Tony Parker : ''Posséder une franchise en NBA est un but ultime en soi''
Annoncé comme le futur successeur de Jean-Michel Aulas à la tête du Groupe OL, Tony Parker se voit déjà comme le futur dirigeant d'une équipe française en NBA.
Tout comme son voisin américain, la Jeep Elite en France a également suspendu sa saison en raison de l'épidémie de Covid-19, au grand dam des équipes françaises et notamment de l'ASVEL. Interrogé par le journaliste Marc J. Spears d'ESPN, via le site The Undefeated, le président et propriétaire majoritaire de l'équipe de Lyon-Villeurbanne, Tony Parker, a rappelé à quel point cette solution était nécessaire et inévitable.
C'est une situation qui dépasse le cadre du sport. Nous avons été la première équipe du championnat à renvoyer nos joueurs chez eux. C'était une décision logique et facile à prendre afin de les protéger et leur permettre de rester en famille.
Retraité depuis 2019, l'ancien meneur des Spurs mène désormais sa nouvelle vie de dirigeant à plein temps, avec autant de passion et de réussite que durant sa carrière de joueur. Annoncé comme un potentiel successeur de Jean-Michel Aulas, président du club de football de l'Olympique Lyonnais et à la tête d'OL Groupe, la holding qui gère la filiale basket LDLC ASVEL Lyon-Villeurbanne, le français se dit fier et honoré d'être citer comme l'un des favoris à la présidence du club septuple champion de France.
C'est un réel honneur pour moi. Je n'aurais jamais cru cela possible il y a encore quelques temps. Diriger l'une des 50 meilleures équipes de football dans le monde est une formidable opportunité de pouvoir développer l'image de la marque OL dans le monde.
Le meilleur joueur du basket français de l'histoire est devenu depuis plusieurs années l'ambassadeur de la marque OL aux États-Unis, afin d'explorer le marché américain en rachetant par exemple en décembre dernier le club de football féminin du Reign FC, avant pourquoi pas d'investir dans le basket américain et de créer la première franchise NBA en France.
Nous avons l'ambition de posséder un jour une équipe en NBA. C'est l'objectif ultime et je suis persuadé qu'avec le groupe OL c'est possible. Pour l'instant nous avons des projets et des objectifs encore assez éloignés du sujet, mais d'ici cinq à dix ans... J'ai toujours été le genre de personne qui rêve en grand. Nous en avons déjà discuté avec J-M Aulas.
Un appel de pied en direction de la ligue et de son commissaire Adam Silver qui avait notamment évoqué il y a un peu plus d'un an, l'idée d'une expension de la NBA en Europe sans définir toutefois où et quand le projet serait réalisable.