Tony Parker ''se sent bien''
"Je me sens bien physiquement. J’ai joué récemment et il me semble que je suis en forme. Mentalement je suis encore en train de naviguer sur la vague du titre de champion d’Europe, a confessé le patron des Bleus récemment. Au moment où le premier match de la saison NBA va commencer, je pourrai vraiment tourner la page. Pour l’instant, nous sommes encore au stade préparatoire. Nous sommes 19 et il y a donc encore cinq joueurs pour une seule place. Quand cela sera terminé, nous entrerons vraiment dans le vif du sujet. On est impatient de voir comment ça va se passer.
Du côté des anciens, du "Big Three" avec Tim Duncan et Manu Ginobili, on a analysé à nouveau la finale. Gregg Popovich nous a montré le match n°6 au cours d’une très longue séance vidéo (rire). L’entraîneur n’était pas content. Il voulait nous réveiller, nous motiver et nous rappeler qu’on était passé extrêmement près l’année dernière. Si on refait la même saison, on peut très bien revenir en finale pour terminer avec un meilleur résultat."
Issu de parents étrangers, exilé aux Etats-Unis, Tony Parker a depuis toujours voué un attachement fidèle à son pays d’accueil et à l'équipe de France de basket.
Né à Bruges, en Belgique, Tony Parker est le fils d'un ancien basketteur américain, qui porte le même nom que lui, et d'une ancienne mannequin néerlandaise, Pamela Firestone. La famille Parker déménage rapidement en Normandie et "TP" manifeste très tôt sa fidélité à son nouveau pays en choisissant la nationalité française dès l'âge de 15 ans.
Très vite, Tony Parker junior commence à passer ses étés avec les sélections nationales de jeunes. C'est en entrant à l'Insep que le jeune joueur noue des liens d'amitié indéfectibles avec deux des futurs piliers de l'équipe de France : Boris Diaw, le capitaine actuel de l’équipe, et Ronny Turiaf.
Un événement va sceller à jamais leur dévouement au maillot tricolore : le titre de champion d'Europe juniors conquis en 2000 à Zadar contre la sélection croate, dans une ambiance très hostile, après deux prolongations (65-64). Depuis sa première sélection en seniors, en novembre 2000, quelque temps après ce mémorable exploit, Tony Parker a quasiment tous les étés rejoint la sélection, sans jamais grimacer, même après avoir quitté la France pour aller en NBA, aux San Antonio Spurs, en 2001.
Depuis quelques jours, Tony Parker reste au repos. En effet, après s'être fait une frayeur en se faisant mal à la main gauche lors d'un choc avec un opérateur caméra, le joueur n’a pas pu participer à la rencontre de mardi soir, ce qui n'a pas empêché San Antonio de battre Orlando à domicile (123-101) lors de l'avant-dernier match des Spurs en présaison. En son absence, ses trois coéquipiers à la lutte pour être le premier remplaçant au poste de meneur ont eu leur chance, l'Australien Patty Mills faisant preuve de plus d’efficacité (22 points en 25 minutes) que Nando De Colo (7 points en 12 minutes) et le Canadien Cory Joseph (4 points en 25 minutes). De l’autre côté, le rookie Victor Oladipo s'est encore mis en valeur (22 points, 6 passes, 5 rebonds).