Steve Francis Vs Kemba Walker

Duel de g�n�ration Version originale

le 26/3/2017 � 12h00
Par David Kalmes

Duel de g�n�ration compare une star actuelle avec son alter-ego du pass�. Distanc� dans la course aux playoffs, Kemba Walker va probablement conna�tre des vacances prolong�es dans quelques jours. Inside Basket saisit donc l'occasion pour revenir sur le parcours du jeune frelon en lui opposant le fantasque Steve Francis.

Dans la pure tradition des meneurs scoreurs, on s'int�resse aujourd'hui � Kemba Walker et Steve Francis. Dot�s tous deux d'un handle de malade, on ne compte plus le nombre de chevilles qu'ils ont bris� par leurs cross. Bouffeurs de ballons assum�s, ils ont toutefois des parcours diam�tralement oppos�s. Le Hornet nous a habitu� cette saison � sortir de la ruche pour piquer son adversaire, tandis que Francis se pique la ruche depuis sa fin carri�re. Sylvain crachera tout son venin pour d�fendre le meneur des Frelons, pendant que David tentera de ne pas se br�ler les ailes en plaidant la cause de Stevie Franchise.

Round 1 : Apport Offensif

David : On parle rarement de la Draft 1999 mais celle-ci contenait un bon lot de talents. Outre Manu Ginobili chopp� en toute fin de draft par le flair des Spurs, c'est aussi cette ann�e qu'ont d�barqu� en NBA Andrei Kirileko, Ron Artest (Oui, Metta World Peace !), Corey Magette, Jason Terry, Shawn Marion, Andre Miller, Rip Hamilton, Lamar Odom et Baron Davis. Du lourd donc mais les deux premiers draft�s sont Elton Brand et celui qui nous int�resse aujourd'hui, Steve Francis ! Le gamin venait d'effectuer une seule saison en NCAA avec Maryland pour 17pts, 4.5rds et 4.5pds... bien assez pour taper dans l'oeil des Grizzlies qui le choisissent avec leur pick. Seulement voil�, Francis veut gagner et refuse litt�ralement de jouer pour Vancouver (Et oui, les Grizzlies n'ont pas toujours �t� � Memphis). Voil� le meneur trad� contre quelques journey men direction Houston pour faire �quipe avec Charles Barkley et Hakeem Olajuwon.

Le transfert paie puisque Francis termine cette premi�re saison en meilleur scoreur des Rockets avec 18pts de moyennes. Il est co-ROY avec Elton Brand et sa carri�re semble lanc�e. Son entente avec Cuttino Mobley et Kelvin Cato d�bute cette ann�e et perdurera quasiment toute la carri�re de Francis... c'est � dire seulement 9 saisons ! Neuf saison � peine donc mais quelles belles saisons. A cette �poque, avec des joueurs comme Allen Iverson, Stephen Marbury et bient�t Gilbert Arenas ou Baron Davis, on entre dans cette �re des meneurs ultra explosifs. Steve est un condens� de vitesse et de puissance capable de scorer de n'importe quelle mani�re tout en distribuant convenablement le ballon. Son style de jeu peu acad�mique �lectrise les fans mais fait grincer des dents les coachs. Il obtient tr�s vite son surnom de Franchise puisqu'il devient le visage des Rockets pendant quelques ann�es.
Le probl�me de Francis, c'est qu'il �volue chez des Rockets qui ne sont plus les doubles champions de 1994 et 1995, l'�quipe ne vit que par lui pendant des ann�es et Rudy Tomjanovic laisse compl�tement les clefs de l'�quipe � Stevie... qui fait des stats, s'�clate avec Mobley mais ne va pas en playoffs. Francis est grimp� � 20pts de moyennes avec 6 passes et 6 rebonds pour compl�ter ses stats mais rien n'y fait, les Rockets sont juste nuls. En 2002, les choses devaient changer avec le nouveau coach Jeff Van Gundy et surtout le First Pick de la draft ; Yao Ming. Houston fait peau neuve apr�s l'arriv�e du g�ant chinois. La Franchise change de couleurs et de logo pour adopter celui que l'on conna�t aujourd'hui et surtout, Francis doit maintenant faire la passe � son pivot avant tout. Un Big Guy de 2m29 p�tri de talents, il faut bien entendu le faire jouer et le scoring de Francis passe � 16pts de moyenne, bien �videmment. Cette saison, Francis ira en playoffs avec Yao... ses seuls playoffs en carri�re et il ne passera m�me pas le premier tour. C'en est trop pour le Staff des Rockets, ils se rendent compte que malgr� le talent de Francis, il ne les fera pas gagner... Le meneur est �chang� avec Mobley et Cato � Orlando pour faire venir Tracy McGrady. Francis et Mobley cartonnent aux c�t�s de Grant Hill et Dwight Howard cette saison mais n'iront pas en playoffs malgr� de beaux r�sultats individuels. Franchise est meilleur scoreur de l'�quipe avec 21pts de moyennes, sa derni�re ann�e au dessus de la barre des 20.
Les blessures g�cheront la fin de carri�re de Steve qui se verra balad� entre Orlando, New York et une derni�re br�ve danse � Houston... La carri�re de Francis aura �t� courte pour un joueur de cette trempe.

