Qui sont les meilleurs joueurs de plus 35 ans ? (1/2)

Même si les jeunes font le spectacle, la NBA a encore ses papys qui font de la résistance. Voici les meilleurs joueurs de plus de 35 ans, qui ont eu raison de ne pas prendre leurs retraites anticipées.

Sans conteste, c'est LE meilleur papy de la ligue. Après une saison tronquée par une blessure, Drik Nowitzki est toujours un superbe attaquant avec un des meilleurs rendements comme en attestent son PER, Player Efficient Rating, de 23,89 (neuvième de la ligue) et sa ligne de stats avec 21,6pts (48%, 39% à 3pts), 6,2rbds 2,9pds et 1int en 32 minutes de jeu. 

 

Avec les appuis de Monta Ellis ou encore avec la science de la passe de Jose Calderon, Nowitzki bénéficie de plus de munitions que la saison passée, et son shoot si atypique fait toujours aussi mal aux adversaires. Le renouveau, certes sensible des Mavericks, vient principalement du retour en forme de l'Allemand. Même si la saison prochaine, il risque bien d'être "que" le deuxième meilleur marqueur de la franchise texane, l'Allemand sera à coup sûr un monstre du terrain que nous n'avons pas envie de voir partir.

Les papys, c'est une spécialité dans le Texas. Timothy Theodore Duncan est en NBA depuis 16 ans, et malgré un petit coup de mou en 2010, le quadruple champion NBA est toujours en activité et il a toujours la forme avec cette saison 14,8pts (48%), 9,9rbds, 2,9pds et 2ctrs en 29 minutes de jeu. C'est incontestablement l'un des meilleurs papys de la NBA. 

 

S'il est un peu moins bien au scoring cette année, son impact en défense est toujours aussi fort et sa présence au rebond reste impressionnant quand on sait que des jeunes ailiers-fort bondissant comme Blake Griffin, LaMarcus Aldridge ou encore Dwight Howard gagne moins leur duel dans les airs que Timmy (39%). Mais son corps montre aussi ses limites face aux grosses écuries de la ligue, et Gregg Popovich n'a pas encore trouvé la solution, si ce n'est de laisser plus longtemps son papy sur le terrain. Un risque en vu des playoffs...

 

L'Argentin vit une saison pas si compliquée que ça. Depuis 2011, le sniper des Spurs joue moins longtemps sur le terrain, par conséquent ses stats ont diminué, mais son rendement est excellent. Actuellement, le membre du Big Three texan tourne à 12,1pts (45%, 35% à 3pts), 4,5pds et 3,3rbds, mais si l'on se réfère au PER, El Manu a un meilleur résultat que des Damian Lillard, Kemba Walker ou encore Kawhi Leonard. 

 

Chaque année, la fin des Spurs est annoncée avec Duncan et Ginobili en perte de vitesse. Mais la réussite des Spurs passe surtout par un Gino en forme et assassin en sortie de banc. Mais l'Argentin a perdu cette saison son instinct de tueur et peine à finir une saison à 100%, puisque depuis 2011, L'Argentin n'a joué "que" 136 matchs de saison régulière sur 246 possibles (55%). On espère retrouver le Gino de décembre où l'Argentin tournait à 15,3pts (50%, 43% à 3pts), 4,4pds et 3,7rbds en seulement 24 minutes.

Le dunkeur fou a pris un coup de vieux depuis quelques saisons, mais l'ancien Raptor en a encore sous le capot. Certes il n'a plus le physique qui ui permet d'assouvir sa faim d'attaquant, mais avec 11,6pts (41%, 36% à 3pts), 3,3rbds et 2,8pds, l'éternel Air Canada apporte toute sa science du scoring et reste un coéquipier polyvalent que l'on aime voir jouer.

 

En janvier, Vinsanity a prouvé qu'il savait encore enchaîner les matchs à plus de 10 points et être un allier de poids pour la course aux playoffs. On ne sait pas encore s'il sera encore à Dallas la saison prochaine, mais l'ancien All-Star ne voudra pas quitter la NBA sans une bague de champion.

Le dernier papy de Dallas est Shawn Marion, Matrix, mais dans une ancienne version. Malgré son âge, le détenteur du shoot le plus particulier de la ligue tourne cette saison à 11,1pts (47%, 36% à 3pts), 6,9rbds et 1,7pds en 31 minutes de jeu. 

 

Très bon rebondeur, décisif derrière l'arc, Marion reste un bon role player constant (cher avec son contrat de plus de 9 millions de dollars), mais il montre qu'il peut encore rendre service en défense, un secteur où Dallas n'est pas encore au point. On ne sait pas s'il restera aux Mavericks la saison prochaine, mais même à 35 ans, Marion veut de nouveau chercher le Saint Graal.

 

Après quinze saisons à Boston, Paul Pierce a dû rejoindre Brooklyn, son statut de franchise player et son rôle de capitaine. Ses débuts ont été compliqués chez les Nets, tout comme son ami et papy Kevin Garnett. Depuis les choses ont bien changé à Brooklyn.

 

Brook Lopez est out pour la saison, Deron Williams n'est plus aussi omniprésent sur le terrain et le jeu des Nets tournent désormais autour de trois joueurs : Joe Johnson, devenu le monsieur clutch de la franchise, KG et Paul Pierce. The Truth tourne cette année à 13,3pts (41%, 35% à 3pts), 4,8rbds et 3,1pds en 29 minutes de jeu. Il va de soi que PP34 va gonfler ses statistiques au cours de la saison, et si les Nets arrivent à se qualifier pour les playoffs, le sang et l'expérience de Paul Pierce seront des atouts indispensable pour Jason Kidd.

Dimanche soir à Boston, Kevin Garnett et PP34 ont eu droit à une longue et chaleureuse standing ovation. Lauréat de l'exercice 2008, KG a perdu en terme de stats, mais son intensité est resté intact et a complétement changé le visage de Boston et enflammé tout une ville. Jusqu'au moment où il a accepté de rejoindre Brooklyn et de se remettre en question. Cette transition a été mal vécu par The Big Ticket qui n'est au mieux avec 6,9pts (42%), 6,9rbds et 1,6pds en 22 minutes de jeu. 

 

Si son temps de jeu est volontairement bas, c'est que KG a montré qu'il accusé le coup en fin de saison. S'il a eu du mal à trouver sa place, aujourd'hui KG est incontournable dans le cinq majeur des Nets. Sa rage de vaincre et de partir avec une deuxième bague de champion l'ont toujours motivé. Malgré sa maladresse en attaque, KG se rattrape en défense où il reste une forte persuasion pour les adversaires. A noté que KG fait partie des joueurs encore en activité qui ont le plus de saisons dans les jambes, puisqu'il joue sa 19ème saison en NBA. Même Steve Nash et ses 39 ans n'en est qu'à sa 18ème saison.

 

En parlant de Steve Nash, où est passé Kobe Bryant dans ce classement ? Vous le saurez demain !