Rick Carlisle in love avec Chandler Parsons
Dallas est l’une des franchises qui se montre la plus entreprenante à l’heure actuelle avec tout d’abord l’échange réalisé avec les Knicks dans l’optique d’acquérir le binôme Raymond Felton/Tyson Chandler. L’occasion pour Chandler de revenir aux sources et au sein d’une franchise qui lui a permis de devenir champion NBA et accessoirement de braquer les Knicks lors de l’intersaison qui suivit.
Depuis, Vince Carter a rejoint Memphis et la situation de Shawn Marion n’est toujours pas résolue toutefois, et afin de pallier un nouveau départ, le front office a décidé d’anticiper et de consolider le roster au poste d’ailier par le biais de la signature pour 3 ans - et 46 millions de dollars ! - de Chandler Parsons dont le retour chez le voisin texan s’annonce spicy… Le bout de chou a visiblement été offensé. Mais passons !
Entre-temps, Rashard « je (remets) des shoots à 3 points » Lewis s’est engagé avec les Mavs au même titre que Richard Jefferson donc autant dire que le poste d’ailier est plutôt embouteillé du côté de Dallas. Une situation qui bien évidemment ne chiffonne pas le technicien local. Carliste s’exprime au sujet de son nouvel effectif sur 103.3 FM's The Afternoon Show :
« C’est très bien. C’est une bonne chose de pouvoir apporter du sang neuf à l’équipe. On souhaitait obtenir de bons joueurs et nous avons signé quelques très bons joueurs. Peu importe l’état dans lequel se trouvera notre roster au début de saison, je sais que nous allons continuer à l’améliorer tout au long de la saison. Nous sommes toujours opportunistes. Je pense aussi que c’est une conséquence de la nouvelle CBA qui a été créée il y a de ça deux ans et demi… Il y a plus de mouvements de joueurs et de ce fait on ne perdure pas avec le même genre de continuité qu’autrefois. Prenez l’exemple de Miami. Nous ne verrons plus ce genre de continuité. »
Quoique Rick Carlisle dispose d’un bel exemple de continuité au sein de son roster avec la présence de l’inamovible Dirk Nowitzki qui vient compléter un cinq majeur composé de Felton-Ellis-Parsons et Chandler. L’Allemand n’a pas caché son envie d’être bien entouré durant les quelques saisons à venir en consentant à des sacrifices financiers (Kobe si tu m’entends…). Le champion NBA 2011 vient en effet de re-signer un contrat de trois ans pour la « modique » somme de 25 millions.
À côté de ça, le contrat de Monta Ellis ne plombe pas la masse salariale avec un « petit » 8 millions annuel pour un joueur qui pesait tout de même 19 points et 5,7 passes de moyenne la saison passée ! Dallas ne s’est pas tiré une balle dans le pied et préserve une belle flexibilité pour les saisons à venir. L’ajout de Parsons n’est pas pour déplaire à Carlisle puisqu’elle lui offre de nombreuses possibilités :
«Nous l’avons toujours apprécié. Il est énergique, il se démène des deux côtés du terrain, il est très habile. Il peut shooter à 3 points, attaquer le cercle et créer pour les autres. Je crois également qu’il était le joueur ayant converti le plus de « floaters » l’année dernière. Je pense que tout ceci reflète la versatilité de son jeu. Nous l’avons aussi vu très effectif sur le plan défensif. Il va pouvoir jouer à de multiples positions. Je le vois démarrer au poste de small forward mais je le vois aussi effectuer des piges au poste de big forward. Peut-être lorsque Dirk ne sera pas sur le terrain. Il peut également jouer plus petit et défendre sur des arrières. C’est vraiment le profil de joueur que toutes les équipes aimeraient posséder. Et il n’a que 25 ans donc c’est quelqu’un avec qui nous pouvons construire.»
À moins bien évidemment qu’il décide de partir d’ici trois ans ! En tout cas, Rick Carlisle entrevoit un avenir extrêmement positif pour Parsons sous le maillot des Mavs et même en défense c’est dire les espoirs qu’il place en sa nouvelle recrue. Parsons, en lisant les mots de son coach, ne peut que se réjouir d’avoir quitté Houston lui qui ne souhaitait pas perdurer en tant que troisième maillon de la chaîne. Avec Carlisle, il risque d’être bel et bien mis au centre des débats.