Sylvain : Natif du Bronx de parents afro-carib�ens, Kemba commence l'apprentissage du basket dans la rue. Faisant des ravages dans le plus pur style streetball, les fameux Gauchos de New York vont d�grossir son talent. Puis la Rice High School de Harlem va finir de polir ce jeune diamant. Lors de son ann�e senior, il tourne � 18.2 points et s'appr�te � rejoindre la NCAA, le championnat qui va lui donner d�finitivement ses lettres de noblesse.

Les sir�nes de la fac du Connecticut seront les plus convaincantes. A UConn, Walker peaufine son jeu car le meneur a encore beaucoup de d�chets, m�me si son potentiel offensif ne souffre d'aucune contestation. Avec 14.6 points lors de son ann�e sophomore, il montre le bout de son nez avant de compl�tement exploser en junior. La saison de tous les exploits pour Kemba. Lors du tournoi qualificatif de la Big East, Walker plante un buzzer beater d'anthologie contre Pittsburgh menant les Huskies en demi-finale. Les deux matchs suivants, il marche litt�ralement sur l'eau pour envoyer sa fac au Tournoi NCAA. Kemba inscrit la bagatelle de 130 points sur ces 5 matchs, un record pour la Big East. Pendant la March Madness, son app�tit grandit : apr�s Arizona en amuse-bouche, Kemba s'offre Kentucky en plat de r�sistance pour finir par Butler en finale. Uconn d�croche le titre et Walker logiquement celui de Most Outstanding Player.

Malgr� ces performances, son profil pose question : la faiblesse de son tir ext�rieur pour un joueur hybride poste 1 et 2 rebute pas mal de franchises. Kemba est plus per�u comme un p�tard offensif en sortie de banc. C'est pour cette raison qu'il n'est choisi qu'� la 9�me position par Charlotte. Les frelons sont encore les Bobcats � cette �poque, pourtant Walker atterrit dans un gu�pier. Au sein d'un roster historiquement faible, le rookie ne remporte que 7 victoires sa premi�re saison. Dr�le de bizutage ! Certes le lock-out a r�duit le nombre de matchs, mais difficile de faire mieux quand votre top scoreur se nomme Gerald Henderson. Pour Kemba, le tournant intervient � la blessure du meneur titulaire DJ Augustin. Il prend alors les r�nes de l'�quipe pour ne plus les l�cher.

