythme. C'est peut-être lié aux 6 jours sans match des hommes de Brett Brown, mais c'est aussi, et surtout, lié à la défense des Celtics qui, pendant tout le match, s'est efforcée de limiter le jeu en transition de Philadelphie.

Privés d'une de leur arme principale les 76ers vont avoir du mal à réellement se lancer dans ce match, et les Celtics vont en profiter pour infliger un premier écart à leurs adversaire et vont mener de 8 points à environ 2 minutes de la fin du quart temps. Néanmoins les visiteurs n'ont pas décider de rendre les armes si rapidement et vont infliger un run pour revenir à -1 quelques instants avant la fin du premier acte. 

Après une première partie de deuxième quart temps plutôt équilibré les locaux vont placer un 10-0 dont les sixers ne vont jamais se remettre. Gêné par la très bonne défense des Celtics et le jeu physique proposé par ceux-ci, les 76ers ne vont jamais être en mesure d'appliquer les fondamentaux de leur jeu : l'alternance entre intérieur / extérieur et le jeu en transition. Réalisant un faible 5/26 (19,2%) à 3 points, les visiteurs ne vont pas réussir à apporter du danger dans ce match. Horford (26pts à 10/12, 7rebs et 4ast) en véritable métronome et homme fort de ce match, accompagné de Rozier (29pts 8rebs 6ast et un status de plus en plus officiel de nouveau choucou du public) et de Tatum (28pts 3rebs 2ast) vont faire subir la loi du Massachussets et vont totalement maîtriser les quelques tentatives d'assauts contre le fort TD Garden.

Joël Embiid (31pts 13 rebs 5 ast à 12/21) a fait ce qu'il a pu pour tenter de renverser la vapeur et notamment pris le jeu à son compte pendant tout une partie du match, mais il a été trop esseulé dans la réussite et dans l'impact pour réellement inquiéter les Celtics. Simmons, qui rend une copie statistique correcte (18pts 7rebs 6ast mais aussi 7TO) n'a pas réussi à influencer le jeu comme il peut le faire habituellement.

Il faut aussi souligner le coaching de Brad Stevens, qui a aussi su casser le rythme de ses adversaires en prenant des temps morts à chaque fois que ceux-ci commençaient à se mettre en confiance. 

Au final les Celtics l'emportent 117 - 101 dans un match à sens unique où selon Brett Brown : 

Je nous ai jamais senti dans le match. Je n'ai jamais senti qu'il y avait match. [...] C'est un très mauvais match de notre part.

Toutefois attention pour les Celtics à ne pas se relâcher, les 76ers ont rendu une de leur pire copie de l'année, et du côté des Celtics quasiment tout à été dans le bon sens. Néanmoins on fait confiance a Stevens pour garder ses troupes concentrées pour ne pas se faire piéger dans le game 2 de Jeudi.