Stan Van Gundy n'a pas besoin de tous ses joueurs
Les Head Coachs de NBA s'efforcent d'avoir l'effectif le plus complet possible avec leur 15 joueurs, mais Stan Van Gundy pourrait se contenter de huit joueurs avec les Pistons.
Stan Van Gundy fait partie de ces coachs qui jouent sur les complémentarités entre les joueurs, et use et surtout abuse de la polyvalence de ses hommes. C'est ainsi qu'il explique au Detroit Free Press que la grande majorité de ses joueurs de Detroit sont en mesure de pouvoir assumer leur jeu à deux postes différents.
SVG va même plus loin en affirmant que sa rotation pourrait être bouleversée et se limiter à simplement huit joueurs. En fait, le Head Coach des Pistons et président des opérations basket de la franchise a été surpris de voir les possibilités stratégiques que lui offraient sa formation actuelle :
Avec la polyvalence, vous pouvez vraiment faire ce que vous voulez, donc nous verrons bien. Vous pouvez jouer avec une rotation autour de dix joueurs, mais si vous avez assez de joueurs polyvalents vous pouvez vous en limiter à huit. Je pense que cela joue beaucoup sur le fait que vous êtes à l'aise ou non avec certains de vos joueurs et si vous voulez donner plus de minutes à certaines personnes tout en réduisant votre rotation, nous allons appuyer sur la polyvalence du jeu. Je suis à l'aise avec 11 gars, et il y a 5 ou 6 gars que j'aime, je pense que tout est bon, mais je ne sais pas encore ce que cela peut donner en termes de jeu. Les possibilités sont nombreuses et nous allons voir comment cela se passe.
Cette recherche de polyvalence se ressent dans la sélection du rookie Stanley Johnson qui est capable selon plusieurs scouts de jouer trois positions, mais pourra-t-il être aussi flexible pour sa première année en NBA ? Ensuite, il faut considérait le cas Brandon Jennings, toujours en train de récupérer de sa grave blessure au tendon d'Achille.
Enfin, il y a le business NBA et le comportement de certains joueurs qui pourrait être affecté de l'inconnu. Les Pistons ont vécu cet été le cas de Greg Monroe finalement bien parti du côté des Bucks, mais l'été 2016 sera aussi une épée de Damoclès pour bon nombre de joueurs comme l'intérieur champion du monde en titre Andre Drummond (restricted free agent), Jennings, Anthony Tolliver ou encore Danny Granger (unrestricted free agents).