La saison suivante, il termine meilleur marqueur de Charlotte avec quasi 18 points de moyenne. Explosif en p�n�tration, ses drives sont d�sormais redout�s par les d�fenses. Mais, il manque un renfort de poids dans la raquette pour permettre � la franchise de d�coller. L'arriv�e d'Al Jefferson en 2013 va changer la donne. Le duo fonctionne bien en saison r�guli�re et accroche contre toute attente le wagon des playoffs. Big Al bless�, Kemba ne peut emp�cher un sweep contre le Heat malgr� un ultime carton de 29 points, qui restera dans l'histoire comme le record en playoffs des Bobcats. Car une �re nouvelle souffle en Caroline du Nord. Charlotte reprend son patronyme originel pour redevenir les Hornets.

Encore balbutiante en 2015, la ruche se met � bourdonner s�v�re en 2016 avec un Kemba transfigur�. Le renfort de Nicolas Batum lui permet de d�l�guer la cr�ation, l'ancien Husky se concentrant sur la partie scoring. Il d�passe pour la premi�re fois la barre symbolique des 20 points de moyenne avec des pourcentages enfin d�cents. Il d�passe m�me Glen Rice au nombre de tirs prim�s sous les couleurs des Hornets. Le soir du Martin Luther King Day, Kemba s'offre un record de carri�re avec 52 points. Une performance qui marque les esprits et lui donne une envergure de possible All Star. Sous son impulsion, Charlotte d�croche le sixi�me spot en playoffs tout en ayant le m�me bilan que le Heat, troisi�me. Le Heat justement serait oblig� de passer par un Game 7 pour se d�faire de l'essaim de frelons men� par Kemba.

Cette saison, le meneur des Hornets a encore pass� un palier en shootant � 40% longue distance et en obtenant enfin sa premi�re s�lection au All Star Game. Charlotte semble mal engag� pour la post-saison, pas forc�ment la faute de Kemba, au four et au moulin en attaque avec la meilleure production de sa carri�re : 22.7 points.

R�sultats : 1-0 pour Francis. L'ancien Rocket n'a pas attendu 5 ans pour atteindre les 20pts de moyennes et faisait partie de scoreurs les plus impressionnants des ann�es 2000.

Round 2 : Polyvalence et Leadership

David : Des joueur � pr�s de 20pts, 6rbd, 6pds et 1.5ints de moyenne, chaque coach aimerait en avoir un dans son �quipe. Plus scoreur que passeur, Francis restait pourtant un meneur tr�s complet capable de prendre le jeu � son compte chaque soir. Gros dunkeur, excellent dribbleur et tr�s bon shooteur �galement, Francis �tait un danger permanent sur le terrain, difficile � d�fendre et compl�tement impr�visible.

Son manque de r�ussite collective vient surtout de son entourage, il n'a pas toujours �volu� dans les meilleurs conditions car si m�me si ses co�quipiers avaient du talents, il �taient souvent vieux, bless�s ou les deux. Dans de telle circonstances, Steve n'a jamais pu briller apr�s avril et s'est content� d'�tre une star en saison r�guli�re.

Sylvain : Kemba est loin du mod�le des meneurs passeurs, sa meilleure moyenne en terme d'assists date de 2013 avec 6.1 caviars. Tout n'est pas de sa faute. Depuis quelques saisons, les Hornets n'ont pas vraiment de seconde menace offensive et Walker n'a que peu l'occasion de servir les int�rieurs ou ressortir la balle pour des shooteurs. Le travail de cr�ation, il le laisse � Nicolas Batum. En vrai combo guard, il excelle en revanche pour g�rer le tempo de l'�quipe, capable de jouer les dragsters en contre-attaque ou ralentir le rythme pour du jeu plac�. Kemba a de loin le meilleur PER (statistique indiquant l'efficacit� du joueur) des Hornets avec 20.9, preuve de son importance dans les rouages de l'attaque.

Malgr� sa relative petite taille (1m85), Walker p�se dans tous les secteurs du jeu et a d�j� r�alis� deux triple double dans sa carri�re. En d�fense, sa vitesse en fait un excellent intercepteur. Il est en t�te de cette cat�gorie � Charlotte depuis son arriv�e en NBA, avec une saison � plus de 2 steals en 2013.

