Va-t-on revoir la Linsanity à New York ?

Le nom de Jeremy lin a fait du bruit en 2012 à New York sous l'ère Mike D'Antoni. Son parcours aux Rockets est assez mitigé et certains osent dire qu'un retour de Lin à Big Apple n'est pas impossible.

Depuis l'officialisation de la disponibilité de Carmelo Anthony cet été, les choses s'emballent autour de la constitution de la future équipe des Knicks.

 

Après le retour d'Amar'e Stoudemire, ou encore d'Andrea Bargnani, Phil Jackson va devoir faire très vite pour pouvoir présenter une équipe convenable et capable d'aller au moins jouer les playoffs. Certes Melo n'est pas encore parti de New York, mais les franchises comme Chicago ou encore Houston vont pouvoir discuter avec l'ancien franchise player des Knicks pour le convaincre de quitter définitivement NYC.

 

Outre le dossier Melo, Jackson doit avant tout ramener un meneur dans sa formation. Raymond Felton est clairement sur la liste des transferts et le Newsday parle de la piste Jeremy Lin. Le meneur des Rockets est devenu une star du jour au lendemain lorsqu'il a dû assurer un poste qui était décimé par les blessures. Même Barack Obama a cité l'ancien pensionnaire de Harvard, c'est dire le phénomène de la Linsanity.

 

Houston pensait pouvoir profiter de son développement, mais on ne peut pas dire que Lin ait fait un malheur. Cette année, il a même perdu sa place de titulaire au profit de Patrick Beverley et son lourd contrat (15 millions pour la saison à venir) et devenu un handicap pour Houston. C'est pourquoi depuis plusieurs semaines, les Rockets cherchent à se débarrasser de Lin et d'Omer Asik, dont le contrat est aussi lourd et la présence sur le terrain aussi minime. 

 

Le meneur de 25 ans pourrait revenir à New York dans le cadre d'un sign-and-trade de Melo par les Knicks. Ne York pourrait ainsi récupérer un bon meneur, qui a fait sentir au Houston Chronicle une certaine frustration de sa saison passée avec les Rockets. Il parle notamment d'une saison faite  de haut et de bas et qu'il ne savait pas quel sera son rôle prochainement. Ce manque de repère est aussi le fruit d'une mauvaise cohésion entre Lin et un James Harden absolument omniprésent sur le terrain.

 

Cette saison, Lin tournait à 21,5 points (45%, 36% à 3pts), 4,1 passes et 2,6 rebonds en 29 minutes de jeu. A New York, Lin était à 14,6 points (45%, 32% à 3pts), 6,2 passes et 3,1 rebonds en 27 minutes de jeu. Mais en arrivant à Houston, Lin a surtout appris à gérer la médiatisation et la protection du ballon. Il a aussi connu ses premiers playoffs, et avec Derek Fisher en tant que Head Coach, Lin a la possibilité de faire revivre la Linsanity.