Taj Gibson dégoûté de ne pas être le meilleur sixième homme
Comme chaque année, les distinctions individuelles divisent, mais il est rare qu'une nominé s'en prenne directement à la décision du jury.
Jamal Crawford a été pour la deuxième fois de sa carrière distingué comme le meilleur sixième homme de la saison, et dans une deuxième franchise, un fait unique dans l'histoire de la NBA et de ce trophée créé en 1982.
Autre grand prétendant à ce titre, c'est le Bull Taj Gibson, qui a clairement pris le dessus sur un Carlos Boozer et qui a montré toute sa polyvalence sur le terrain, et notamment sa force défensive, même s'il n'a pas été au meilleur de sa forme lors de ce premier tour décevant de la part des hommes Tom Thibodeau.
Mais quand il a découvert qu'il n'était pas considéré comme le meilleur joueur en sortie de banc de la saison, Gibson a envoyé un Tweet court, mais très clair :
Politics!!!
— Taj Gibson (@TajGibson22) 30 Avril 2014
Tout ceci ne serait que politique. Même si Crawford a sorti encore une fois une saison incroyable chez les Clippers cette année, on a le droit de lui reprocher son manque d'impact en défense. Gibson de son côté, a montré avec ses 13 points (48%), 6,8 rebonds et 1,4 contres en 29 minutes de jeu qu'il méritait ce titre. De plus, Gibson a tenu son rôle de facteur X de Chicago tout au long de la saison puisqu'il a joué les 82 matchs de la saison régulière, alors que Crawford a manqué 13 rencontres, notamment à cause de son mollet.
Enfin, contrairement aux Clippers, les Bulls ont cravaché pour troisième de la Conférence Est.La rotation était limitée, le chef d'orchestre des Bulls, Derrick Rose, était une nouvelle fois absent. Bref, Chicago a eu un peu plus de mérite que des Clippers qui peuvent compter sur deux All-Stars, un pivot dominant et un banc pléthorique.
Est-ce que le jury a préféré ne pas donner deux trophées aux Bulls après celui de Joakim Noah, ou alors Jamal Crawford était vraiment au-dessus de l'ailier-fort des Bulls tout au long de la saison. Même si ce tweet arrive à un moment de grande frustration pour Gibson, la NBA va-t-elle pardonner cet écart d'avis, car en NBA, il ne faut pas critiquer.