A d�faut d'avoir la carrure d'un vrai Franchise Player, Kemba est la figure de proue des Hornets, le leader par d�faut d'une �quipe en manque de joueurs charismatiques. Bourreau de travail, son abn�gation en match et � l'entra�nement sert d'exemple � tout l'essaim de frelons.

R�sultats : 1-1, Kemba revient au score gr�ce � son incroyable boulot pour combler ses lacunes. Le Hornet a �pur� son jeu pour gagner en efficacit�. Surtout, il se r�v�le �tre un leader par l'exemple pour l'�quipe, tout le contraire de Francis qui a souvent fait l'objet d'arrestations pour conduite en �tat d'ivresse et consommation de stup�fiants.

Round 3 : La technique

David : Combo guard par excellence, Francis est un meneur de 1m90 capable �galement de jouer second arri�re. Il est scoreur avant de distribuer le ballon mais quand on voit son efficacit�, on peut comprendre qu'il pr�f�re compter sur ses mains pour marquer plut�t que celles de ses co�quipiers.

A 3pts, il n'est qu'� 34% en carri�re mais ses 42% de r�ussite au shoot sont plut�t correctes pour un ext�rieur qui shoote autant... souvent face aux meilleurs d�fenseurs adverses. Cette pr�cision et cette efficacit� viennent de la capacit� incroyable qu'avait Francis pour se frayer un chemin vers le cercle. Apr�s quelques crossovers et coups de rein d�vastateurs, il arrivait souvent � posteriser ses adversaires qui ne pensaient pas que ce marsupilami avait autant de ressources.

Sylvain : � son arriv�e en NBA, Kemba est une machine � driver incontr�lable. Sans shoot ext�rieur fiable � ses d�buts, il va chercher ses points directement dans la ruche o� son handle fait des ravages. Toujours actif sur le parquet, le meneur des Hornets �tait l'an pass� le second joueur de la Ligue au niveau de la distance parcourue avec plus de 4kms en moyenne. Ses dribbles et ses changements de rythme cassent les chevilles de ses adversaires. Il a d'ailleurs fait du crossover-step back sa piq�re f�tiche. Son mouvement signature qui est devenu une arme l�tale en attaque : apr�s avoir piqu� son vis � vis avec un dribble crois�, le Hornet recule d'un pas pour un shoot ouvert mortel.

Et comme Kemba est un acharn� du travail, il s'est achet�, depuis peu, un tir ext�rieur fiable. Un dard de plus � son arsenal offensif d�sormais bien fourni. Des progr�s stup�fiants pour un arri�re qui shootait � 36,6% lors de sa saison rookie et qui �merge aujourd'hui � 44,4%. M�me courbe pour l'adresse � 3 points puisque Walker artille � 39,9% derri�re l'arc cette saison. Depuis le All Star Break, il est m�me le joueur qui a r�ussi le plus de tirs prim�s.

R�sultats : 2-1 pour Francis. Steve semble avoir trouv� plus t�t sa maturit� technique, ce qui lui a permis d'�ttre efficace encore plus rapidement que Kemba en NBA.

Round 4 : Les distinctions personnelles

David : le troph�e de Rookie de l'ann�e 2000, titre qu'il partage avec Elton Brand, est la seule r�compense individuelle qu'a obtenu Steve Francis. A cot� de �a, il n'a que ses 3 s�lections au All-Star Game pour briller et sa prestation au Slam Dunk Contest 2000. Avec Tracy McGrady et Larry Hugues, les 3 joueurs avaient assur� le spectacle face � Vince Carter, bien entendu gagnant du concours.

