Quel coach sera viré en premier ?
Peu importe les résultats et les années, durant chaque saison NBA, un ou plusieurs coachs sont priés de faire leurs valises.
L'exercice 2014-2015 ne dérangera donc pas à la règle et, sous peu, un des actuels entraîneurs de la grande ligue succèdera à Maurice Cheeks comme premier (et seul) coach à se faire licencier ! Certes, il encore trop tôt pour parler d'une telle chose mais comme tout se passe très vite en NBA, Inside Basket essaye de prendre de l'avance en imaginant lequel de ces coachs prendra la porte :
- BRIAN SHAW (DENVER NUGGETS)
Comme nous l'avons expliqué un peu plus tôt dans la semaine, les Nuggets n'y arrivent pas et ce, malgré un effectif plus que correct. Si la non-qualification en playoffs la saison passée avait un goût amer dans la bouche des dirigeants, les multiples blessures et le fait que Shaw soit rookie lui ont clairement sauvé la mise. Mais cette saison, l'ex assistant de Franck Vogel aux Pacers n'a plus le droit à l'erreur et si il n'arrive pas à remonter la barre au plus vite, il sera inévitablement le premier à partir du Colorado. De plus l'ombre de George Karl, et ses neufs qualifications en playoffs consécutives, planent sur l'équipe de Denver, actuellement quatorzième à l'Ouest.
- STEVE CLIFFORD (CHARLOTTE HORNETS)
Coach du mois en Avril 2014, l'entraîneur des Bobcats, à l'époque, avait terminé la saison en trombe. Cette année les choses ont changées, les Bobcats sont devenu les Hornets et Lance Stephenson est venu poser ses valises en Caroline du Nord. La page est donc tournée et les attentes sont dorénavant tout autre après une septième place méritée la saison passée.
Ce n'est pas encore une catastrophe mais les Hornets ont plutôt mal débuté la saison, avec un bilan décevant de 3 victoires et 5 défaites. L'équipe n'est pas mauvaise, loin de là, mais le duo Al Jefferson-Kemba Walker semble trop souvent esseulé et le collectif ne suit pas, notamment dans les derniers quarts temps. Si les résultats ne reviennent pas et que Charlotte ne répond pas aux attentes dues à leurs nouveau statut, on imagine que Michael Jordan n'hésitera pas à faire le ménage, surtout que des coachs comme Mark Jackson sont toujours sans contrat.
- JACQUES VAUGHN (ORLANDO MAGIC)
Tout n'est pas si noir du côté d'Orlando, le Magic est séduisant à voir jouer, même sans Victor Oladipo, et est avec un bilan de 2-6, à égalité avec New York et Indiana. Jacques Vaughn est-il en revanche l'homme providentiel, celui qui ramènera le Magic en playoffs ? Pas sûr. Un coach jeune dans un effectif jeune qui ne semble pas tirer le meilleur de ces joueurs et qui, en fin de match, fait beaucoup trop de mauvais choix tactiques. Si Vaughn persévère dans son idée de faire jouer Oladipo en meneur à son retour et que les résultats ne suivent pas, on pense que les dirigeants se tourneront vers quelqu'un de plus expérimenté.
- BYRON SCOTT (L.A.LAKERS)
Certes le bilan des Lakers n'est pas une surprise au vu de la saison dernière et aucun coach ne peut être pire que la paire Mike Brown-Mike d'Antoni, mais dans la cité des anges, tout peut peu aller très vite ! Comme nous l'avons cité précédemment, Marc Jackson est toujours disponible et si les Lakers continuent sur cette lancée, Jeanie Buss, voire Kobe Bryant, pousseront la gueulante et feront bouger les choses, que ce soit par un transfert ou un changement d'entraîneur. Mais y a-t-il seulement quelques choses de mieux que la saison dernière à espérer pour les Lakers ?
- FRANCK VOGEL (INDIANA PACERS)
Difficile d'imaginer les Pacers sans Franck Vogel, mais au delà des blessures, quelque chose s'est cassé à Indianapolis depuis la fin de saison dernière, playoffs compris. Incapable de remonter la barre, Vogel a difficilement gardé sa première place à l'Est avant de frôler la correctionnelle au premier tour face à Atlanta. Aujourd'hui, les performances de Lance Stephenson et Paul George ne sont plus là pour éviter au bateau de couler et pire encore, la défense des Pacers, qui faisait leur force, est aujourd'hui portée disparue... Larry Bird maintiendra-t-il sa confiance en Franck Vogel ou décidera-t-il de le remplacer ? A suivre...
Du côté de New York, Derek Fisher a la confiance de Phil Jackson et ne devrait pas bouger. A Minnesota et Detroit, les coachs ne sont autres que le GM, difficile donc de les imaginer se mettre eux-même à la porte. Pour ce qui est de Philadelphie, existe-t-il réellement un coach capable de leur éviter la dernière place ? Nous ne pensons pas.