En 2012, les Pelicans (qui étaient à l'époque les Hornets) sélectionnent en 10ème position Austin Rivers. Meneur de jeu talentueux, il est attendu au sommet par la franchise qui voit en lui un point guard titulaire, parfait lieutenant pour Anthony Davis. Mais tout ne se passera pas comme prévu. Lors de la saison 2012-2013, Austin tourna en moyenne à 6,2 points à 37% et 2,1 passes décisives, pourcentage catastrophique et statistiques décevantes. Il ne fit pas beaucoup mieux la saison suivante avec 7,7 points à 40% et 2,3 passes décisives. Mais le fils de Doc Rivers veut réagir et compte bien réaliser une saison satisfaisante.
Récemment, Austin s'est exprimé auprès de John Reid du Times Picayune à propos de la saison suivante et du travail qu'il a effectué cet été.
J'étais constamment en train de travailler cet été. J'ai gagné plus de 4 kilos et j'ai plus de force en haut de mon corps. C'est mon année. J'ai beaucoup travaillé à mi-distance et j'ai travaillé pour obtenir un corps plus fort cet été.
Très bonne initiative de Rivers qui choisit d'améliorer son tir, un de ses points faibles. Cela lui permettra d'être beaucoup plus dangeureux offensivement et de donner plus d'espaces à ces coéquipiers. Concernant son travail physique, c'est également une très bonne chose. Ainsi, le numéro 25 de New Orleans pourra non seulement plus impacter en attaque, mais aussi en défense.
Ce n'est pas la première fois, ni la dernière, qu'un joueur annonce qu'il fera une très grosse saison. Mais quelques fois, tout ne va pas comme on le voudrait. Sans oublier que Rivers n'est pas l'homme le plus humble du monde et qu'il n'a encore rien prouvé en NBA. Méfions-nous donc de son "C'est mon année" et observons. C'est facile de parler, c'est plus difficile de faire. Comme dirait Michael Jordan
"Certains veulent que cela se produise, d'autres souhaiteraient que cela se produise et quelques-uns font que cela se produise".