Ricky Rubio va-t-il faire son Kevin Love ?
Kevin Love ne fait plus désormais partie des Wolves, et Ricky Rubio pourrait également quitter Minnesota lorsqu'il sera free agent la saison prochaine.
Le meneur espagnol Ricky Rubio a bien tenté de convaincre son leader et coéquipier Kevin Love de rester plus longtemps chez les Timberwolves, mais l'intérieur n'a changé d'optique à savoir tester le marché des free agents pour l'été 2015.
La direction de Flip Saunders a également tenté le tout pour le tout avant de céder aux contreparties des Cavaliers et des Sixers. Les Wolves ont désormais une équipe qui est faite pour progresser, avec des joueurs de talents, notamment Andrew Wiggins et Thaddeus Young.
Rubio est désormais seule star de cette formation du Target Center, et ce dernier aimerait bien selon ESPN décrocher un contrat maximum lorsque son contrat de rookie arrivera à son terme, c'est-à-dire l'été prochain. Il se peut aussi que les Wolves s'engagent dans une guerre interne comme on peut le voir actuellement du côté des Suns avec Eric Bledsoe.
Mais pour convaincre Saunders de lui offrir le contrat max, l'Espagnol doit aussi convaincre sur le terrain après avoir déçu dans son acharnement à ne pas jouer pour Minnesota après sa draft de 2009. Le meneur a enfin été en mesure de jouer une saison tout entière, mais son rendement laisse franchement à désirer avec 9,5 points (38%, 33% à 3pts), 8,6 passes, 4,2 rebonds et 2,7 pertes de balles en 32 minutes de jeu. S'il excelle dans le passing, il ne pourra plus compter sur son principal amateur de caviars, Kevin Love.
Si le meneur ne parvient rapidement à corriger sa ligne de tir cette saison, il y a peu de chance que Flip accepte de lui offrir le maximum. Il pourrait alors tester le marché et obliger les autres franchises à lui verser un très gros contrat, qui obligerait les Wolves à contrer l'offre ou à laisser partir son distributeur de passes. Pour ESPN il ne fait aucun doute que Rubio va bel est bien tester le marché s'il n'obtient pas satisfaction, mais pour le coup, il s'agit plus d'exigences financières que sportives, comme ce fut le cas pour Love, désormais le numéro 0 des Cavaliers.