L'annonce de la retraite de Boris Diaw est à l'image du joueur, décalée et pleine de joie : depuis son catamaran bien calé dans un canapé avec ses potes Tony Parker et Rony Turiaf, Babac préfère arrêter son immense carrière non sans un clin d'oeil à sa mère dont il a égalé le nombre de sélections en Equipe de France (247). La possibilité d'une retraite avait fuité depuis quelques jours et Boris n'a fait qu'officialiser ce qui semblait inévitable. Après une dernière danse à Levallois en Jeep Elite, Captain Babac raccroche définitivement ses baskets avec 14 saisons NBA au compteur et 4 dans l'Hexagone.
Un parcours exceptionnel jalonné de succès à tous les niveaux. Les titres, Boris commence à les collectionner dès ses débuts à Pau-Orthez avec un trophée de MVP français en 2003 et un triplé historique cette même année : Coupe de France, championnat et Semaine des As. Le temps pour lui de faire ses bagages et tenter sa chance Outre Atlantique. Drafté à la 21ème position par les Hawks en 2003, Diaw apparaît tout de suite comme un joueur ultra complet, un touche à tout altruiste au possible qui bonifie le collectif. Echangé en 2005 dans un package pour Joe Johnson, Babac arrive à Phoenix en plein run and gun de Mike d'Antoni. Le tricolore noircit, alors, sévèrement les feuilles de stats, une sorte de Draymond Green avant l'heure, capable d'évoluer à tous les postes. Ses plus belles années sur le plan statistique seront dans l'Arizona avec un titre de Most Improved Player en 2006 : 13.3 points, 6.9 rebonds et 6.2 assists.
Si son expérience ensuite aux Charlotte Bobcats ne reste pas dans les annales, il rebondit une nouvelle fois à 30 ans sous le maillot des Spurs. En compagnie de Parker & Co, il remporte le graal suprême en NBA en 2014. La consécration de sa carrière dans la Grande Ligue. Transféré une dernière fois en 2016 à Utah pour faire de la place à Pau Gasol dans le Texas, Babac sera le mentor de Rudy Gobert le temps d'une saison. Un rôle qu'il affectionne, notamment chez les Bleus. Car sa success story en bleu donne le vertige, Babac a écrit les plus belles heures du basket tricolore : l'or à l'Euro de 2013, l'argent pour celui de 2011 et trois médailles de bronze dont celle mémorable des Championnats du Monde en 2014. Pas un hasard, si le gratin de la balle orange hexagonale a tenu à lui rendre hommage !
— Tony Parker (@tonyparker) 6 septembre 2018
From an inspiration, to a teammate, to a brother. Thank you @theborisdiaw for everything you did for me on and off the court. Enjoy what’s after, annnnnd if you ever need someone to drive the boat i’m here 😎. pic.twitter.com/0rd8hw75CW
— Rudy Gobert (@rudygobert27) 6 septembre 2018
Une poignée de gars à avoir marqué l'histoire du basket et inspiré des générations de jeunes basketteurs tricolores comme tu l'as fait... bonne retraite et merci pour tout @theborisdiaw ! pic.twitter.com/pw1vxytzRO
— Evan Fournier (@EvanFourmizz) 6 septembre 2018
@theborisdiaw je peux pas te dire à quel point je t’aime tu m’as tellement appris sur et en dehors du terrain . Merci pour tout !!!
— edwin jackson (@edjacks) 6 septembre 2018
Bon vent Capitaine Babac @theborisdiaw ! Merci pour tout ce que tu as fait pour notre sport. N’oublie pas que j’attends toujours l’autographe que tu m’as promis lorsque tu as joué contre Le Havre et que j’avais 13 ans... pic.twitter.com/LkAa3PIPGk
— Nicolas Batum (@nicolas88batum) 6 septembre 2018
Je ne vais pas dire que je l’avais dit... mais un petit peu quand même !!! 😏@theborisdiaw qui annonce la fin de son extraordinaire carrière sur son bateau 😎 Au calme ! #Respect
— Nando De Colo (@NandoDeColo) 6 septembre 2018
Merci, Merci et Merci Bobo 👏🏻👏🏻👏🏻
À un de ces jours mon ami... 👋🏻 https://t.co/coIUQu3soU
Une LÉGENDE du basket 🇫🇷🇫🇷🇫🇷 tire sa révérence , MERCI CAPITAINE @theborisdiaw pic.twitter.com/HcqcPPvHWH
— Florent Pietrus (@flopietrus) 6 septembre 2018