Sylvain : L'essentiel de son palmar�s, Kemba Walker l’a construit avec les Huskies plut�t qu’avec les Hornets. Ic�ne en NCAA, il remporte le Graal universitaire en 2011 tout en �tant �lu Most Outstanding Player du Final Four. Cette m�me ann�e, il remporte le titre de MVP du Big East Tournament. Le passage en NBA sera plus dur. Il est quand m�me invit� au Rising Stars Challenge lors de son ann�e rookie et a d� patienter jusqu’� ce mois de f�vrier pour retrouver la All Star Game. Dans une conf�rence Est qui croule sous les meneurs de talent (John Wall, Kyrie Irving, Kyle Lowry, Isaiah Thomas...), Kemba a r�ussi � gagner sa premi�re s�lection au Match des Etoiles. Elu Meilleur Joueur de la Semaine � 5 reprises dans sa carri�re, il confirme enfin son potentiel entrevu � la fac. Son match r�f�rence reste le Martin Luther King Day de 2016 o� le frelon a inscrit 52 points, un record pour cette date si symbolique.

R�sultats : 2-2, C'est avec la NCAA qu'on va d�partager ces deux stars sans titre NBA et au palmar�s individuel un peu l�ger. Champion NCAA et MOP, Kemba �galise dans ce duel.

Round 5 : Impact sur le basket et vie extra-sportive

David : Un joueur explosif et ultra-kifant � regarder, c'est ce dont se rappellent la plupart des fans. Mais on a aussi tendance � associer Francis avec d�ch�ance, drogue et alcool... souvent sans la moindre preuve. Car Francis s'est souvent d�fendu en avouant avoir fum� des joints sans pour autant toucher � la drogue dure. Il avoue avoir bu �galement mais jure de n'avoir jamais d�pass� les bornes gr�ce � son garde-fou, Kelvin Cato, que Steve s'arrangeait pour avoir toujours dans son �quipe. Le pivot sortait souvent en soir�e avec Franchise et c'est lui qui canalisait le meneur et l'emp�chait de faire n'importe quoi... Pas �tonnant que Francis demandait toujours � ses Franchises de l'engager avec lui. Toujours est-il que la plupart des accusations contre Francis ne sont que pures sp�culations d�es � des photos de lui, semblant affaiblie, qu'il avait affich� sur le net... Francis se d�fendant d'�tre un bon p�re de famille et un joueur respectueux qui a accept� de scorer pour son �quipe quand il le fallait ainsi que de passer la balle � Yao quand il le fallait �galement.

Sylvain : Son enfance dans le Bronx a profond�ment marqu� Kemba qui s'initie � tous les arts de la rue, avec un gros penchant pour la musique et la danse. Ses racines antillaises le conduisent vers la Bogle Dance connue pour ses ondulations du corps inspir�es par le mouvement des vagues. Des figures artistiques qui ne sont pas sans rappeler les d�hanch�s de Kemba sur le parquet quand il part en drive. Tellement ancr� � cette Street Culture pendant son adolescence, il se rend � trois reprises � l'Apollo Theater pour participer aux c�l�bres freestyles de l'�mission Showtime at the Apollo. Il ponctue toujours ses chor�graphies en croisant les bras en l'air, pour repr�senter le "X" de Bronx. Un endroit qui lui colle � la peau, et o� il est consid�r� comme une l�gende. Au c�ur du quartier, le gymnase des Gauchos, patrie des basketteurs new-yorkais en herbe, lui a rendu hommage en hissant une banni�re � son nom au plafond. Et Kemba leur rend bien, fid�le � ses racines, il revient chaque ann�e en p�lerinage, notamment pour une veill�e � la chandelle en l'honneur d'un pote de lyc�e tu� dans un accident de voiture.

R�sultats : 3-2, score final avec une victoire de... Steve Francis. L'ancien meneur des Rockets et du Magic est une ic�ne des ann�es 2000, incontournable � l'�poque pour les fans. Comme souvent, l'impact en NBA va � l'avantage du joueur r�tro qui a fini sa carri�re et donc eu bien plus le temps de marquer les esprits... Il ne fait pourtant aucun doute que Kemba Walker marquera lui-aussi les m�moires � l'avenir !

Article r�dig� par Sylvain Hermer et David Kalmes

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