Carlos Boozer est connu pour être un joueur qui aime jouer de sa puissance et de son physique pour s'imposer en attaque. Lorsqu'il est arrivé aux Bulls en 2010, Chicago se dotait d'un joueur qui allait apporter toute sa science du scoring.
Malheureusement, il débarque en même temps que Tom Thibodeau qui permet à Chicago de s'illustrer comme l'une des formations les plus défensives du championnat, une caractéristique de jeu qui n'est pas propre à Boozer. Pire encore, son départ du Jazz a montré que Boozer était un intérieur très dépendant du jeu en pick-and-roll et qu'il avait besoin d'un meneur tourné vers lui pour briller.
La première année a été honorable, notamment avec un Derrick Rose en mode MVP, mais les saisons blanches du meneur ont considérablement cloué Boozer en bout de banc lors du money time, et son rendement a été réduit à néant lors des derniers playoffs. Son lourd contrat combiné à une prestation sur les parquets en berne lui a valu une amnistie.
Les Lakers, et notamment Byron Scott, se réjouissaient de pouvoir compter Boozer dans leur rang. Malgré le retour en forme de Kobe Bryant, les Lakers n'ont toujours aucune victoire après cinq matchs et Boozer n'est qu'à 10,4 points (44%), 5,6 rebonds et 2,2 passes en 27 minutes de jeu. On pourrait se dire qu'il pourrait compenser son manque d'efficacité offensive en défense, mais Scott n'est pas content de l'impact de Boozer pour protéger le cercle (Los Angeles Daily News) :
"Il sait qu'il peut mieux jouer et j'attends de lui qu'il joue mieux. Cela commence avec sa défense. Il doit offrir une meilleure défense sur les pick-and-rolls et il doit faire un meilleur travail sur les joueurs qui jouent au poste-bas."
Byron Scott voulait redonner une défense à une formation malmenée par un jeu tourné sur l'attaque à tout prix voulu par Mike D'Antoni. Avec les débuts compliqués de Boozer, et son manque d'implication défensif qui a pris de l'ampleur au fur et à mesure qu'il reculait sur le banc des Bulls, la mission semble compliquée pour le nouveau coach des Angelinos.