Sacramento Kings 2019-2020 : L'année de la confirmation

Après une saison surprise pour les Kings, qui se sont mêlés un temps à la course aux Playoffs, les rois californiens repartent à l’aventure avec une équipe jeune et renforcée.

 

Pour retrouver le bilan de la saison passée, c’est  ici que ça se passe 

 

 

Arrivées : Cory Joseph, Richaun Holmes, Dewayne Dedmon, Trevor Ariza, Kyle Guy, Tyler Lydon, Luke Walton (coach)

 

 Départs : Willie Cauley-Stein, Kosta Koufos, Alec Burks, Frank Mason III.

 

 

Meneurs : De’Aaron Fox, Cory Joseph, Yogi Ferrell, Kyle Guy

Arrières : Buddy Hield, Bogdan Bogdanovic

Ailiers : Harrison Barnes, Trevor Ariza,

Ailiers-forts : Marvin Bagley III, Nemanja Bjelica, Caleb Swanigan

Pivots : Dewayne Dedmon, Harry Giles, Richaun Holmes
 

 

PG : De’Aaron Fox, SG : Buddy Hield, SF : Harrison Barnes, PF : Marvin Bagley III, C : Dewayne Dedmon

 

Fait relativement rare à Sacramento, la régularité. Depuis le début de « l’ère De’Aaron Fox et la Young Superteam », le cinq des Kings se peaufine autour de joueurs qui se connaissent. Comme la saison dernière, le backcourt composé de Fox et Hield sera la traction avant de l’équipe. Le meneur rapide, athlétique s’occupera d’ouvrir les défenses et, si besoin, écarter pour l’ancien d’Oklahoma, très adroit. Respectivement 3e et 4e au trophée du MIP, les postes un et deux sont très attendus dans la Ligue. L’explosivité de Fox doit aider les siens à passer un cap. Quant à Hield, sa mentalité de scoreur doit se ressentir dans les matchs importants.

Sur les ailes, Harrison Barnes, prolongé cet été, continuera à apporter son expérience et sa capacité à tout faire. Shooteur, athlète, défenseur, le champion NBA avec les Warriors en 2015 va prendre sous son aile son coéquipier sophomore Marvin Bagley III. Le deuxième année a beaucoup bossé cet été, et pas que dans le rap. Avec un second saut très intéressant, un moteur similaire à celui de Fox et une mentalité de gagnant, MBIII compte bien prendre une autre dimension dans le cinq majeur. A noter que le gaucher continue d’apprendre sur ses points faibles, comme le tir extérieur. Enfin, Vlade Divac a réussi à attirer Dewayne Dedmon, pivot reconnu et physique, ce qui manquait cruellement à la raquette des Kings.

 

 

Le dossier principal de Sacramento cet été était le banc. Conscient Vlade Divac l’a renforcé. Fox voit arriver Cory Joseph en doublure. Le Canadien apportera un peu de création. Le poste 3 a lui vu arriver un vieux briscard prêt à se fondre dans le collectif, Trevor Ariza. Deux atouts en plus qui s’ajoutent à Richaun Holmes, costaud à l’intérieur. Sans oublier le duo serbe, composé de Bogdan Bogdanovic et Nemanja Bjelica. Le premier, remarqué lors du Mondial officiera en tant que 6e homme, créateur, intelligent et clutch. Enfin, dans une rotation relativement large, Luke Walton devra trouver du temps de jeu au talentueux Harry Giles, doté d’une forte motivation et d’un QI Basket à ne surtout pas négliger.

 

 

-Les Kings manquaient de petits détails dans leur saison surprise. Notamment, de création derrière De’Aaron Fox. Yogi Ferrell n’a pas prouvé autant qu’il devait. L’arrivée de Cory Joseph était donc essentielle. L’expérience sur les postes 3, avec la prolongation d’Harrison Barnes notamment, et des postes 5 étaient également une priorité. Trop frêle sur ces positions, Sactown a aujourd’hui de quoi entourer ses jeunes talents avec des vétérans. Vlade Divac avait du cap et en a pas fait n’importe quoi.

 

- Troisième équipe en termes de possessions la saison dernière, la Pace des Kings ne devrait pas changer. Avec l’arrivée de Bagley dans le cinq majeur et la constance de Dedmon, Sacto devrait proposer un rythme infernal à ses adversaires. D’autant plus que l’équipe, étirant ses opposants, est très adroite à 3PTS (4e dans ce secteur la saison dernière).

 

- La fierté de jouer pour l’organisation Kings est présente chez les jeunes, conscients de l’opportunité qu’ils ont à Sacramento. Que ce soit, Fox, Bagley, Hield et Giles, les gamins veulent gagner vite et replacer les Rois sur la carte NBA. Qu’ils mènent ou qu’ils soient menés de 20pts, ils continueront de tout donner sur les parquets. Ce que l’on a pu voir la saison dernière face aux Warriors notamment.

 

 

Si la franchise effectue un travail méticuleux, elle est néanmoins victime de la concurrence de sa conférence et… de sa division. Entre les deux équipes de Los Angeles, les Warriors pas morts, et les Suns qui chercheront à ne pas terminer à zéro, la bataille sera longue. Face aux rivaux Lakers, et vu la faim des jeunes rois, les Kings tenteront de prendre le plus de victoires possibles, malgré la hauteur de la tâche.

Si tout allait bien à l’issue de la saison, Vlade Divac a choisi de changer de coach. Bye bye Dave Joerger, avec qui le courant ne passait plus, et bonjour Luke Walton. Le nouveau coach arrive avec un sentiment de gâchis aux Lakers et une affaire d’agression sexuelle. Après enquête, aucun fait n’est relevé contre lui et Walton est conservé. Il doit désormais instaurer son style à une équipe qui commençait à bien tourner et faire en sorte que l’alchimie reste.

Alors que Walton a l’intention de faire défendre son groupe (20e Def rating la saison dernière), et de profiter du potentiel de Fox dans ce secteur, la rigueur doit être de mise. L’apport des vétérans va être primordiale pour que les jeunes soient constants dans leurs efforts.

 

 

Un groupe intelligemment renforcé autour de vétérans qui connaissent le rôle demandé et vers quels joueurs le futur est tourné. Après une bonne saison, Sacramento s’est donné les moyens de réussir et de continuer sa construction, promettant un avenir radieux si tout va bien.

La concurrence sera rude mais la jeunesse et le style difficilement défendable causera quelques soucis aux ogres de l’Ouest.  

 

 

C’est l’année des Playoffs pour Sacramento. En concurrence avec les Spurs, Pelicans et Mavs notamment, Les Kings peuvent arracher le dernier spot, bien portés par un duo Fox-Hield et un groupe ultra motivé. Bilan : 42 victoires pour 40 défaites. Des résultats qui ne permettent pas d’atteindre les Playoffs de base mais la concurrence pourrait faire baisser les bilans généraux de la Conférence.